Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Des bastides en haute Provence.
Les 17e et 19e siècles voient s'affirmer une classe de notables et bourgeois en Provence qui aime afficher son aisance. Des aristocrates à l'époque où Aix est la capitale de la province, relayés après la Révolution par des notables de Marseille, achètent des terres en basse et haute Provence qu'ils font exploiter par des fermiers ou métayers. Leur motivation n'est pas que pécuniaire : en acquérant et entretenant une bastide, ils manifestent aussi un goût pour la campagne et affirment leur singularité en se ménageant un lieu de villégiature, pouvant servir de refuge en temps d'épidémie.
À Saint-Étienne-les-Orgues, en haute Provence, les bastides les plus importantes, - et notamment la plus ancienne d'entre elles, le Truyas - ont d'abord été la propriété des seigneurs avant de passer au cours du 18e siècle aux mains des notables, d'abord issus du village, puis venus de basse Provence. À l'inverse, les bastides plus modestes (Thiès, Vignau, Bel Air...) n'ont jamais appartenu aux seigneurs. Elles se sont développées après la Révolution et ont été achetées par des négociants enrichis.
Après une description du phénomène des « bastides » par André de Réparaz, Gisèle Roche Galopini dresse un inventaire de ce patrimoine architectural méconnu et qui doit être sauvegardé.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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