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Quand August et Irma comprennent que la politique rattrape toujours ceux qui s'en défendent, il est déjà trop tard pour survivre, mais encore temps de mourir libres. Le 13 juin 1936, un homme perdu dans la foule, sur le quai d'un chantier naval de Hambourg, refuse de saluer Hitler. Le 28 avril 1942, une femme fait partie du premier convoi des gazées de Ravensbrück. Ou comment une histoire d'amour devient une histoire d'insoumission.
Ce roman est leur tombeau, dédié aux vivants qui voudraient se souvenir de l'avenir.
Au départ une photo, mais pas n’importe laquelle, une photo incroyable d’un homme au milieu d’une foule subjuguée qui refuse le mouvement général.
Sur cette photo et quelques éléments historiques comme un squelette, l’auteure va ajouter la chair et les tripes de ses personnages comme un sculpteur modèle la glaise pour donner vie à la matière.
Cet homme dit non, non par conviction mais par amour car il refuse d’admettre que la politique peut lui interdire l’amour non seulement de sa femme mais également de ses enfants.
Des personnages très forts, broyés par l’histoire.
L’écriture est belle, je n’ai toutefois pas très bien saisi le lien avec le père de l’auteure, peut être quelque chose de trop personnel qui à mon sens reste obscur.
Le roman est très fort et bouleversant, une belle réussite.
Ce roman nous racontre une très belle histoire d'amour entre August, jeune allemand qui a refusé de saluer Hitler et Irma, jeune juive, à l'aube de la seconde guerre mondiale.
Amour qui leur est interdit mais qui sera néanmoins le combat de leur vie.
C'est dommage que la structure saccadée du roman ne m'ait pas permis de me plonger plus dans cette histoire, ce qui a eu pour conséquence l'abandon de la lecture à mi parcours.
Peux t'on romancer ce qui est innommable et que l'on n'a pas connu ? Mais doit on taire de tels actes ? Cet audacieux premier roman nous parle de deux héros qui ont vécu, dans les années 40, à Hambourg. Lui, August, jeune allemand ouvrier, ayant adhéré aux jeunesses hitlériennes, pour trouver du travail et faire comme les autres. Il rencontre Irma, une belle jeune juive et ils vont vivre une belle histoire d'amour. Mais en 1937, le pouvoir nazi interdit les mariages entre aryens et no aryens. Ils vivent tout de même leur histoire et ont deux filles mais L Histoire va les rattraper. L'auteur est parti d'une photographie prise sur le port d'Hambourg, Hitler baptise un bateau, les dockers, ouvriers le saluent bras levé sauf un homme, ce serait August, qui aurait osé dire non. Ce livre et son titre nous interpelle sur l'histoire et de savoir s'il aurait été possible de dire non face à cet engrenage et aujourd'hui encore sommes nous capable de dire non. Un sujet délicat, difficile. La banalité du mal est difficile à concevoir mais peut on être "interpellé" par du romanesque Peut être mais un travail délicat. Une gageure réussie par ce premier roman. Je remercie une fois de plus le club 68premiersfois de me permettre de découvrir de tels textes.
Quel souffle ce récit, quel hommage et quelle poésie !
Déjà la couverture m’intriguait, il s’agit d’un cliché pris en juin 1936 sur le port de Hambourg : Un homme seul croise les bras parmi une foule le bras tendu saluant Hitler.
Lorsqu’il ose ce geste, August est juste un homme ordinaire, il n’incarne pas l’héroïsme, simplement le refus du moment, sans préméditation. Ce geste est une évidence pour lui, l’Aryen dont l’amour pour Irma la Juive défie les lois du IIIème Reich.
Pourtant, son parcours est celui de la majorité des jeunes de son âge : August a adhéré au parti nazi en 1931, a 21 ans. C’est un jeune comme ceux de sa génération, en quête d’espoir dans l’Allemagne en pleine crise économique. Il est sage et prudent, aucune rébellion ne le mène.
Mais voilà, August l’Aryen a croisé le chemin d’Irma la Juive et sa jeunesse l’a emportée dans une histoire d’amour qui a défié les lois de l’époque et la barbarie. August l’aime en dépit du danger et des lois promulguées afin de préserver la race aryenne de la « souillure raciale ». De cette union est née Ingrid en 1935 ; Irene verra le jour en 1937.
La suite est terrible puisque August sera arrêté et incarcéré, Irma mourra en camp en avril 1942.
J’ai été très émue et captivée par le destin tragique de cette famille, c’est une lecture douloureuse. L’auteure n’épargne rien, certaines pages sont insoutenables. Pourtant, il émane de ce texte une poésie et un lyrisme qui transcendent la barbarie et m’ont permis de poursuivre malgré l’anxiété qui me prenait aux tripes.
