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Cette Chronique d'un égarement pourrait s'intituler " Chronique de l'impondérable des jours ". La première phrase, " je suis perdu " est non pas le fil " directeur " mais le leitmotiv de ce livre. D'où l'exergue empruntée au grand poète israëlien Israël Eliraz, dont l'auteur se sent très proche : " Tu me dis : vois les choses de plus près // ensuite observe-les dans leur insomnie, où / je suis totalement perdu ". Car, ce n'est que dans l'égarement au coeur même du monde balisé, sans surprise, de la routine qu'on appelle " réalité ", ce n'est que dans la perte de tout repère, à travers cet exercice de méditation où se croisent paradoxe et humour, angoisse et éblouissement, que quelque chose peut soudain se produire : le sentiment d'une présence. Illimitée, apparaissante, disparaissante, sans cesse poursuivie dans tous ses livres, celle du merveilleux, de l'épouvantable, de l'inaccessible " réel ".
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