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Chamans escrocs VS gourou post-industriel Bienvenue au cabinet secret de Nam Hanjun, alias Beau Gosse, pseudo-chaman et authentique escroc. Avec ses deux complices, Hyejun, sa petite-soeur hackeuse de génie et Sucheol, dit Mammouth, détective privé, ils offrent à leur riche clientèle des " divinations " sur mesure qui font leur succès.
Un soir, une cliente les appelle après avoir cru apercevoir un fantôme dans sa cuisine. Quand ils arrivent leur présence attire l'attention d'un voisin qui prévient la police. Une jeune inspectrice se rend sur place, Ye-eun, experte en arts martiaux, que ses collègues surnomment justement le fantôme tant elle est rapide et discrète. Dans la cave de la maison, elle découvre le cadavre d'une adolescente recherchée depuis un mois.
Le roman vise au coeur des pires scandales de la société coréenne. Il s'inspire en particulier de l'affaire Park Geun Hye. Cette ancienne présidente de la république de Corée, destituée en 2017, actuellement en prison, a dirigé le pays sous l'influence toxique d'une chamane. Cette dernière servait ses propres intérêts et ceux de divers grands groupes industriels.
Jouant sur des héros archétypiques dignes d'une série Z, son écriture hyper réaliste, un roman qui va crescendo d'un rebondissement au suivant. Un livre clairement taillé pour le cinéma et dont les droits ont été acquis par AD406 ( The Chase, A hard day, Witness...).
Bienvenue au cabinet secret de Nam Hanjun, alias Beau Gosse, pseudo-chaman et authentique escroc. Avec ses deux complices, Hyejun, sa petite-soeur hackeuse de génie et Sucheol, dit Mammouth, détective privé, ils offrent à leur riche clientèle des " divinations " sur mesure qui font leur succès.
Un soir, une cliente les appelle après avoir cru apercevoir un fantôme dans sa cuisine. Quand ils arrivent leur présence attire l'attention d'un voisin qui prévient la police. Une jeune inspectrice se rend sur place, Ye-eun, experte en arts martiaux, que ses collègues surnomment justement le fantôme tant elle est rapide et discrète. Dans la cave de la maison, elle découvre le cadavre d'une adolescente recherchée depuis un mois.
Mon coup de cœur pour ce premier polar d’une jeune autrice coréenne.
La quatrième de couverture est assez sobre pour ne pas déflorer l’intrigue. Je n’écrirai donc pas de résumé.
Le titre, assez aguicheur et intrigant présageait de bons moments. Les personnages sont à la hauteur de cette promesse. D’un côté les gentils avec Nam Han-Jun, chamane dans la pure tradition coréenne, véritable gravure de mode assisté de sa sœur Nam Hye-Jun, surdouée en informatique et de Su -cheol le Musclor de l’équipe. N’oublions pas la police avec Han Ye -eun surnommée Fantomette , surdouée en arts martiaux. Je vous laisse découvrir les méchants par vous-même.
Les personnages sont nombreux et une des difficultés, est de se retrouver parmi ces noms coréens. Heureusement l’autrice a rédigé une liste en fin de livre, que j’ai consultée très régulièrement!
On sent que l’autrice s’est amusée à écrire ce roman. Elle a créé des personnages complètement farfelus parfois grand guignolesques. Le texte est émaillé de borborygmes. Les notes de l’auteure en bas de page sont croustillantes. Tout cela donne un style burlesque qui reste rapide et plein de rebondissements contrebalançant les crimes sordides et violents.
Jung Jaehan renouvelle le style du polar et j’espère qu’une suite ne saurait tarder.
Au cœur de Séoul, Han-jun a installé un « cabinet de divination » qu’il a appelé le Sanctuaire du Beau Gosse. S’il n’est peut-être pas réellement chamane, il est un détective privé hors pair et gère de main de maître son cabinet de conseils en tous genres. Aidé par sa sœur cadette Hye-jun que le FBI a tenté d’embaucher comme hackeuse et par son associé Sue-cheol en charge des renseignements sur la vie privée de ses clients, il s’avère un nécromant très apprécié pour ses « dons divinatoires ».
Une histoire un peu loufoque, où il est question d’un cadavre retrouvé dans les égouts et d’un lycéen fortuné harcelé, qui nous plonge dans la vie et les mœurs des coréens du Sud avec beaucoup d’humour.
La police de Séoul représentée par l’inspectrice Han Ye-eun, surnommée Han Fantômette, n’est pas en reste et, entre deux scènes d’arts martiaux, elle tire profit de la « coopération » du commissariat du quartier de Mapo avec le charismatique Han-jun.
Dans une langue très typique de la Corée du Sud, mêlant onomatopées et anglicismes, que les traducteurs ont très bien su rendre, ces enquêtes un peu spéciales nous font découvrir un pays balloté entre réseaux sociaux et chamanisme, entre modernité et traditions et c’est très surprenant.
Tournée vers les trafics en tous genres et les détournements de fonds, l’histoire elle-même ne m’a particulièrement captivée mais elle m’a appris beaucoup de choses sur ce pays dont je me souviendrai avec le sourire aux lèvres.
J'ai mis dans ma valise quelques livres du prix du meilleur polar des éditions points dont ce policier coréen, qui ne ressemble à aucun autre, au charme unique et irrésistible. Parfait pour les vacances.
L'ex-profiler Nam Hanjun, sa petite-sœur hackeuse de génie Hyejun et enfin Sucheol, enquêteur privé ont ouvert un pseudo cabinet de chamans. A eux trois ils offrent à leur riche clientèle des " divinations " sur mesure qui font leur succès.
Un soir, une cliente les appelle après avoir cru apercevoir un fantôme dans sa cuisine. Quand ils arrivent leur présence attirent l'attention d'un voisin qui prévient la police. Une jeune inspectrice se rend sur place, Ye-eun, que ses collègues surnomment justement le fantôme tant elle est rapide et discrète. Dans la cave de la maison, elle découvre le cadavre d'une adolescente recherchée depuis un mois.
Le roman fait écho aux pires scandales de la société coréenne. Il s'inspire en particulier de l'affaire Park Geun Hye. Cette ancienne présidente de la république de Corée, destituée en 2017, actuellement en prison, a dirigé le pays sous l'influence toxique d'une chamane. Cette dernière servait ses propres intérêts et ceux de divers grands groupes industriels.
Avec son écriture hyper réaliste, l'auteure va crescendo d'un rebondissement au suivant. C'est une farce dépaysante aux personnages loufoques. Le ton est décalé, le divertissement assuré et les personnages attachants. Je n'ai pas regretté de porter ce polar coréen dans mon sac à dos sur les routes des cyclades.
Cette sixième lecture pour le Prix du meilleur polar Points 2023 aura été pour le moins dépaysante. Jung Jaehan, jeune autrice coréenne, nous offre un pur produit de néo-polar coréen drôle, caustique et révélateur des mœurs des puissants de ce pays.
Passé les 50 premières pages franchement déconcertantes, je me suis trouvé un peu malgré moi embarqué dans cette histoire invraisemblable. Des noms de personnages et de lieux compliqués, un style surprenant où l’autrice interpelle le lecteur et des situations peu familières au lecteur français. Un chamane se mue en enquêteur avant tout pour mieux piéger ses clients fortunés, plus il en sait sur eux, mieux il peut les manipuler… Le meurtre d’une jeune fille va le confronter, lui et son équipe à une criminalité de grande envergure.
J’ai donc failli m’arrêter après 50 pages…. J’ai bien fait d’insister car l’autrice met en place lentement mais sûrement ses pions…. L’enquête de police pour ce meurtre sordide va peu à peu rejoindre celle du chamane Han-Jun et tout va alors s’imbriquer dans une écriture vraiment moderne, fraîche et déroutante pour le lecteur de polar habitué à des lectures européennes…
Finalement une sympathique découverte, le polar est un moyen de découvrir de nouvelles contrées par le biais le plus sombre qui soit, ce roman est bien révélateur de la diversité du polar aujourd’hui.
Tout d'abord, merci beaucoup à Babelio_ et son opération Masse Critique - Mauvais Genre ainsi qu'aux éditions Matin calme grâce à qui j'ai reçu ce livre qui me tentait énormément !
Alors, à chaque fois que je commence la lecture d'un roman asiatique, j'ai toujours le même choc… le choc des cultures. J'adore, parce que j'ai l'impression de pénétrer dans un autre monde.
Au départ j'ai trouvé tout très particulier. Que ce soit la narration comme les personnages mais aussi les événements relatés.
Han-jun, l'homme aux grelots, est détective, soi-disant nécromant, escroc, drôle et très superficiel, un genre de fashion victime version grand luxe.
Il semble planer au dessus des réalités, heureusement qu'il est bien entouré, notamment de Hye-jun, sa sœur la super geeks et de Su-cheol, son pote tout en muscle ?.
Il ne semble préoccupé que par l'argent que lui rapportent ses enquêtes grand-guignolesques sans avoir l'air de réaliser la gravité de certains cas (comme par exemple cet enfant harcelé jusqu'au désespoir).
En fait, les personnages comme le roman sont farfelus, c'est complètement atypique et c'est ça qui en fait le sel.
Tous les personnages sont azimutés, y compris, et sans doute même surtout les riches clients, complètement gogo, prêts à tout gober. Plus c'est gros, plus ça passe.
En fait, il semble que les Coréens soient superstitieux et très portés sur le chamanisme, ce qui évidemment nous dépasse, nous occidentaux.
En parallèle, on suit l'enquête plus terre à terre de Ye-eun et Du-jin, duo de la police criminelle de Séoul qui mène des investigations sur le meurtre d'une adolescente.
J'ai adoré la façon dont l'autrice interpelle le lecteur - presque en voix off - pour mettre le doigt sur ce qui est en train d'arriver. Ça m'a fait penser à certains documentaires animaliers, très pédagogiques et ça amène une touche de burlesque. C'est très visuel et je me suis surprise à être hyper concentrée sur ses "paroles" que j'entendais presque. Tout comme les bruitages auxquels on a droit régulièrement. de fait, j'ai trouvé ça très efficace.
De plus tout est extrêmement visuel et percutant.
Ce roman est jubilatoire, de A à Z. Passée la première surprise face à un ovni pareil, j'ai vraiment beaucoup aimé et je me suis beaucoup amusée !
Pourtant sous ses airs de grosse farce, ce roman est plus profond qu'il n'y paraît. À travers cette comédie policière, on apprend beaucoup sur la société coréenne.
Reste plus qu'à espérer qu'il y aura des suites avec ce beau gosse !
Un roman policier qui nous entraîne dans les rues de Séoul : un chamane, dandy, qui adore commander ses costumes sur mesures en Italie, qui escroque un peu ses clients, avec la complicité de sa soeur, ancienne du FBI mais qui a quitté cette agence car elle préfère jouer sur internet, hackeuse et gamer invétérée et un associé, spécialisé dans la surveillance, les filature et qui aime jouer avec des pistolets avec des balles de couleurs et se balade avec un colt en plastique. Petits escrocs qui grugent leurs clients naïfs en faisant des divinations, des prières, vendent des talismans protecteurs. Ils font des paris pour choisir leur menus du soir, aiment fréquenter de façon élégante des restaurants gastronomiques. Mais lors d'un rendez vous chez une cliente, pour chasser un éventuel fantôme, il trouve un vrai cadavre dans les égouts. le corps d'une jeune fille est retrouvée et une enquête, celle ci très sérieuse va alors se dérouler. Ils vont alors s'associer avec une inspectrice, particulière (of course) as du Kung fu et qui veut découvrir comment est morte cette jeune fille qui rêvait de devenir chanteuse de groupe de K pop. Ce livre est une comédie policière car on sourit et rit à certains passages. On peut être perdu un peu avec les noms des personnages.L'auteure nous décrit très bien le monde des affaires, la corruption, le monde des jeux clandestins, de la prostitution, tout cela dans un monde ultra connecté, nos apprentis détectives utilisent les nouvelles technologies : GPS, lunettes connectées, piratage des données personnelles... Une lecture plaisante avec beaucoup de références littéraires (à des classiques du noir américain (Hammett), vous prendriez bien le cocktail préféré de Philip Marlowe (Chandler)), cinématographiques (quelques citations de James Bond, du "Parrain", de Fast furious et musicales avec des morceaux de fameux groupe de K pop. Une lecture que je vous conseille et l'auteure m'a incité à (re)lire des classiques du noir nord américain et viens de lire "l'introuvable" de d'Hammet (chronique à suivre. Et pourquoi pas une suite de ses aventures de cette drôle d'agence. Un livre que j'ai découvert grâce à la lecture commune avec Hanabook club et Picabo river pour la lecture des classiques du noir (!!!)
... Avec la photo sur la couverture sur fond noir, photo de trois personnages principaux même si pour moi ils sont quatre (et je ne les imagine pas du tout comme ça !), le titre en lettre rouge sang, on est déjà un peu parti dans ce polar.
Attardons nous sur le titre la dénomination « beau gosse » accolé à nécromant cela crée une étrange combinaison dans mon imaginaire personnel. Du coup on sait qu’il va être le personnage mis en lumière. Et quel personnage ! je vous en reparle plus tard…
Je n’ai pas souvenir d’avoir lu de roman coréen (je suis plutôt littérature japonaise) alors il m’a fallu que je m’habitue aux noms (comme pour tout roman étranger), les traducteurs apporte dans ses notes en bas de page des informations pertinentes.
Lorsque j’ai commencé ma lecture j’ai trouvé l’écriture punchy. Je ne sais pas si cela vient de choix des traducteurs ou du fait que ce soit un roman qui a été conçu pour le web. J’imagine que le public « cible » était plutôt jeune et il faut donner une façon de « parler » vive et très rythmée. Les dialogues sont aussi très percutant, surtout lorsque le fameux beaux gosse participe.
Ce qui m’a plu et amusé c’est que le texte est truffé d’onomatopées comme dans les mangas asiatiques. Au début cela surprend et puis on les attend presque ces mots qui expriment des réflexes ou des sensations.
Nous avons un narrateur (ou narratrice) qui va nous relater les événements, tantôt on suivra le fameux beaux gosse tantôt d’autres personnages. On sent comme une caméra qui se déplace avec des mises en lumière. C’est étrange j’ai plus vu l’ambiance « réalité virtuelle » que cinématographique.
On est dans le polar les ambiances nuits ou/et intérieures sont très importantes, même s’il y a des scènes d’action extérieures assez « visuelles », courses poursuite à pied ou en voiture… L’alcool, bars et musique, les décors urbains et atmosphères glauques, violence et sexe font partie de ce genre littéraire. On y retrouve tous les attributs du genre. Mais à la sauce coréenne. On y côtoie des contrastes détonants entre par exemple la nourriture traditionnelle et par exemple les codes vestimentaires plutôt occidentaux (marques de luxe européennes). On a aussi des références politiques notamment sur les changements économiques du pays. De plus ce roman s’inspire d’événements qui ont eu lieu.
Les sujets abordés ne sont pas très drôles (esclavage sexuel, violence, magouilles en tout genre et autres abus). Par contre l’autrice utilise le sarcasme, le cynisme et le grotesque pour donner une autre dimension à ce qu’elle nous décrit. J’ai adoré cet aspect là. Sans parler comme elle malmène ses personnages et le beau gosse en particulier. Elle va jouer avec les superstitions et les croyances qui rendent les gens manipulables et certains ne vont pas se gêner pour en profiter.
Au début on voit deux « groupes » mener des enquêtes, en suivant plus ou moins des voies légales, et on va les voir se croiser, se frôler, on attend la collision. Et on attend le moment où le beau gosse va se faire pincer par la jolie inspectrice. Parce qu’elle est perspicace et maligne la demoiselle et très agile.
J’ai trouvé très intéressante la variété de personnages « hors norme », parfois la laideur intérieure rejoint la laideur extérieure et d’autres fois la beauté peut cacher beaucoup de noirceur.
Les références culturelles touchent aussi à la culture traditionnelle qu’au cinéma et à la musique. Certaines scènes par exemple du « parrain » de « fast and furious » avec la reprise de répliques célèbres donnent des scènes hilarantes.
Jung Jaehan a créé des personnages et un décor qui laisse présager d’autres enquêtes. J’attends avec impatience ce moment ! Elle a su mettre en place une dynamique de groupe qui fonctionne bien. J'ai aimé comment ils se "taclent" entre eux.
Je vous laisse découvrir les enquêtes qui vont être menées dans ce roman.
Matin Calme, la maison d’édition spécialisée dans les polars coréens, nous revient avec un nouveau roman atypique. Comme à chaque roman, le style est différent, je ne savais donc pas à quoi m’attendre.
Cette fois-ci, le roman tend vers le comique. Les crimes sont graves mais la manière de les traiter ne l’est pas. Les protagonistes sont des individus hauts en couleur. Entre l’arrogant et bouffon chamane, sa sœur geek et négligée, l’inspectrice rigoureuse et spécialiste de kungfu et le méchant moche et impassible, tout ce petit monde fait des étincelles. Les scènes d’action et les dialogues épicés se succèdent à l’envi. L’ambiance de ce polar est drôle et déjantée. On ne s’ennuie jamais et en plus on s’amuse.
Je trouve que cette aventure est tellement déjantée qu’elle se prêterait bien à une adaptation cinématographique, ou plus précisément à un film d’animation japonais. Les personnages caricaturaux, les scènes loufoques, le petit côté pervers me rappellent les dessins animés qui ont bercé mon enfance. C’est décalé, loufoque et en même temps attachant. J’imagine volontiers une suite aux péripéties de cette bande de bras cassés.
La plume de Jung Jaehan est au diapason de son livre. Avec un style assez simple et visuel, elle va droit au but et n’hésite pas à faire des digressions pour s’adresser directement au lecteur. Elle utilise l’humour et l’absurde pour traiter de thèmes assez rudes et violents et ainsi mettre en exergue les dérives de la société coréenne. Vous aurez donc compris que « Carnets d’enquête d’un beau gosse nécromant » n’est un roman sérieux. Il faut plutôt l’aborder comme un divertissement, presque adolescent, qui souhaite simplement détendre le lecteur.
Chaque livre de cette maison d’édition est une expérience différente. Encore une fois, conquis par cette lecture, je continuerai mon exploration de ces pépites venues d’extrême Orient.
http://leslivresdek79.com/2020/10/16/592-jung-jaehan-carnets-denquete-dun-beau-gosse-necromant/
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