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Kate est reporter de guerre et souffre de stress posttraumatique. À cause, entre autres, d'un enfant qu'elle n'a pas pu sauver à Alep.
Quand elle rentre à Herne Bay pour les obsèques de sa mère, Kate se souvient de cet endroit où tout allait bien jusqu'à la mort de David, son petit frère. Un accident, dira-t-on. Ensuite plus rien n'a jamais été pareil. Leur père est devenu violent. Leur mère a perdu la raison. Puis sa soeur, Sally, a sombré elle aussi, malgré l'aide de son mari, Paul. Dès son retour dans la maison de sa mère, Kate se sent oppressée et abuse des somnifères. Elle entend un petit garçon crier la nuit chez les voisins et ne sait plus ce qui est réel ou le fruit de son imagination torturée. Alors elle prévient Paul et Sally qui ne la croient pas, la police non plus, il n'y a pas d'enfant chez la voisine qui vit seule. Pourtant elle l'a vu. Dans le jardin d'à côté. Elle sait qu'il existe...
Il m'est difficile de donner mon avis sur ce livre. En fait, j'ai beaucoup aimé la psychologie du personnage principale, Kate et de sa soeur Sally. Deux soeurs qui ont chacune leurs blessures ! Mais je suis un peu déçue de la fin ... J'aurais voulu une autre explication mais bon je respecte le choix de l'autrice.
Kate souffre de stress post-traumatique du à ce qu'elle a vécu au cours de ses reportages de guerre.
Suite au décès de sa mère elle revient dans la maison familiale et elle revit son enfance, la mort de son petit frère qui a détruit la famille.
Elle dort mal se bourre d'antidépresseurs, de somnifères et se sent de plus en plus mal .
De plus la nuit elle entend pleurer un petit garçon et le voit sur la pelouse de la maison voisine mais quand elle en parle autour d'elle personne ne la croit car tout le monde pense que c'est le drame vécu lors d'un de ses reportages qui en est la cause
Elle prévient également la police qui , ne la trouvant pas dans son état normal la confit à la psychologue de la Police qui va la soumettre à un interrogatoire musclé.
Un roman prenant, palpitant à la limite de l'angoisse.
Ceux qui te mentent est le premier roman, très prometteur de Nuala Ellwood. On y suit Kate, grand reporter qui revient d'Alep et soufffre d'un choc post-traumatique. Suite au décès de sa mère, elle s'installe dans la maison de son enfance où elle entend des cris, voit un petit garçon dans le jardin des voisins. Entre l'alcool et les médicaments, Kate a-t-elle des hallucinations ? Les chapitres alternent entre le temps de sa garde-à-vue (suite à un évènement qu'on connaîtra plus tard) pendant laquelle elle est interrogée par un médecin qui doit juger de son état psychologique, et son séjour à Herne Bay.
En parallèle, on suit sa soeur Sally, alcoolique depuis de très nombreuses années, mais dont le mari Paul est toujours présent à ses côtés. Les deux soeurs ont été élevés dans un cadre familial violent, avec un père alcoolique, et des non-dits quant à la mort de leur petit frère. Kate et Sally ont une relation extrêmement compliquée suite à cette enfance difficile qui a causé beaucoup de dégâts psychologiques et les a éloignées l'une de l'autre.
Plusieurs rebondissements permettent d'entretenir le suspense tout au long de l'intrigue : des révélations telles les bombardements qu'a vécus Kate à Alep et qui hantent ses nuits.
Pour résumer, j'ai beaucoup aimé l'ambiance qui règne dans ce roman. J'ai trouvé qu'il était dans la même veine que La fille du train de Paula Hawkins Un bon premier roman, et un bon thriller psychologique. La fin est très surprenante ! Toutefois, il m'aura manqué un petit quelque chose pour en faire une très bonne lecture : la phrase qui figure sur la couverture a orienté ma lecture et j'avais deviné qui était le manipulateur assez rapidement.
Merci aux éditions Michel Lafon et au site Netgalley de m'avoir permis de lire ce livre en avant-première.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/02/08/ceux-qui-te-mentent-nuala-ellwood/
https://www.aupresdeslivres.fr/Ceux-qui-te-mentent-de-Nuala-Ellwood
J’ai dévoré ce roman en très peu de temps. C’est bien écrit, fluide, rythmé, et en même temps, il y a une certaine lenteur au niveau du temps qui s’écoule. Il s’agit d’un thriller psychologique. L’auteur nous mène en bateau de bout en bout. Le roman est raconté au présent et à la première personne, mais aussi multivoix.
L’histoire de Kate est prenante, son personnage a rapidement déclenché de l’empathie. Reporter de guerre, ces derniers mois ont été très difficiles et le retour dans la maison familiale ne va pas être de tout repos. Elle replonge dans ses souvenirs et son passé familial tumultueux, avec un père alcoolique et les violences que cela engendrait. Il y a aussi les relations difficiles qu’elle entretient avec sa sœur. Seul son beau-frère semble comprendre sa situation. Kate est pourtant une personne forte, qui a du caractère, mais est totalement déséquilibrée.
Sally est encore plus mal en point que sa sœur. Alcoolique, elle a poussé, par son comportement, sa fille de seize ans à fuir.
Petit à petit, un puzzle se construit sous nos yeux jusqu’au dénouement, et c’est assez réussi. Guerre, alcool, violence conjugale, secrets de famille et mensonges sont au coeur de ce roman.
