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Ils pensaient s'être séparés « intelligemment ». Ils avaient, en tout cas, trouvé un accord : ils habiteraient à tour de rôle avec leurs enfants dans leur belle demeure de Trinity Avenue, dans le sud de Londres. Mais l'histoire a mal tourné. Très mal tourné.
Un jour d'hiver, en rentrant chez elle, Fiona Lawson tombe sur des déménageurs. Tous ses meubles ont disparu, il y a des gens dans sa maison - un couple qu'elle n'a jamais vu lui annonce qu'il en est le nouveau propriétaire. Fiona essaie immédiatement de joindre son mari, mais son numéro est hors service. Et ses enfants, eux aussi, ont disparu. Cauchemar éveillé ? Cela ne fait que commencer !
Entre Desperate Housewives et Les Apparences, Chez nous est un thriller redoutablement addictif, qui tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
Londres, vendredi 13 janvier 2017, une mauvaise journée annonciatrice d’une descente aux enfers pour Fi (Fiona) Lawson, mère de deux enfants Harry et Leo. Une vie bien agréable dans un quartier huppé, sans trop de soucis où les habitants se connaissent et organisent des soirées communes. Propriétaire avec son ex-mari Abraham (Bram)d’une splendide et confortable maison d’environ deux millions de livre sterling. Fi rentre chez elle, et aperçoit un camion de déménagement devant son portail ; il s’agit sans doute d’une erreur, d’un problème de stationnement ! Que nenni, sa maison est vide non seulement des biens immobiliers, mais Bram et ses enfants sont absents, disparus, envolés...Elle discute de façon véhémente auprès des époux Vaughan (installés dans la maison)en leur demandant des comptes et surtout de quitter la maison.
Ainsi débute l’incompréhension suivit du doute puis de la colère, et le risque potentiel d’une explosion de la cellule familiale. Ils n’ont jamais signé d’acte de vente ! Comment a pu se créer ce quiproquo, cette absurde présence d’étrangers dans son nid douillet ? Un commencement d’un thriller qui pose beaucoup de questions, et qui vont s’accélérer en permanence, car tous les personnages cachent toujours une partie sombre, et pour certains un noir abyssal, une personnalité infâme et laide. Il serait dommageable de donner de plus amples détails ; la lecture s’effectue facilement, avec des chapitres à plusieurs voix mais courts, qui amènent à sentir l’effroi, la peur sans compter l’ignominie, la dureté et l’inénarrable goût du lucre pour d’autres. Les pages tournent rapidement, par le besoin de visualiser la mère dans sa quête de vérité, quelle qu’elle soit. Un suspense chatoyant, une vraisemblance des faits pour le début qui paradoxalement devient un peu chimérique vers l’épilogue. Une fable, non, une morale peut-être, se connaître soi-même est déjà difficile alors ceux qui nous entourent...Faire confiance n’abolit pas la contradiction et l’observance d’explications rationnelles.
Louise Candlish, traite avec psychologie ses personnages, où chacun peut se retrouver dans son home sweet home. Un très bon moment d’évasion en Grande-Bretagne ; attention cependant une fois dans les bras de l’énigme, cher lecteur, vous ne pourrez échapper à une insomnie. Une haletante découverte de littérature anglaise.
Londres, vendredi 13 janvier 2017. Fi (Fiona) Lawson vit un cauchemar éveillé. Alors qu’elle vivait avec ses deux garçons (en garde alternée) dans une belle et grande maison, son ex mari (Bram) a sournoisement profité de son tour de temps d’occupation avec ses fils pour la vider et la vendre à la famille Vaughan … (alors que Fi se trouvait dans un appartement en location qu’ils se partageaient également durant leur semaine de « célibat ») Et cette sombre découverte tourne à l’horreur lorsque Fi apprend que ses fils (Léo, neuf ans et Harry, huit ans) ne sont pas allés à l’école ce jour-là ! Où se trouvent donc leur père et les enfants ? …
Fi a demandé le divorce l’année précédente, lassée des incartades de ce mari, volage et inconséquent. Elle explique sa version des faits (sur un site internet) dédié aux victimes d’escroqueries de tous genres … Bram Lawson, lui, raconte (sur un document word) sa triste histoire (le lecteur en connaitra la raison à la fin de l’intrigue) L’auteure laissant ainsi – de façon fort habile – le doute planer … Et la possibilité, à chacun d’entre nous, de se faire sa propre opinion sur la question, au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue …
Un bon thriller, plutôt bien construit (qui peut paraitre un peu long aux impatients …) et au scénario également très bien orchestré. Très agréable moment de lecture !