Un récit qui ne laisse pas indemne et fait partie désormais de ceux qui comptent vraiment parmi mes lectures.
Lu dans le cadre des 68premières fois
13 juin 1936. August Landmesser, aryen amoureux d’une Juive, refuse de saluer Hitler sur le quai de Blohm + Voss, à Hambourg. Premier signe d’insoumission, annonciateur du terrible destin de ce couple impossible. Le Reich n’autorise pas les aryens à s’accoupler avec des Juives, et encore moins à les aimer. Pris sur le fait, August sera condamné deux fois, incapable qu’il est de se retenir d’aller voir Irma, d’aller embrasser ses filles, Ingrid et Irene. Suite aux mesures mises en place par Heydrich, Irma sera emprisonnée « pour sa protection », avant d’être emmenée à Bernburg, premier centre d’extermination entièrement dédié à la solution finale. Jusqu’au bout, ils s’aimèrent, malgré la peur, malgré les interdits, malgré la mort.
Destin tragique que celui de ce couple d’amoureux, empêchés de s’aimer, de se marier, de vivre même à cause des lois anti-juives du régime nazi. Il ne reste de leurs vies que quelques morceaux de papier, et cette photographie en noir et blanc, cette foule au bras levé où un seul homme garde les bras croisés. Superbe reconstitution que celle d’Adeline Baldacchino, faite de suppositions et de devinettes, où la réalité des faits historiques rencontre l’intangible des sentiments et du ressenti des hommes, des femmes et des enfants qui ont fait l’Histoire. Nul ne saura jamais si c’est bien comme ça que ce sont passé les choses, mais beaucoup pourront y croire, c’est bien là le plus important.
Un roman comme une longue litanie à l’amour impossible, un style poétique pour ancrer dans nos têtes les horreurs du nazisme, la beauté du sentiment amoureux, l’acharnement de ceux qui se savent condamnés. 258 pages pour opposer l’oppression à l’amour véritable, pour éprouver la résistance du lecteur face à tant de haine et de violence, vis-à-vis de tous ces innocents qui n’avaient commis qu’un seul crime, celui d’exister. C’est un livre difficile que celui-ci, un livre fort et poignant, où les répétitions constantes ne font que renforcer notre sentiment d’injustice.
Un livre qui m’a marqué, même s’il est difficile de dire si j’ai « aimé ».
L’histoire d’un héros ordinaire
Il aura fallu un concours de circonstances assez exceptionnel pour retrouver le nom d’un homme sur une photo et donner ainsi à Adeline Baldacchino le sujet de son premier roman.
Les réseaux sociaux ont indéniablement quelques avantages. Quand, par exemple, une photo est partagée des milliers de fois, et qu’elle finit par intriguer et intéresser. On se souvient d’Isabelle Monnin avec Les Gens dans l’enveloppe, qui était partie à la recherche des personnes figurant sur un jeu de photos achetées dans une brocante et qui avait fini par les trouver.
Cette fois, il s’agit du cliché reproduit en couverture du livre et qui montre des dizaines de personnes faisant le salut nazi, sauf un.
En 2012, Marie Simon a raconté dans L’Express comment, grâce à un message posté au Japon sur Facebook pour illustrer la volonté de dire non – en l’occurrence à une catastrophe nucléaire – le monde entier avait pu faire la connaissance d’Auguste Landmesser. Quelques vingt années auparavant, c’est sa fille Irene qui avait reconnu son père sur la phto publiée par un quotidien allemand. « Depuis quelques années déjà, elle rassemble des documents sur le destin de ses proches. Elle en a même fait un livre, publié en 1996, dans lequel elle raconte l'histoire de sa famille "déchirée par l'Allemagne nazie".»
