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« Non à Bruxelles ! », « La faute de Bruxelles ? », « Les dernières décisions de Bruxelles ». Tant d'expressions galvaudées par les politiciens, les éditorialistes et la presse. Mais de quelle Bruxelles parle-t-on ? Qui connaît les multiples visages de ce millefeuille surréaliste où se croisent au quotidien des dizaines de cultures ? Assurément les treize auteurs de ce recueil. Stars du polar ou jeunes plumes prometteuses, scénaristes de bande dessinée ou journalistes, tous ont Bruxelles dans le coeur et vous entraîneront de kabberdouch en stamcafés dans les rues et quartiers où ils vivent. Bienvenue dans les méandres du Palais de justice ou dans les serres du Palais royal. Welkom dans les Marolles et rue d'Aerschot. Willkommen parvis de Saint-Gilles et boulevard Reyers.
Avec des textes de Barbara Abel, Ayerdhal, Émilie de Béco, Paul Colize, Jean-Luc Cornette, Patrick Delperdange, Sara Doke, Kenan Görgün, Edgar Kosma, Katia Lanero Zamora, Nadine Monfils, Alfredo Noriega, Bob van Laerhoven.
Michel Dufranne est né en 1970 à Bruxelles. Il est journaliste à la RTBF, spécialisé dans les « mauvais genres », et scénariste de bandes dessinées. Sa dernière publication en date est Journal d'une Femen (Le Lombard), dessiné par Séverine Lefebvre.
« Bruxelles est peut-être une métropole négligée et crasseuse avec beaucoup trop de circulation et une architecture dépourvue d'esprit, si ce n'est celui de l'avidité et du mépris, mais la lueur gris perle d'un soir de septembre peut transformer certains recoins de la ville en fantasme douillet ». (Extrait de Paint it, black de Bob van Laerhoven, p. 240).
Sous la direction de Michel Dufranne, scénariste de bande dessinée, critique littéraire mais aussi spécialiste « Mauvais Genres » pour la RTBF, Bruxelles ma belle se drape de noir le temps d'une mise en scène.
Qu'ils soient bruxellois de naissance, d'adoption, ou bruxellois de coeur, les treize auteurs de ce recueil ont relevé le défi de main de maître. Chacun avec son propre style, sa propre plume, nous fait redécouvrir certains quartiers de Bruxelles…… Que ce soit au coeur du Palais de justice, des Marolles, du Parvis de Saint Gilles, de la rue de Flandre, de Matongé, de la Gare centrale, de la Place du Jeu de Balle, de la rue d' Aerschot, des abattoirs d'Anderlecht, du boulevard Reyers, d'Ixelles, du Parc de Forest ou encore de Woluwé Saint Lambert, les auteurs nous accompagnent pour une plongée en eaux troubles. Il faut dire que les lieux s'y prêtent à la perfection.
Sous couvert de fiction, ces treize nouvelles abordent des thèmes qui défrayent régulièrement l'actualité: prostitution, immigration, religion, drogue, OGMs,… ou se basent aussi sur des affaires criminelles qui ont secoué la Belgique des années 80 et 90.
Si dans notre pays, le surréalisme et la dérision sont un art de vivre que nous revendiquons haut et fort, ceux-ci ont également leur place dans ce melting pot bruxellois.
« Bruxelles Noir », treizième ouvrage des éditions Asphalte dans la collection « Une ville – Une anthologie » n'a certes pas à rougir des précédentes éditions comme « Londres Noir » ou « Washington Noir ». Il confirme le talent d'auteurs déjà bien établis tels que Barbara Abel, Nadine Monfils, Ayerdhal, Paul Colize, ou encore Patrick Delperdange, et nous permet de découvrir d'autres plumes qui mériteraient toute notre attention.
« Bruxelles Noir », carte de visite de notre littérature de « mauvais » genre, rend un bel hommage au polar « Made in Belgium », pardon, au polar « Made in Brussels ».
« Bruxelles Noir » de Michel Dufranne, paru aux Editions Asphalte, Avril 2015.
Avec des textes inédits de Barbara Abel, Ayerdhal, Émilie de Béco, Paul Colize, Jean-Luc Cornette, Patrick Delperdange, Sara Doke, Kenan Görgün, Edgar Kosma, Katia Lanero Zamora, Nadine Monfils, Alfredo Noriega, Bob van Laerhoven
Cette anthologie de nouvelles permet d’une part de découvrir plusieurs facettes de Bruxelles (que je ne connais pas en vrai) à travers plusieurs auteurs donc plusieurs styles d’écriture. Je connaissais l’écriture d’une auteure et deux auteurs de noms et j’avoue que pour le reste c’était total découverte. Il s’agit de textes inédits donc un petit plus pour les fans de ces auteurs.
Michel Dufranne à choisi de classer, les nouvelles en trois parties, la petite carte en début de volume est très importante !