Dès les premières pages vous serez pris au piège dans ce complot démoniaque ! Louise Candlish propose là un vrai "page turner" diablement ficelé. Peurs, mensonges, infidélités, malversations composent un cocktail détonnant !
Et surtout c'est une descente aux enfers pour Bram, un homme dont les agissements inconsidérés ont des conséquences terribles, le hasard n'aurait pas pu être plus cruel pour lui et sa famille !
Voilà une sombre histoire qui pourrait bien donner des idées à quelques escrocs !
Imaginez un peu : vous vous absentez quelques jours et au retour votre maison a été vendue par votre mari, un mari qui a disparu !
C'est ce qui arrive à Fiona. ! Certes, elle et Bram sont séparés mais ont décidé de vivre en alternance dans leur magnifique maison d'un quartier huppé de Londres, ceci afin d'épargner leurs deux jeunes fils.
Fiona ( Fi) est rigoureuse, prudente. Elle ne parvient pas à croire Bram capable d'un telle ignominie ! Bram aime les siens mais il est volage, appréciant les alcools forts et la vitesse.
Tout leur réussissait et un grain de sable a tout fait dérailler ou plutôt la conduite de Bram l'a plongé dans un engrenage machiavélique .
Volontairement le rythme est lent, ainsi le calvaire des intéressés nous semble d'autant plus insupportable. Les chapitres sont courts et captivants, on va de découverte en sidération, de "Charybde en Scylla"
L'auteure jongle habilement entre deux périodes et trois narrations dont les deux versions des époux qu'ils relatent via le net. Amis, voisins et inconnus gravitent autour du couple, les aident-ils ou les brisent-ils?
Je ne peux pas en dévoiler plus tant le suspens est prenant et ce, jusqu'au dénouement. Vous en aurez le souffle coupé !
je ne connaissais pas cet auteure, c'est une belle decouverte
Sud de Londres, Trinity avenue, un quartier propre sur soi où l’on s’extasie d’avoir eu cette chance incroyable de pouvoir s’y offrir un toit et une vie de famille qui fleure bon le savon et les goûters faits maison, tandis que d’autres doivent se contenter d’en sillonner les trottoirs en rêvant qu’un jour, peut-être, ils auront eux aussi leur magnolia sous leur fenêtre et leur Audi devant leur porte. Et n’allez pas penser que les habitants soient des pisse-vinaigre revêches, non, aucun ne rechigne à faire un petit détour par le pub du quartier ou à partir en virée « les femmes et les enfants (et le gin artisanal !) d’abord ! ». Mais, boire ou conduire, Bram a choisi de faire tout sans modération, ce qui lui vaudra, ainsi qu’à son épouse Fi, des sorties de route aux retombées plus douloureuses qu’une gueule de bois.
Écrit comme le témoignage en miroir de Bram et de Fiona, Chez nous s’articule autour du vendredi 13 janvier 2017 dans leur maison de Trinity avenue, le jour et le lieu où tout bascule, où s’ouvre sous leurs pieds un gouffre creusé par chacun de leurs manquements ou de leurs aveuglements. Louise Candlish, nous apprend Wikipedia, a débuté sa carrière d’écrivain entre romans sentimentaux et sagas familiales, elle manie donc à merveille rouages et emboîtements, de ceux qui créent les nœuds les plus inextricables, les destins les plus pathétiques. Elle est diabolique.
Terminé fiévreusement lors d’une nuit d’insomnie (mais avais-je réellement l’intention de dormir SANS l’avoir terminé ?), chez nous est un roman sables-mouvants, une histoire dans laquelle on s’enfonce à peine glissé le premier regard, à l’image de Bram et Fi, un piège infernal qui resserre à bas bruit les mâchoires les plus puissantes qui soient sur les malheureux lecteurs séduits par ses airs de ne pas y toucher
J’ai découvert cette lecture sur un blog littéraire dont la chronique m’a beaucoup plu. Je ne connaissais ni l’auteur, ni la maison d’édition.