C’est ce livre que la narratrice a dans ses bagages, lorsqu’elle débarque à Hambourg en avril 2017, « un long fichier, un seul, qui rassemble l’essentiel de ce que l’on sait d’August et d’Irma, de leurs filles, Ingrid et Irene, de la grand-mère Friederike, du grand-père Arthur et de quelques autres. Des documents d’archives, aussi secs que le sont tous les papiers officiels. Tout est là. Ou presque. Car ce n’est que le squelette de tout. Ce qui est arrivé. Ce qui fut consigné. Les dates, les lieux, les noms : une chronologie. La vérité crue, brutale et nette, sans artifices ni sentiments. Deux cent cinquante pages d’actes et de fac-similés, quelques lettres, un sommaire qui ressemble à celui d’une dissertation d’histoire. » Un document qui doit ressembler au livre que vient de publier Colombe Schneck, Les Guerres de mon père, livrant lui aussi quelques documents bruts qui sont le fruit de ses recherches. Mais le projet d’Adeline Baldacchino n’est pas celui d’une historienne, mais d’une romancière qui entend traquer la chair. « Ce que nous disent les regards, ce que nous dérobent les actes administratifs. La pulpe du réel. C’est elle que je ne retrouverai qu’au prix de l’invention. Tout sera vrai, tout est déjà vrai puisque tout est arrivé. Je sais les tribunaux, les prisons, les camps. Je sais la dernière balle et même le plan détaillé de la chambre à gaz de Bernburg. Je sais qui est devenu quoi, je sais qui a emprunté quelle impasse de l’Histoire. Je sais les dates, les lieux. Je sais le bruit de cymbales du dénouement. Le flot des larmes et les jambes qui flanchent en lisant. Le reste, je le devinerai. Donc, je l’écrirai. »
Un choix juste, un choix vrai. De ceux qui donnent cette indicible épaisseur au récit, qui permet de faire se fusionner les sentiments, les époques, les émotions. Car si la narratrice est à Hambourg, c’est aussi pour essayer de faire le deuil de son père, oarti neuf mois plus tôt. « Je crois que j’écris aussi pour te crier que je t’aime et n’ai jamais su te le dire assez. Je ne connais pas d’autre moyen de te le prouver que d’écrire un livre et d’y glisser ton nom. »
Nous voici donc en octobre 1934, au moment où August rencontre Irma. « C’était l’automne à Hambourg. Des feuilles mortes voletaient dans les rues trop larges pour les âmes solitaires. Elle était allée s’asseoir au jardin botanique, Planten und Blomen, près du petit canal aménagé qui le traversait, sous un saule pleureur dont elle avait fait un ami. (…) Ce jour-là, sa robe était blanc et noir. Elle avait emprunté à sa mère un petit châle de laine. Le livre venait de retomber sur ses genoux. Je crois bien qu’elle s’était assoupie, vaguement ivre dans l’odeur d’écorce et de colchiques. August cherchait un endroit pour faire la sieste. C’était l’automne, certes, mais l’une des dernières belles journées de l’année. Il avait repéré l’arbre et son ombre prometteuse. Il venait de pénétrer sous le rideau protecteur de sa ramure, quand il était tombé en arrêt, n’osant plus ni continuer ni se retirer.
August ne sait rien alors du début de la longue marche des communistes en Chine du Nord. Rien du vol du premier bombardier soviétique à grande vitesse, le Tupolev SB1. Rien de l’appel de Maurice Thorez à fonder le Front populaire en France. Tout cela se passe en octobre 1934. Tout cela, mais encore ce bruissement de feuilles sous un saule au bord du canal, une femme avec un livre ouvert au bout de ses doigts qui attirent la lumière. Elle pourrait lire, mais elle dort. Et c’est parce qu’elle sommeille qu’il peut regarder longtemps les commissures de ses lèvres, l’angle de son nez, la forme de ses sourcils, la blancheur de son front, les racines de sa chevelure noire et souple. Il peut détailler tout cela. Ses paumes ouvertes, abandonnées, il sait qu’il va les saisir et les retenir, qu’elles vont le caresser et l’épouser. Ce jour-là, August, grand bonhomme un peu gauche qui adhère au parti nazi depuis trois ans, a complètement oublié la politique. Il sait que son désir est charnel, mais aussi pur et puissant que la sève du saule. C’est quand il hésite à la réveiller, se demandant s’il doit s’asseoir là, lui aussi, et la contempler sans fin, qu’une rafale un peu brusque expédie une bouffée odorante dans les narines d’Irma. Crocus et camélias, des fleurs aux noms qui claqueraient dans la mémoire. Ou bien la feuille à peine détachée, jaune encore et rougissante, qui lui effleure la pommette. Elle s’éveille, Irma, et il est là. »
Une longue citation pour dire qu’il n’est guère nécessaire d’en dire plus. Vous découvrirez combien ce bel amour va se transformer en un défi fou. Car Irma est juive et que des lois absurdes «pour la protection du sang» interdisent non seulement leur union, mais aussi toute descendance. Sur ce quai de Hambourg, au moment de cette photo désormais célèbre, August disait non à Hitler, mais il disait surtout oui à Irma. Longtemps, il pensera que la force de leur amour aura raison de la stupidité des hommes. Que cet amour protégera aussi les deux filles qui vont naître. Et quand il se rendra compte que le pays est subitement devenu fou, il sera trop tard. En 1937, on peut arrêter un membre du parti nazi pour «souillure raciale» et l’envoyer en camp de travail et à la mort. Et on ne va pas tarder à expérimenter la solution finale sur ses propres ressortissants. Irma sera de l’un des premiers contingents pour Ravensbrück.
