Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Cinquante ans de rapports entre patrons et ouvriers en Allemagne t.1 ; 1918-1945

Couverture du livre « Cinquante ans de rapports entre patrons et ouvriers en Allemagne t.1 ; 1918-1945 » de Pierre Waline aux éditions Presses De Sciences Po
Résumé:

Dans un premier volume, consacré à une période qu'encadrent deux dates dramatiques, 1918 et 1945, l'auteur a montré comment une courageuse expérience de collaboration sociale, née alors que l'Empire allemand venait de s'effondrer, n'a duré que quelques années ; comment aussi le recours des... Voir plus

Dans un premier volume, consacré à une période qu'encadrent deux dates dramatiques, 1918 et 1945, l'auteur a montré comment une courageuse expérience de collaboration sociale, née alors que l'Empire allemand venait de s'effondrer, n'a duré que quelques années ; comment aussi le recours des partenaires sociaux à l'État, dont l'arbitrage obligatoire se substituait à leurs libres accords, frayait la voie à la dictature national-socialiste. À partir de 1933, plus de syndicats, ni d'organisations patronales, mais l'embrigadement de tous dans un appareil totalitaire. Lorsque l'Allemagne sort pantelante du cauchemar hitlérien, va-t-elle tirer la leçon de ses erreurs d'avant-guerre ? Dans ce second volume, le quart de siècle qui vient de s'écouler nous apporte la réponse : la République fédérale, respectant l'autonomie des organisations de travailleurs et d'employeurs, a permis à ceux-ci d'établir entre eux un système de relations exemplaire. Cette Sozialpartnerschaft ne s'est pas établie sans peine, sans conflits, parfois spectaculaires. Même hésitante, la collaboration des partenaires sociaux contribue à un relèvement économique qu'on a pu qualifier de miraculeux. Consolidée à travers une dizaine d'années à peu près exemptes de grèves, elle mérite que les Français comprennent son mécanisme et son esprit ? et qu'ils connaissent les chefs, syndicalistes et industriels, qui courageusement et patiemment en ont été les constructeurs et en restent les mainteneurs.

Donner votre avis