À lire !
Un thriller qui traite du stress post-traumatique.
Un résumé qui promet une tourmente psychologique comme j’aime.
Il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter.
Une histoire qui m’a touché, où je me suis dit « oh pu*** de m**** c’est dingue! ».
Et une fois la dernière page tournée, une sensation de vide.
Vous l’avez sûrement compris dans les premières lignes mais j’ai adoré Ceux qui te mentent.
Pourtant c’était assez difficile au début car j’avais un rythme assez décousu donc pour suivre l’histoire ce n’était pas très facile alors que dès les premières lignes les « pourquoi », « comment » surgissent dans votre esprit comme un raz-de-marée. Et ce n’est pas près de se calmer, loin de là ! C’est même une sacrée houle qui s’abat.
C’est en tout cas la première impression que j’ai eu et qui n’a fait que se confirmer tout au long de ma lecture. Mais surtout une lecture qui devient de plus en plus addictive au fil des pages et que c’est bon ! J’ai ressenti comme un sentiment d’urgence à comprendre ces personnages que nous présentent l’auteure, à connaître davantage leurs vies, leurs blessures, leur passé, tout…
L’empathie m’a enveloppé tel un manteau et ne m’a pas quitté jusqu’à la fin.
Notamment parce que le thème de la guerre est abordée et qu’il fait malheureusement partie de notre quotidien, mais également par la détresse de Kate à son retour d’Alep. J’ai ressenti jusqu’au plus profond de mes entrailles ce que vit Kate mais surtout les conséquences qu’ont eu sur elle les évènements de son dernier voyage.
Parce que même en tant que reporter de guerre, elle est loin d’être épargnée par ce qu’elle voit au quotidien, sur le terrain.
Certes, nous en apprenons par petits bouts, lorsqu’elle a ses « visions » liées à son stress post-traumatique mais également lorsqu’elle se rappelle de ce qu’il s’est passé à Alep et encore une fois, des conséquences que cela a engendré à ce jour. Tout ce côté reporter de guerre, traumatisme, les scènes très imagées sont comme des fissures qui constitue le personnage mais également l’histoire.
Parce qu’après tout, l’enfant qu’elle voit est-il réel ou invente-t-elle ces choses ?
C’est dans ce tourment d’indécisions que l’auteure nous met et surtout nous laisse. En effet, avec les flash-backs et le moment présent, j’ai eu cette sensation d’avancer à petit pas et du coup d’être confiner dans les incertitudes de Kate et la vie qu’elle a laissé en Angletterre, notamment à Herne Bay, où vit encore sa sœur et son beau-frère. Je me suis sentie enlisée avec elle dans ce désespoir latent dont elle essaie de se défaire tant cela peut impacter son quotidien.
Et puis on apprend à connaître chaque personnage, principalement Kate et Sally. Et encore une fois, j’ai trouvé que Sally avait vraiment quelque chose à apporter.
Que je le dise dès maintenant, on apprend très vite qu’elle est alcoolique et quelque peu à la dérive. Habituellement, c’est le genre de comportement qui m’horripile, encore plus lorsque c’est le personnage principal. Mais pour le coup, il y a ce p’tit truc qui fait que c’était supportable et que je n’ai pas eu envie de lui claquer des baffes dès le début.
Elle ne m’a pas laissé indifférente, je l’ai même apprécié sur certains aspects, notamment lorsqu’on en apprend plus sur son enfance, avec Kate, qui n’a pas été la plus gaie du monde. Quand je vous dit, le sentiment d’urgence d’en savoir plus sur tout le monde, c’est vraiment une sensation qui m’a collé à la peau tout du long tant elle permet de mieux comprendre certains actes, certains comportements.
Et puis, plus on en apprend, plus on en redemande. Et surtout les petits turn-over qui sont mis en douceur mais qui vous feront l’effet d’un coup dans la poitrine… Il m’ont mis dans des états… parce que même si des hypothèses se forment dans ma tête, la plume de l’auteur est diablement efficace.
Alors attention, il ne faut pas s’attendre à de l’action à tout bout de champs. Non là ce serait plutôt démêler le vrai du faux, une angoisse latente qui monte crescendo jusqu’à atteindre le point culminant. C’est aussi voir la psychologie de chaque personnage et les répercussions que cela a sur leur quotidien. C’est ce sentiment d’impuissance face à ce qu’à vu Kate en Syrie, face à ce que vit Paul au quotidien au côté de Sally, et ce que cette dernière s’inflige sans pouvoir s’arrêter. Ce sont toutes ces petites choses qui crée une atmosphère particulière qui ne vous lâchera pas jusqu’à la fin… Surtout à la fin!
Et quelle fin ! J’ai adoré. Il n’y a pas d’autres mots. Je ne veux pas en dire plus mais le premier ressenti qui m’est venue c’était la jubilation. Vraiment. Rien que d’écrire mon avis j’en ai encore le sourire aux lèvres. Nuala Ellwood nous a fait un coup de maître comme j’aime et juste pour ça je ressors le « oh purée de petit pois c’est un truc de dingue! ». (remplacez les noms de plats parce ce que vous voulez bien entendu :p).
En bref, un livre « truc de dingue », qui vous fera ressentir tout plein de choses. Une intrigue finement menée, qui va vous donner envie de tourner les pages jusqu’à la dernière.
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