Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Jusqu'où sommes-nous capables d'aller pour protéger ceux que nous aimons ?
Eli Cranor, une nouvelle voix du roman noir venu des USA. Il s'inscrit dans la lignée de Cosby et de Joy. Rentrée littéraire janvier 2025.
Taggard, Arkansas. Chômage et récession frappent durement cette petite ville des monts Ozarks. C'est là que vit, au milieu de sa casse automobile, Jeremiah Fitzjurls, un vétéran du Vietnam, en compagnie de sa petite fille, Joanna. Pour protéger celle-ci d'un monde extérieur de plus en plus hostile, Jeremiah lui a transmis tout son savoir, en particulier le maniement des armes et l'autodéfense. Mais aucune ressource n'est suffisante quand les Ledford, une famille de suprémacistes blancs de la région, dealers de meth, décident de s'en prendre à la jeune fille pour régler une dette de sang. Jeremiah comprend alors que plus rien n'arrêtera la violence, sinon, peut-être la violence.
Avec Chiens des Ozarks, salué dès sa sortie par une critique unanime, Eli Cranor brosse un portrait d'un réalisme inquiétant, quasi documentaire, de la vie dans les monts Ozarks. Entre les forces brutes de la nature et une société plus sauvage que jamais, quel espoir reste-t-il pour l'humain ? Il fallait un écrivain de la trempe d'Eli Cranor pour répondre.
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Chiens des Ozarks est une saga d'une portée remarquable et Eli Cranor un incendie qui n'a pas fini de se propager ! "
David Joy
" Eli Cranor est de ces rares écrivains qui peuvent à la fois vous couper le souffle, vous émouvoir et vous donner envie d'applaudir. Et ce souvent dans le même paragraphe. "
S. A. Cosby
" Une histoire de sang, de culpabilité, de famille et de meurtre qui touche droit au coeur. Cranor est l'un des meilleurs chroniqueurs contemporains de la région. "
Gabino Iglesias
Ce livre est l’exemple parfait que roman noir et émotions ne sont pas antinomiques ! Et tout ça, cela a été le cas pour moi car je suis passée par plusieurs stades : entre trembler d’effroi pour Joanna ou avoir le cœur qui se pince pour Jeremiah, c’est un vrai concentré de sentiments. D’ailleurs, le bandeau reprend une phrase de S.A. Cosby qui synthétise bien ce par quoi le lecteur va passer : « Eli Cranor est l’un de ces rares auteurs qui savent vous couper le souffle, vous tirer des larmes et vous faire jubiler, et tout ça en un seul paragraphe. »
J’ai vraiment adoré ce roman noir rural, se déroulant à Taggard, au fin fond des Etats-Unis, bien loin des strass et paillettes des métropoles comme New York ou Los Angeles. Petite bourgade de l’Arkansas, elle a connu un fort déclin après la fermeture de la centrale électrique nucléaire. Depuis, les habitants y vivotent, tentent vainement de s’en sortir mais surtout, deux familles s’opposent.
D’abord, il y a les Fitzurls, constituée de Jeremiah, vétéran du Vietnam qui tient une casse automobile et qui élève seul sa petite-fille, Joanna, depuis que le père de cette dernière a été incarcéré pour meurtre. De l’autre côté, il y a les Ledford, dont l’intelligence ne fait pas partie de leurs qualités, au nombre très faibles, des suprémacistes blancs qui s’adonnent au trafic de méthamphétamines en compagnie d’un cartel mexicain.
Eli Cranor a vraiment finement travaillé sur la psychologie de ses personnages, leur offrant des tempéraments forts où rien n’est laissé au hasard. On y ressent la misère de ce type de « villes » nichées dans l’Amérique profonde, complètement oubliées et où le KKK tente de renaître de ces cendres. Ce bouquin est encore plus d’actualité au vu de ce qui s’y passe depuis fin janvier de cette année.
Dès les premières pages tournées, l’action est lancée et aucun temps-mort ne vient enrayer la mécanique. Rivalités et vengeances sont les maîtres-mots de ce livre réaliste et prometteur.