En fin de volume il y a une play list des titres de musique proposés par les auteurs, c’est le petit plus qui fini de nous plonger dans l’ambiance.
Le petit glossaire Bruxellier et une petite biographie des auteurs complète le volume.
Comme tout recueil de nouvelle c’est difficile de parler de chaque nouvelle, comme nous avons à faire avec différents auteurs cela complique la chose.
Il y a de l’humour noir et des situations glauques. Certaines mon fait sourire et d’autre glousser, oui certaines situations absurdes, caricaturales ou décalées. Amateurs de polars vous allez vous régaler.
Maintenant que j’ai terminé la lecture d’une part j’ai bien accroché sur certains auteurs et je pense aller explorer leur univers et d’autre part j’ai bien envie d’essayer d’autres titres de cette collection.
Le jour où j’irais à Bruxelles je n’aurais un regard neutre.
Treize auteurs, treize nouvelles qui vont de l'histoire légère à la plus noire, de la réaliste à une plus onirique et même de la science fiction. Évidemment sur le nombre, certaines m'ont marqué plus que d'autres :
- L'idiot du village, de Edgar Kosma : l'Américain est un petit bonhomme bien tranquille qui par imprudence va voir sa vie un rien transformée. Sur le thème de l'arroseur arrosé, une nouvelle qui joyeusement nous fait suivre un gentil idiot de la rue de Flandres et une cupide jeune femme.
- Le tueur en pantoufles, de Nadine Monfils : la preuve en quelques pages que les livres n'apportent pas que du bon. Une nouvelle très drôle d'une auteure connue pour ses écrits dans ce genre (que je n'ai pas encore lus, mais je me promets de le faire depuis un moment)
- La perruche, de Barbara Abel : une narratrice petite-bourgeoise du quartier Saint-Gilles accueille dans sa famille un étudiant étranger, l'étincelle qui va la faire exploser. Et l'on pense forcément à la chanson Les bourgeois de Jacques Brel, tiens, belge lui aussi.
- Seuls les ruisseaux boueux coulent dans l'obscurité, de Patrick Delperdange : un guide pour touristes qui aime bien agrémenter ses soirées en les passant avec des femmes de son groupe doit partir à la recherche du fiancé de l'une d'elle qui a disparu.
- L'ombre de la tour, de Émilie de Béco : traumatisée par l'affaire Dutroux, la Belgique, à la fin des années 90 mène la vie dure aux présumés pédophiles. Certains "épurateurs" pourraient s'en mordre les doigts quelques années plus tard. La vengeance c'est bien connu se déguste froide. Tendu, crispant et machiavélique !
- L'Apiculteur, de Jean-Luc Cornette : Melchior, du temps où il s'appelait Joseph faisait pousser du cannabis dans les jardins dont il s'occupe, même celui du roi. Son trafic fonctionne bien et lui permet de lier connaissance avec quelque personne influente.
Voilà pour ma favorites, et je m'aperçois que j'ai noté surtout les histoires traitées de manière humoristique ou légère (sauf pour L'ombre de la tour). Soit les Belges aiment la légèreté et l'humour. Soit c'est moi. Soit eux et moi. Toujours est-il que les écrivains sélectionnés pour ce recueil rivalisent d'imagination et de talent pour nous intéresser aux différents quartiers et personnages bruxellois. Et puis, pour être complet, je me dois de dire que d'autres nouvelles sont plus sombres, angoissantes parfois comme Dédales de Katia Lanero Zamora qui fait évoluer ses personnages dans un monde futur pas très engageant ou Rituel de Kenan Görgün, la plus dérangeante, qui met mal-à-l'aise, entre récit et fiction, entre reportage et invention ; la religion en est le thème principal et la fête de l'Aïd-el-kebir.
Je m'excuse auprès de tous les autres auteurs, Paul Colize (Une fraction de seconde), Sara Doke (L'autre guerre de la Marolle), Ayerdhal (L'autre moitié d'une vie), Alfredo Noriega (Ecuador), Bob Van Laerhoven (Paint it, black) qui ne déméritent pas, loin s'en faut. Leurs nouvelles sont également très bonnes, ce qui vous le comprendrez hisse ce recueil dans ceux que vous ne pouvez éviter.