Je me suis donc lancée à l’aveugle mais non moins confiante!
Et ce que je peux dire c’est que je ne suis pas déçue. Je n’arrive pas vraiment à lui donner une catégorie, c’est complètement différent de mes autres lectures tant par le style d’écriture que par l’histoire en elle même.
Selon moi, il ne s’agit pas d’un thriller bien qu’il y ait une intrigue très bien ficelée, du suspens, des rebondissements, jusqu’au dénouement plutôt inattendu.
L’histoire se passe dans une banlieue de Londres très huppée, dans le style de Wisteria Lane pour ceux qui connaissent.
L’auteur nous pousse dans nos retranchements, nous forçant à nous poser des questions sur nos actes et les conséquences qui peuvent en découler. Il s’agit simplement ici d’une succession de mauvaises décisions qui font basculer la vie de Bram, le père de famille fautif mais également bien sur la vie de ses proches jusqu’au point de non retour.
Les protagonistes sont pris dans un enchevêtrement dont ils ne sortiront bien évidemment pas indemnes.
J’ai adoré me perdre dans les méandres de ce cauchemar éveillé sans fin qui ne m’a pas laissée indifférente. Les personnages sont très bien construits, l’intrigue est haletante et l’histoire peu commune.
Exactement ce qu'il me fallait comme lecture en ce moment !
En prenant comme idée de départ une situation originale et carrément effrayante, il faut le reconnaître, Louise Candlish nous offre un page-turner d'une efficacité redoutable.
Imaginez rentrer chez vous un beau matin et découvrir que des inconnus sont en train d'emménager car votre mari leur a vendu votre maison.
C'est ce qui arrive à Fiona, alors que tout (ou presque) roulait pour elle : un travail satisfaisant, deux enfants en bonne santé, une belle maison dans un quartier bourgeois de la banlieue de Londres. Petite épine dans le pied toutefois : Fi a un mari, Bram, plutôt très beau mais volage à l'occasion et parfois porté sur la boisson ; un peu embêtant tout ça. C'est pourquoi elle décide de s'en séparer, et on la comprend.
Petit à petit, entre un podcast enregistré par Fiona pour raconter son histoire et une confession fleuve de Bram, nous allons comprendre comment ils en sont arrivés là. La narration est originale et intéressante, et les personnages criants de réalisme. Fiona, bien que victime (#VictimeFi), est parfois horripilante à force de bien-pensance, et on a envie d'attraper Bram par les épaules pour le secouer un bon coup ! (#coward)
J'ai été séduite par l'habileté de la construction du roman ainsi que par l'ingéniosité de la romancière. En effet, tous les éléments finissent par se recouper de manière très fluide.
J'ai vu venir deux petits twists mais ce n'est même pas une critique, j'ai bien aimé avoir l'esprit en ébullition : "Serait-ce possible que... ? Nooooonnn ?!? Mais siiiiiii !!!".
Et la fin m'a clairement soufflée, je ne l'avais pas pressentie du tout.
Il s'agit ici du premier roman que j'ai acheté post-confinement. Je voulais un thriller récent et celui-ci me faisait de l'oeil, bien mis en avant sur la table d'une grande librairie de ma ville.
Bram et Fi, couple de quadragénaire marié depuis un bon bout de temps, se séparent. Parents de deux garçons, ils décident, pour ne pas bousculer leurs enfants, de conserver leur nid douillet où ils vivront à tour de rôle. Cela leur semble la combinaison parfaite pour ne pas perdre non plus leur bel investissement dans un des quartiers les plus huppés de Londres.
Un jour de janvier, en rentrant chez elle, Fi se rencontre que des inconnus sont en train d'emménager dans sa belle baraque. Cela ne peut être qu'une erreur, une blague. Sauf que… Sauf qu'ils possèdent un acte de vente en bonne et due forme; sauf que Bram est injoignable. Et s'il l'avait tout simplement vendue sans le lui dire afin de partir avec le pognon et refaire sa vie ailleurs?