Voilà donc un nouveau qui s’ajoute aux grands noms du roman noir américain. Même si c’est le second livre de Cranor, il faudra encore patienter pour lire son premier, car il n’est pas encore traduit en français. Je l’attends donc avec impatience.
Un grand coup de cœur pour ce thriller sudiste d'une intensité exceptionnelle. Une immersion sans concession au cœur de l'Amérique profonde, peuplée de laissés-pour-compte rongés par la misère et la violence. Dans une bourgade reculée de l'Arkansas, où le chômage et la drogue semblent avoir pris le dessus, deux familles s'engagent dans une vendetta sanglante.
Jeremiah Fitzjurls, vétéran du Vietnam reconverti en ferrailleur, élève seul sa petite-fille Joanna dans une casse automobile isolée. Tandis que son fils purge une peine de prison à perpétuité, lui, hanté par son passé de tireur d'élite, se voit contraint d'apprendre à Joanna comment se défendre dans un univers implacable. La situation dérape lorsque les Ledford, un clan de suprémacistes blancs dominant le trafic de méthamphétamine, enlèvent Joanna pour régler une vieille dette de sang. Dès lors, débute une poursuite infernale, où la vengeance finit par supplanter la justice et où la haine guide chaque geste. Eli Cranor dépeint une Amérique rongée par la rancœur, où la violence est omniprésente et les limites entre le bien et le mal s'effacent. Il capture avec une précision glaçante la rage et le désespoir de ses personnages, tout en brossant un portrait sombre d'une communauté où la survie impose ses propres règles. Son écriture, nerveuse et acérée, maintient une tension constante, nous immergeant dans un récit où chaque phrase est un coup porté au ventre. Chiens des Ozarks est un véritable coup de poing. Les chapitres sont entrecoupés par des lettres envoyées au pénitencier de Cummins, ajoutant au mystère. Un livre qu'on dévore, qui nous prend aux tripes, et qui nous laisse sonnés bien après avoir tourné la dernière page. Un récit profond, où l'émotion brute se mêle à une intrigue implacablement tendue, révélant les cicatrices indélébiles d'une Amérique oubliée. Bonne lecture.
https://latelierdelitote.canalblog.com/2025/01/chiens-des-ozarks.html
« Le sang est difficile à effacer et plus impossible encore à oublier » … le ton est donné. Nous sommes dans l’état conservateur de l’Arkansas, ici plus qu’ailleurs on respecte le 2ème amendement, le droit inaliénable de porter une arme et … de s’en servir. Notamment quand il y a dette de sang. Dans ce roman violent et si proche d’une actuelle réalité américaine, le tableau est complet : les suprémacistes blancs, le KKK, les drapeaux confédérés, les croix gammées tatouées sur le corps des accros à la meth, les immigrés qui font le sale boulot, les blessures anciennes (le Vietnam), bref toutes les contradictions d’un pays victime de ses divisions. L’auteur, salué par S.A. Cosby, est né et vit en Arkansas. Ce qu’il écrit, il le vit au quotidien. Des histoires familiales gangrenées par la violence, la cupidité, le besoin de vengeance dans un contexte de pauvreté rurale et de cerveaux passablement détruits par l’alcool et la drogue. Le récit est palpitant et permet à Eli Cranor d’entrer dans la cour des grands.
Rentrée littéraire hivers 2025
Chiens des Ozarks deux familles doivent faire face aux conséquences d'un meurtre dans leur petite ville de l'Arkansas. Roman noir, thriller sudiste, du mystère, des thèmes sombres, une intrigue dur et cruelle. Famille, meurtre, addiction, haine, culpabilité et secret.
Une lecture stimulante, absorbante, et compulsive, on est tenu en haleine de bout en bout, l'amour, la rage, du dégoût et de la désinvolture, beaucoup d'émotions. Une atmosphère, la noirceur et la réalité. Une belle écriture, des personnages bien construits, vivants, un thriller brut , une successions d'histoires et de douleurs, il se passe énormément de chose. Mes bémols avec des questions encore en suspend et des rebondissements prévisibles.
