"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Trois femmes. Trois générations. Trois histoires d'amour.
Justine (la fille), Catherine (la mère) et Liliane (la grand-mère) sont réunies en famille autour de la traditionnelle galette des rois. Et l'ambiance familiale n'est pas au beau fixe.
Liliane, habituellement si joviale, semble fatiguée et soucieuse. Pourquoi est-elle si préoccupée ? Qui donc occupe son esprit ?
Catherine, bien que maîtresse de maison, est ailleurs : un collègue de travail l'obsède. Mais osera-t-elle trahir ses principes et son mari, Patrice ? Et affrontera-t-elle le regard des autres, notamment celui de cette mère qu'elle redoute tant ?
Justine, elle, n'est plus très sûre d'aimer son jules, Benjamin. Elle n'est plus très sûre de rien, d'ailleurs. Parviendra-t-elle un jour à s'entendre avec une mère si distante ? Et que cache mamie Liliane ?
Justine fera tout pour percer le secret de sa grand-mère : elle ignore encore jusqu'où cette enquête amoureuse la mènera...
Et si, dans cette histoire, chaque femme avait besoin de l'autre pour avancer, pardonner, et aimer ?
"Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver" de Sonia Dagotor est un roman généreux qui nous plonge au cœur des pensées et des aventures de trois femmes. On découvre Justine, Liliane et Catherine, trois personnages aux personnalités franches et passionnées. Les pages défilent à une vitesse folle, portées par un humour décontracté et des dialogues espiègles qui nous font sourire et nous émouvoir.
L'histoire explore les conflits intérieurs de ces trois femmes avec malice et truculence. On se laisse facilement fondre dans le jeu des confidences et on se réjouit de dissoudre les préjugés. L'auteure aborde des thèmes comme l'attirance, l'amour et la confusion, et nous invite à remettre en question nos a priori.
La relation entre Justine et Liliane est particulièrement touchante et amusante. Malgré leur différence d'âge, elles partagent une complicité tendre et vivent une expérience forte et inédite. De son côté, Catherine, avec ses petits délits, ne laisse pas indifférent. Les rôles sont savoureusement inversés : la mère se comporte comme une midinette tandis que la fille grandit sous les conseils avisés de sa grand-mère. Les malentendus se dissipent, les silences sont explorés et les liens se resserrent.
L'écriture de Sonia Dagotor est fluide, drôle, tendre et enjouée. Elle transmet de belles valeurs centrées sur le pardon, l'écoute et la sincérité. Ce roman sensible et pétillant réconcilie les cœurs éperdument. La description des trois générations de femmes aux prises avec l'amour, la culpabilité et la possibilité du bonheur est captivante et touchante.
"Ceux qui s'aiment finissent toujours par se retrouver" est un roman qui se dévore avec plaisir. Il nous offre un voyage au cœur de l'intimité de trois femmes attachantes, nous faisant rire, réfléchir et nous émouvoir. Une lecture à recommander vivement !
Sélection Prix des Lecteurs 2021
Liliane, la grand-mère, Catherine, la mère et Justine, la petite fille sont toutes les trois à un tournant de leur vie amoureuse. Car c’est bien connu, il n’y a pas d’âge pour l’amour…
Deuxième roman « feel good » en lice pour le prix des lecteurs du livre de poche, je ne vais pas tant m’interroger sur la légitimité de ce genre de roman dans les prix littéraires (au risque de ne pas être totalement objective) mais tenter de le chroniquer comme n’importe quel autre livre.
L’idée d’une histoire sur trois générations m’a plu et l’effet page-turner a fonctionné sur moi, allongée confortablement sur mon transat… Ma lecture se déroulait plutôt bien jusqu’à l’épisode de la médium sortie de nulle part, tel un deus ex-machina. Je m’explique : ce n’est pas tant le recours à un médium qui m’a dérangé mais le côté expéditif pour dénouer la situation.
Dans ce roman choral, les trois protagonistes s'expriment à tour de rôle à la première personne du singulier. Cependant, le procédé m’a paru quelque peu superficiel car les personnages semblent parler d'une même voix. Dès lors, l’auteure insiste sur les rhumatismes de la grand-mère et le côté hyper-connecté de sa petite fille. Le seul personnage qui ne "sonne" pas faux est Catherine, la mère en pleine crise de la cinquantaine. Bref, j’aurai préféré un narration à la troisième personne.
