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« Je n'ai jamais été digne des grands endroits. Je traîne ce bout de corps, ou plutôt ce qu'il en reste, un peu partout dans cette eau presque cristalline. Je pensais à ce que ça ferait d'être incinérée vivante. Un corps qui brûle. Pas à la fin. Ni au début. Juste à point. Quand l'essence ou la douleur imprègnent suffisamment la chair pour amorcer une des plus jolies flammes que pourrait connaître l'histoire du monde. Ça va être dur de faire comprendre à Dieu que j'aime le Feu. » Dans « Ce qui reste de pulpe », Sarah Hatimi nous propose un saut dans son « refuge urbain », sans détour ni raccourci, grâce à la forme mouvante de son écriture qui offre un horizon aux multiples lignes de fuite. Par sa justesse, sa poésie se révèle très souvent acérée, ce qui ne lui retire aucun de ses attraits, toujours sur une lame entre beauté et déraison. Cette lame qui ne veut pas blesser, mais qui cherche à trancher l'épais rideau du théâtre social qui nous sépare tous.
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