Ce premier roman est un hommage, mais aussi un cri. Qui résonne d’autant plus fort en nous qu’il est soutenu par une plume magnifique : «Les écrivains n'ont qu'une passion : ressusciter les morts en les racontant, retenir les vivants en les répertoriant. Ce goût de pâquerette sur les cendres. Quand les mots s'écoulent de l'âme comme du sang frais, c'est bon signe. Et je saigne. » http://urlz.fr/6C0E
Ce roman nous plonge dans une histoire d'amour qui se crée et se poursuit malgré les lois qui dictent le contraire.
Lui c’est August Landmesser. L’homme qui disait non. Celui qui a refusé un jour de juin 1936 de lever le bras dans le port de Hambourg devant ce petit homme à la moustache ridicule que tout le monde vénérait, psalmodiait, applaudissait, ébahi par les propos.
August, un homme comme vous et moi. Allemand de naissance, de race que l’on nommait aryenne. Il est simple ouvrier participant à la construction des chantiers navals d’Hambourg au temps naissant du nazisme d’Hitler et il décide de s'encarter dans le mouvement d’une Allemagne nouvelle, comme chacun l’avait fait pour se donner un rôle, une identité, retrouver des valeurs communautaires et d’engagements économiques. Mais il était animé par un désir de redressement. Il rencontre une juive dont il s'éprend. 50 ans après, sa descendance remonte à ce passé pour trouver des explications.
La structure du roman m'a déconcerté et m'a empêché de rentrer dans ce roman. Je n'ai pas vraiment aimé cet univers, malgré ma passion pour cette histoire.
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2018/04/celui-qui-disait-non-dadeline.html
" Qu'ont-ils fait de nos vies, Irma, qu'ont-ils fait de notre amour?"
Ce livre fait partie de la sélection des 68 premières fois.
Dans ce roman doté d'une extraordinaire photo sur sa couverture, l'auteure tente de reconstituer l'histoire d'August Landmesser et d'Irma Eckler. Sur cette photo, un nazi reste les bras croisés, sans faire le salut nazi face à Hitler, le 13 juin 1936 lors du baptême d'un trois-mats sur le quai du port d'Hambourg. Cet homme c'est August, un aryen amoureux d'une juive qu'il veut épouser, leur première fille est née en 1935 mais le mariage leur a été interdit. C'est un couple constitué d'un pur et d'une impure...
Si ce récit part d'une histoire vraie, Adeline Baldacchino a romancé l'histoire de ce couple pour ressusciter une histoire d'amour qui est devenue une histoire d'insoumission. "Je sais les dates, les lieux. Je sais le bruit de cymbales du dénouement. Le flot des larmes et les jambes qui flanchent en lisant. Le reste, je le devinerai. Donc, je l'écrirai.... Je veux raconter ce que les choses auraient pu être"
Elle avoue aussi que c'est pour elle le moyen de parler de l'histoire de son père récemment décédé, elle raconte l'histoire d'August pour "y abriter, en creux, celle d'un autre" " C'est pour parler du mien, de père, que j'ai couru après le leur... Regarde, je commence à confondre ceux que j'interpelle. Est-ce à toi, papa, ou à lui, August, que je dis tu?"
A partir de documents d'époque positionnés en début de chaque chapitre, l'auteure imagine le destin tragique de ce couple et de leurs deux filles nées en 1935 et 1937. August a adhéré au parti nazi cinq ans plus tôt sans réelles convictions politiques, sans prendre conscience de l'idéologie sous-jacente à l'heure où les nazis sont en passe d'inventer le concept de souillure raciale concrétisé dès 1935 avec les lois de Nuremberg "chacun doit rester dans son île. Et surtout n'en j'aimais sortir". Après une fuite ratée au Danemark, August est arrêté pour souillure raciale, pour avoir aimé une juive.. Il n'a pas compris à temps, il n'a pas fui à temps. Inconscient, il n'a pas écouté la peur d'Irma, naïf, il n'a pas voulu croire au pire.
L'auteure a choisi d'écrire sur les atrocités de la dernière guerre par le biais d'une histoire d'amour entre un aryen et une juive, une façon d'aborder la grande Histoire par l'histoire de gens ordinaires. J'ai aimé cette histoire d'amour et de courage, cet acte d'insoumission et de rébellion révélé par la photo, image reflet d'un courage extraordinaire.
Ce livre hommage à un homme qui a été capable de dire non est un livre fort et dur avec certains passages insoutenables. Le contexte historique est bien retracé avec les premières discriminations, la nuit de cristal jusqu'à la solution finale dans les camps. J'ai aimé l'écriture belle et poétique même si je l'ai parfois trouvée un peu trop lyrique.
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