"Mais je suis ici pour vous dire que tous ces choix que vous faites, chaque petite chose stupide que vous faites, vous suivent jusqu'à la fin."
Le titre lui seul mériterait que l’on s’y attarde, un chien peut en cacher un autre !
Dans cette casse où c’est produit un drame quelques années plutôt, Jeremiah survit en contrôlant ses démons, pour élever sa petite-fille Jo, avec une certaine moralité mais aussi un art de se défendre, avec ou sans armes. Il suffira d’un bal de promotion pour que tout bascule : les Ledfords, suprémacistes blancs, ont une dette de sang à régler et Jo est la proie idéale pour atteindre leur cible.
D’emblée on est dans l’action, pas besoin de longs chapitres pour mettre en place le décor, les pièces manquantes du puzzle viendront en temps voulu compléter l’intrigue. Et sans délai, on craint pour la vie des victimes, on frémit devant les risques que prennent les personnages et on craint que, malgré tout, ne l’emportent les méchants. Pas une minute de répit dans ce roman noir passionnant !
De magnifiques personnages, un contexte dépeint à l’économie mais qui en quelques mots dit tout de l’Amérique profonde et déshéritée. Excellent et on imagine volontiers une adaptation cinématographique.
Eli Cranor : un auteur à suivre
304 pages Sonatine 9 janvier 2025
Traduction : Emmanuelle Heurtebize
Titre original : Ozark dogs
#ChiensdesOzarks #NetGalleyFrance
L’héritage du sang
Je commence par remercier NetGalley et les éditions Sonatine pour m’avoir permis de lire ce roman en avant première. Il sortira le 9 janvier, et je le conseille à tous les amateurs de littérature américaine et de romans noirs.
Comme David Joy qui n’écrit que sur ce et ceux qu’il connait, Eli Cranor, présenté comme « une nouvelle voix du roman noir américain », inscrit son intrigue dans les lieux où il vit et ses personnages pourraient être ses voisins. Authenticité garantie.
Nous voici dans l’Arkansas, au sein des monts Ozarks. La région n’est pas franchement touristique, et la crise économique ne l’a pas épargnée, réveillant au passage des mentalités ultra conservatrices et survivalistes.
A Taggart Jeremiah Fitzjurls tient une casse : des véhicules accidentés ou hors d’usage s’entassent en attendant de passer par la broyeuse, sous la bonne garde de « La Royauté », une meute de chiens presque sauvages, qui patrouille la nuit pour empêcher tout intrusion. Jeremiah est un veteran de la guerre du Vietnam. Il est rentré avec un syndrome post traumatique qu’il a soigné à sa façon, en buvant des litres de bourbon… Il élève seul Joanna sa petite fille. Pour elle, il cessé de boire, brutalement et totalement. Il lui a tout appris, notamment comment se défendre car à Taggart, le nom de Fitzjurls est marqué. Jake, le fils de Jeremiah, et le père de Jo, un garçon prometteur, croupit en prison depuis 16 ans, et pour le restant de ses jours… Et dans les montagnes, la famille Ledford n’a rien oublié de ce qui s’est passé il y a 16 ans. Le patriarche, un suprémaciste affilié au KKK, aidé par son fils, ourdit une terrible vengeance dont Jo va devenir l’enjeu.
Thriller noir et violent ce roman ne laisse aucun répis au lecteur. L’auteur a construit une intrigue crédible à travers des personnages qu’il est parvenu à ne pas rendre trop manichéens (le danger était grand !). Au fil des pages, la dramaturgie s’installe, la tension monte… Le récit est intense, empreint de violence, et le suspens est préservé jusqu’à la fin (un petit bémol sur les toutes dernières pages…).
Eli Cranor, un auteur dont je vais guetter les prochaines parutions (petit message à l’éditeur : à quand la traduction du premier roman « Don't Know Tough » qui a obtenu le Prix Edgar Poe du meilleur premier roman d’un auteur américain en 2023 ?).
#chiensdesorzarks #NetGalleyFrance
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...