Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
George Sand n'est que passions multiples et contradictoires : passion du travail et passion du plaisir qu'elle nomme pudiquement «un embrasement céleste». Passion pour son fils, Maurice, et passion pour ses amants qu'elle considère comme autant d'enfants. Passion pour la liberté et passion pour l'esclavage. Passion des voyages qui l'entraînent en Italie ou en Espagne, et passion pour son refuge de Nohant. Passion pour les idées et pour les hommes, et, parfois, pour les femmes, quand cette femme, comme une Marie Dorval, incarne en sa personne le théâtre romantique. Séduisante comme Natalie Barney, intrépide comme Alexandra David-Neel, cousine par alliance de ma chère Marie-Antoinette, George Sand avait tout pour me devenir également chère, et elle l'est devenue depuis que j'ai lu, en 1964, le premier volume de sa Correspondance éditée par Georges Lubin. Vingt-quatre ont suivi, et, de ces lettres, naissent des évidences qui détruisent bien des légendes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !