Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le cinquantenaire de l'indépendance de bien des pays africains en 2010 et les révolutions arabes de 2011 ont été l'occasion pour Michel MONGONDA-LIWIYA, auteur de l'ouvrage « Le Tribal-opposantisme en Afrique. Essai sur le « copier-coller » du tribalisme en apprentissage démocratique » (Edilivre, Collection Classique) d'écrire la poésie du « Cabotage sur le fleuve Liberté ».
Mongonda-Liwiya entremêle deux registres sur le fleuve. D'abord, la Liberté, ce fleuve qui ne se mérite que débouchant sur la mer ou promotion de l'humain ; ensuite, le poète qui agit en fleuve témoin des terres traversées et annonciateur de la mer. La mer devient ainsi une mère féconde. Ce poète congolais croise la vision de Victor Hugo qui écrivait : « Je suis ce qui renaît quand un monde est détruit. / O nations ! Je suis la poésie ardente. », et celle de Maurice Blanchot, pour qui les mots « ont le pouvoir de faire disparaître les choses, de les faire apparaître en tant que disparues ». C'est la clé qu'il livre pour saisir les quarante poèmes.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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