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« Ils ne pensent pas à mal et au fond ce sont des gens bien, notion que vous avez apprise par coeur même si ce sont des personnes que vous ne connaissez pas, qui ne se sont jamais mouillées pour vous et à qui vous hésiteriez longtemps à donner un rein même en sachant qu'ils en ont besoin. La famille. Finalement c'est un peu comme la religion : si ça n'existait pas, il y aurait moins de tarés. » Huis-clos familial tragi-comique, C'est maman qui a tué le Père Noël réunit pour les fêtes de fin d'année trois femmes issues de générations différentes, la grand-mère, la mère et la fille, chacune en proie à ses névroses, pas nécessairement compatibles avec celles des autres. Les squelettes sortent du placard tandis que tout le monde déballe sa hotte à l'occasion de la Nativité, et, comme le veut la coutume, ça sent le sapin.
Alexandra Varrin est l'auteur de Unplugged. Apprivoiser l'éphémère (2009), Omega et les animaux mécaniques (2010) et J'ai décidé de m'en foutre (2011), tous trois publiés aux Éditions Léo Scheer.
Une couverture beige mais élégante, en relief autour du titre et de l'auteur, un cadre fin pour les mettre en valeur, un titre choc et qui déjà nous rend extrêmement curieux du contenu du roman signé de la main de Alexandra Varrin (l'air sage, un tantinet sûre d'elle et un brin de regard provocateur sur le bordereau rouge mis en plus par l'éditeur) aux éditions Léo Scheer.
Alexandra Varrin frappe encore fort les esprits des lecteurs avec ce roman percutant, savamment écrit, à la limite peut-être de petits moments autobiographiques ou non. Elle ose le cru, l'intelligent, elle maîtrise le psychologique de ses personnages dans un huit clos particulier, elle nous tient en haleine avec une envie encore de récidiver un jour prochain. Sa touche singulière à elle c'est le maître de l'horreur, son auteur fétiche Stephen King mais si elle s'en inspire ou si elle nous le rappelle dans quelques citations, Alexandra montre surtout son style bien à elle. Elle n'est pas King juste une fan mais qui a un réel talent de romancière.
Et elle n'oublie rien, pas même les leçons de moral dans cet univers familial à la limite de la folie et du meurtre. Même le chat, qu'on oublie presque devient un élément primordial dans son intrigue... Et oui, si personne ne meurt mais que la limite du débordement est là, le chat rappelle alors que tout a une fin, même pour lui qui a neuf vies et qui tente d'en finir... Belle fin, belle chute.
Alors, c'est Maman qui a tué le Père Noël?
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