Je ne suis pas particulièrement amatrice de nouvelles. J’avoue que j’ai habituellement du mal à me plonger dans une histoire qui se termine au bout de quelques pages. Cependant, j’ai trouvé ce recueil de nouvelles plutôt réussi. Pour ma part, je ne connais pas Bruxelles et je n’ai aucune idée préconçue sur cette ville. Ces différentes histoires m’ont donc permis de découvrir aussi bien la configuration de Bruxelles, ses différents quartiers, l’ambiance ainsi que les expressions particulières de cette ville. Alors bien sûr, certaines nouvelles m’ont plus emballées que d’autres. Mention spéciale pour la première nouvelle « Palais de justice » que j’ai beaucoup aimée ainsi que « La Perruche ». Il est vrai que certaines m'ont laissée perplexe. C’est le cas avec « les Marolles » ou bien « Gare Centrale ». Ceci dit, dans l’ensemble, j’ai plutôt lu ce recueil de nouvelles avec plaisir et toutes ces histoires m’ont permis de mieux appréhender la ville. On reste bien dans du polar, parfois avec humour, parfois de façon plus cynique ou bien socialement engagé comme avec « Dédales ». « Bruxelles noir » vaut bien le détour !!!
Bruxelles Noir est un recueil de nouvelles qui, comme son nom l’indique, se déroulent toutes à Bruxelles. C’est un format d’écriture que j’apprécie énormément. De la vampirisation de la ville par les institutions internationales à une époque moins futuriste qu’il n’y paraît à la paisible commune bourgeoise de Woluwé-Saint-Lambert, en passant par les Marolles (quartier populaire engoncé à l’ombre du monumental palais de justice), les différents auteurs abordent toutes les facettes d’une « petite grande ville » cosmopolite et de ses habitants qui tentent, vaille que vaille, de ne pas se faire déposséder de leur capitale.
Chaque nouvelle aborde Bruxelles et les bruxellois d’une façon humoristique, inquiétante, palpitante, mais toujours avec justesse et un sens de l’observation aiguisé et une bonne dose de surréalisme typique à la Belgique et aux Belges. L’ensemble forme un véritable caléidoscope de la capitale de l’Europe comme « au temps ou Bruxelles bruxellait ».
J’ai beaucoup aimé ces histoires qui reflètent si bien les divers aspects de cette ville que je connais très bien pour y avoir vécu de nombreuses années. Son statut de capitale de l’Europe souvent conspuée par les autres européens, est parfois bien lourd à porter pour ses habitants qui tentent de conserver l’âme de leur ville gangrenée par les manifestations des mécontents en provenance de toute l’UE et les dépossessions immobilières pour permettre l’extension des institutions internationales.
Bruxelles Noir c’est un peu l’âme de Bruxelles en condensé. Le réalisme et le surréalisme plaira aux bruxellois (et plus largement aux Belges). Sans doute un peu compliqué pour les non-Belges, qui trouveront à la fin de l’ouvrage un petit lexique des termes (ô combien savoureux !) utilisés tout aux long des nouvelles qui leur permettra de mieux suivre les histoires. Un excellent recueil de nouvelles à déguster comme un petit sachet de bonbons…
'ai reçu une copie de ce recueil de nouvelles sur Bruxelles dans le cadre des Explorateurs du Polar.
Au départ, j'ai trouvé l'idée de découvrir une ville à travers différentes nouvelles très intéressante; ça m'a rappelé des assemblages de court métrages tels que Paris je t'aime. En bref, j'étais donc assez pressée de commencer !
Cependant, j'ai rapidement été déroutée par plusieurs choses, à commencer par le manque de cohérence des différentes ambiances de ces nouvelles: lorsque certaines collent vraiment à l'ambiance polar/enquete/suspens, d'autres s'apparentent plus à de la science fiction, et d'autres encore ne sont que des récits d'une vie de tous les jours parfois meme un peu ennuyeuse
En résumé, bilan mitigé : l'ensemble reste décousu et déconcertant mais certaines nouvelles sortent néanmoins vraiment du lot et sont particulièrement captivantes.
Les explorateurs du polar :
Une visite de Bruxelles au travers de 13 nouvelles écrites par 13 auteurs différents. Quartiers, rues ou endroit clefs de Bruxelles, on s’arrêtera page après page au Palais de justice, à la gare centrale, ou encore au abattoirs d’Anderlecht, aux quartiers Les Marolles, Matongué, Reyers, Ixelles, Woluwé Saint Lambert ou Saint Gilles, dans les rues d’Aerschot ou de Flandres.
Je trouve difficile de donner un avis sur un recueil de nouvelles, encore plus quand plusieurs auteurs sont regroupés.
Pour ma part je n’ai pas été emballée par cette lecture, plus que des nouvelles « policières » pour la plupart ce sont surtout des instants de vie ou tout bascule, la moitié sans guerre d’intérêt à mes yeux
Cependant quelques-unes sortaient du lot telles que : Une fraction de seconge de Paul Colize, Dédales de Katia Lanero Zamora, La Perruche de Barbara Abel, Rituel de kenan Görgün, L’Ombre de la tour de Emilie Béco et Ecuador de Alfrédo Noriéga.
Une idée intéressante que de faire découvrir une ville au travers du regard de 13 auteurs, mais pour ma part je ne suis pas du tout entré dans l’univers de plusieurs d’entre eux.
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