Pour conclure, une lecture agréable certes mais un peu trop légère… comme le fait de mentionner la place du Capitole au détour d’une phrase pour situer l’action à Toulouse ( je mets de côté la référence à la chocolatine pour pain au chocolat ) !
Deuxième roman « feel good » lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche, un genre littéraire qui est aux antipodes de mes goûts personnels. Ce livre semble très apprécié par les amateurs de feel good, et mon avis ne sera donc pas représentatif car je n'aurais jamais lu ce roman de mon propre chef si je n'avais pas fait partie du jury du prix des lecteurs.
Encore une fois, je respecte le travail de l'auteur et son public, et je pense que le fait d'apprécier un livre ou non dépend de ce que chacun recherche dans ses lectures, de ses motivations personnelles.
Pour ma part, dans mes lectures j'attends d'être captivée par l'histoire, j'ai besoin de ressentir des émotions fortes, qui me remuent et me questionnent, et j'aime lorsque l'écriture est belle, sensible et puissante.
Quand ces éléments sont absents (toujours de mon point de vue personnel), mon intérêt s'émousse vite, je ne ressens rien à part de l'agacement et l'envie d'en finir au plus vite.
Ce roman truffé de bons sentiments et centré sur la vie sentimentale de trois femmes de trois générations ne m'a pas du tout touchée.
Je me suis forcée à aller au bout de cette lecture car je ne veux abandonner aucun livre lu dans le cadre de ce prix des lecteurs, mais c'est avec soulagement que je l'ai terminé et que je passe au suivant !
sympa, sans plus!
Je ne sais pas pourquoi je n 'ai pas du tout adhéré à ce livre!
le ton m'a semblé faux dès le début, l'ambiance faite pour accrocher m'a fait bondir!
Bref, il en faut pour tous les gouts!! comme les couleurs!
Je tiens à remercier Sonia Dagotor et les éditions Cherche Midi pour l’envoi de ce livre.
Après le succès de » Sortez-moi de là ! « , Sonia Dagotor revient avec un nouveau roman, » Ceux qui s’aiment finissent toujours par se retrouver « publié aux éditions Cherche Midi au printemps dernier.
Tout débute par un banal déjeuner dominical chez Catherine et Patrice en région toulousaine. Justine, leur fille âgée de 22 ans, s’aperçoit que mamie Liliane n’est pas dans son état habituel. Elle semble préoccupée…
Veuve depuis quelques années, Liliane fait d’étranges rêves ces derniers temps, faisant resurgir de douloureux souvenirs du passé…
p. 31 : » Ma petite-fille ignore que j’ai aimé très fort un homme, autrefois. Un musicien, un violoniste. Il était l’homme de ma vie. «
Justine profite d’une dispute avec son petit ami du moment pour emménager quelques jours chez sa grand-mère. Ainsi, elle l’aura à l’œil et pourra découvrir ce qui la soucie tant.
p. 27 : » Dis, Mamie, comment as-tu su que Papi était l’homme de ta vie ? «
Pendant ce temps, Catherine, la fille de Liliane et maman de Justine se sent de plus en plus attirée par son meilleur ami et collègue Pierre. Bien que son couple bat de l’aile, elle ne souhaite pas tromper Patrice. Si elle ne semble plus ressentir d’amour pour lui, elle le respecte néanmoins et ne souhaite en aucun cas le faire souffrir. Mais cette situation est de plus en plus difficile à gérer. Elle ne pourra pas réprimer longtemps cette attirance…
La présence de Justine auprès de Liliane lui fait un bien fou ! Elle se sent tellement plus complice avec sa petite-fille qu’avec sa propre fille ! Elle le regrette pourtant mais ne sait comment lui avouer… Il faut dire que sa relation avec Catherine est plutôt tendue.