Le bandeau du roman indique que c'est un mélange entre Les Apparences de Gillian Flynn et Desperate Housewives. Je comprends la comparaison pour la dernière même si je ne suis pas véritablement d'accord. Quant aux Apparences, en effet, la structure du roman y fait sacrément penser avec les points de vue alternatifs entre Bram, via un témoignage Word, et Fi, par le biais d'un podcast, sans oublier le fameux "jour où". Rien de bien original en soi mais terriblement efficace.
L'écriture est juste et le suspense bien mené même si je trouve que ça manque parfois de finesse et qu'il y a aussi de sacrées longueurs à certains endroits. Bon point pour la toute toute toute fin même si, encore, je trouve que c'est assez maladroit dans la façon de l'amener. J'aurais pu être sur le c.. mais je me suis juste dit "ah ouais, d'accord, d'accord".
En résumé, un bon thriller domestique qui fait le job sans pour autant être sensationnel.
Récemment séparée du père de ses deux enfants, Fi est également propriétaire avec lui d’une belle maison bien cotée dans un quartier prisé de Londres. Leur deux enfants occupent en permanence la maison et son ex Bram et elle y passe une semaine sur deux, c’est un nouveau système de garde partagé qui semble leur convenir. Un vendredi après-midi, Fi arrive dans sa rue et découvre ébahie que des étrangers sont en train d’emménager dans la maison, que ses meubles et ses affaires ont disparus, Bram est introuvable et les enfants ne sont pas à l’école. Désemparée, Fi comprend vite que son ex à fait un faux en écriture et vendu la maison, puis s’est volatilisé. Ils étaient marié depuis plus de 10 ans et la séparation se passait plutôt bien, rien ne justifie une escroquerie de ca calibre, du moins en apparence. J’avais entendu parler de ce roman sur Europe 1 et ce n’est pas la première fois que le chroniqueur littéraire de cette radio donne des conseils judicieux pour faire découvrir des romans étonnants. Ici, il s’agit d’un thriller britannique original dans la forme comme sur le fond. Dans la forme déjà, les chapitres racontant le fameux vendredi 13 janvier 2017 (la découverte du pot aux roses et ses suites) s’alternent avec un long double flash back : Fi raconte son histoire dans un postcast à la mode (ses interventions sont commentées par des post twitters des auditeurs, qui sonnent justes : péremptoires moralisateurs et moqueurs) et puis dans un document Word et dans la foulée, Bram raconte sa version des mêmes faits. Nous avons donc les deux versions des faits passés, les uns éclairant les autres. Sur le fond, c’est une peinture sans concession du couple et de ses mécanismes autodestructeurs. Fi semble de bonne foi, victime naïve et parfaite d’une escroquerie incompréhensible. Bram de son côté est loin d’être un mari parfait : une erreur entrainant un mensonge va en provoquer un encore plus gros, puis un autre encore plus gros et très vite, cette homme ordinaire est pris au piège du cauchemar de ses propres lâchetés et de ses propres dissimulations. Là où le roman est pertinent, c’est qu’au final, dans les derniers chapitres, celui qui commet le pire n’est pas forcement celui qu’on pensait en être capable. On se laisse surprendre par l’intrigue, très crédible et assez du coup, assez flippante : L’enchainement des faits ressemble à un piège qui se referme imparablement sur le pauvre Bram, certains rebondissements sont un peu plus faciles à deviner que d’autres mais dans l’ensemble, c’est redoutable d’efficacité et difficile à lâcher. On s’attache à Fi, on a pitié d’elle, on s’attache à Bram, on finit par avoir presque plus pitié de lui tellement ce qui lui arrive semble sans issue. La fin est assez noire, un peu sèche et presque frustrante. C’est une belle découverte que ce roman de Louise Candlish, et je le recommande vivement aux amateurs de thrillers psychologiques. La quatrième de couverture évoque « Les Apparences » de Gillian Flynn et c’est vrai que « Chez Nous » lui emprunte son thème central : l’enfer du couple, et la tension psychologique de l’intrigue, tellement épaisse par moment qu’on pourrait la couper avec un couteau !
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