Entre ses cours à la fac, les appels de son petit ami et le comportement étrange de sa mère, Justine va découvrir le secret de sa grand-mère. Un secret bouleversant qui va conduire les deux femmes dans une quête inattendue…
Bien qu’un tantinet idyllique, ce roman choral est une jolie leçon de vie dans lequel les relations intergénérationnelles sont complexes mais attendrissantes. Il est le reflet d’une société où la pudeur toujours de mise dans de nombreuses familles, au risque de créer de nombreuses incompréhensions et de lourds silences. Sonia Dagotor nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour une main tendue, un mot ou un geste tendre pour renouer un lien. Ces trois portraits de femmes qui se soutiennent mutuellement dans les épreuves est émouvant. J’ai été bien plus réceptive et touchée par cette histoire qu’à la lecture du précédent roman » Sortez-moi de là ! « Une lecture estivale idéale que je vous recommande !
« Quand quelqu’un tombe amoureux de vous, vraiment amoureux, c’est une magie. » Simone de Beauvoir
C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé la plume vive et moderne de Sonia Dagotor (j’avais tout particulièrement adoré Sortez-moi de là, Tout peut arriver ou presque et Un anniversaire au poil) !
Un roman qui, comme les autres, ne m’a pas déçue !
Une histoire truculente, toujours de l’humour mais surtout beaucoup d'émotion à l’état brut. Alors, que demander de plus ?
Eh bien, des personnages très attachants, un roman qui nous parle et nous fait réfléchir, profond et puissant à la fois.
Des thématiques essentielles dans notre société en crise : la famille, l’amour, les secrets, le pardon et les choix que nous devons tous, à un moment ou un autre, faire pour avancer.
On comprend de mieux en mieux depuis quelques années l'importance des choses cachées dans une famille, des non-dits et des travestissements, leur impact mystérieux qui, tel un empoisonnement ignoré, peut peser sur le destin de plusieurs générations.
Culpabilité, décisions erronées, anxiété incomprise, incapacité à profiter des occasions ... Nos trois protagonistes, si semblables, si différentes, si attachantes, forgées aussi par leur époque et leur éducation, parviendront-elles à eviter ces écueils, et au bout de quelles révélations ?
Vous serez pressés de le découvrir ...
Il est touchant aussi de constater que c'est la jeune génération, la "relève" qui ose lever le voile, par amour et parce qu'elle ignore la peur.
Merci Sonia pour cette parenthèse enchantée !
Lors du traditionnel et sempiternel repas dominical, Justine s'inquiète pour sa grand-mère Liliane qui a l'air préoccupée, tandis que sa mère Catherine peste intérieurement de devoir tout gérer. Chacune d'elles perdues dans leurs pensées, ne savent pas encore qu'en libérant la parole, elles pourraient peut-être se comprendre et se rapprocher...
On plonge avec délice à l'intérieur de ce roman généreux. On se retrouve dans la tête de ces trois bouts de femme franches et passionnées. Leurs aventures nous font sourire, nous émeuvent.
On vit avec elles au cœur de leurs conflits intérieurs. C'est malicieux, truculent. Les pages défilent à toute vitesse avec beaucoup d'humour et de décontraction. Les dialogues sont espiègles, rafraîchissants. On se laisse fondre au jeu des confidences. On parle d'attirance, d'amour, de confusion. On est ravi de dissoudre les a priori.
La relation de Justine et Liliane nous amuse, nous touche. L'écart d'âge ne semble pas avoir de prise sur leurs rapports tendres et complices. Toutes les deux vont partager une expérience forte, émotionnelle et inédite qu'elles ne sont pas prêtes d'oublier. Quant à Catherine, ses humeurs en dents de scie, ses absences, ses états d'âmes et ses petits délits, ne lui disent pas merci. Les rôles sont délicieusement inversés : tandis que la mère se conduit comme une midinette, la fille prend du plomb dans l'aile sous les conseils avisés de sa grand-mère. Et contre toute attente, les malentendus se dissipent, les silences s'explorent, les liens se resserrent.
L'écriture est fluide, drôle, tendre, enjouée.
L'auteure nous transmet de belles valeurs fondées sur le pardon, l'écoute, la sincérité.
Un roman sensible, pétillant qui réconcilie les cœurs éperdument !
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