Après Les Dames de Marlow, la nouvelle série cosy mystery pétillante d'humour des Éditions de La Martinière !
Chic, drôle, irrésistiblement anglais !
L'extravagante Priscilla Tempest est l'attachée de presse du très prestigieux hôtel Savoy à Londres. Au coeur des fringantes années 1960, l'établissement accueille des invités célèbres : Elizabeth Taylor et Richard Burton se crêpent le chignon dans le lobby, des membres de la famille royale folâtrent dans les couloirs... Rien qui ne saurait entacher la réputation du lieu. Rien, sauf peut-être ce cadavre retrouvé dans la suite 705 ? Un meurtre au Savoy ? Shocking !
Les soupçons se portent rapidement sur Priscilla, qui se remet de ses excès de champagne de la veille. Elle doit pourtant mener l'enquête si elle veut sauver sa tête ! Pas simple quand on a un sérieux don pour s'attirer des ennuis, et qu'un journaliste agaçant de charme décide de fourrer son nez partout.
Je pense que j’attendais trop de ce cosy mystery et que mon désenchantement est inversement proportionnel à cette attente ! Tout est là pour faire une bonne histoire, l’hôtel, la période, les stars et autres personnes connues qui y séjournent.
Les personnages sont à peine présentés et on ne sait absolument pas pourquoi Priscilla, qui va être soupçonnée, a le poste d’attachée de presse de cet établissement de luxe alors qu’il est évident qu’elle n’a rien à y faire ! On ne sait pas qui est Priscilla à part qu’elle boit du champagne, beaucoup, qu’elle craque pour les hommes presque autant et qu’elle est totalement écervelée !
Il lui est répété sans cesse qu’elle va être renvoyée si elle continue à faire n’importe quoi qui porte préjudice à l’image de l’hôtel, c’est crispant ! Le pompon est la surenchère des intervenants qui va des services secrets jusqu’au KGB... en passant par les disputes homériques du couple Burton/Taylor, imbibé jusqu’à plus soif !
Une enquête et du tape-à-l'œil mais rien de structuré qui donne une assise au roman et à ses personnages !
#BienvenueàlHôtelSavoy #NetGalleyFrance
Bienvenue à l'Hôtel Savoy Le Crime de la Chambre 705, Death at the Savoy dans la version originale parue en 2013, a été publié par les éditions La Martinière en 2022. Le style agréable est rehaussé par le ton léger, un tantinet dans la dérision: "On se doit toutefois de noter que, outre ses longues jambes et son délicieux visage de lutin qui lui conféraient bien davantage de libertés que ne l'aurait fait un physique banal, Priscilla était Canadienne, ce qui la rendait encore plus suspecte. Pensez donc: une étrangère au bureau de presse! Une étrangère absolument ravissante, certes. Mais tout de même." (Page 27)
Fil rouge: l'incapacité de Priscilla de résister à tout homme présentant une mâchoire remarquablement carrée et u sourire éblouissant!
Un humour subtil, parfois moqueur, parfois potache, émaille agréablement les pages de ce charmant cosy mystery: "Mais Percy se leva quand même, dépliant son mètre quatre-vingt dix de splendeur débraillée sous le regard songeur de Priscilla. On pouvait le trouver attirant, concéda-t-elle en son for intérieur. Eventuellement s'il était le dernier homme hétérosexuel sur Terre. Ou peut-être l'avant-dernier." (Page 56)..."-Ma pauvre petite. Les gens se trompent en disant que l'opéra n'est plus ce qu'il était. L'opéra est exactement ce qu'il a toujours été -c'est justement le problème. Cet Amir a dû regagner sa chambre désespéré par ce qu'il venait de voir, et il décidé de se suicider." (Page 82)
1968. Panique au Savoy, l'un des hôtels les plus prestigieux au monde, réservée à une élite très argentée. Alors que l'établissement attend l'arrivée du célèbre humoriste Bob Hope pour le lendemain, celle du premier ministre australien pour la fin de la semaine, ainsi que Louis Armstrong incessamment sous peu, et, cerise sur le gâteau, la reine mère pour le déjeuner, un cadavre est découvert dans la suite 705. Et pas n'importe quel cadavre! Celui d'un marchand d'armes. Pas très fréquentable, il faut bien l'avouer, mais richissime...
La situation est délicate. Le moindre faux pas pourrait nuire à l'image du Savoy. La presse, cette bande de chacals assoiffés de sang, va aussitôt s'emparer de l'affaire. Et si l'information selon laquelle la princesse Margaret, ou une femme lui ressemblant étrangement, a été vue par une femme de chambre sortir en courant de la suite du mort, venait à fuiter, s'en est fait du Savoy. définitivement.
Priscilla, qui se trouvait la veille dans la suite fatale, en compagnie du cadavre, encore bien vivant, est aussitôt soupçonnée par la police. Et dans le collimateur du directeur de l'hôtel. Pour prouver son innocence, elle n'a d'autre choix que de collaborer avec l'agaçant mais séduisant Percy Hoskins, déjà au courant de tous les dessous de l'affaire. Vu que la jeune fille se trouvait sur le lieux chaque fois qu'une mort suspecte se produit, a-t-elle d'autre choix? Commence alors une course contre la montre aussi loufoque que périlleuse.
Un savoureux cosy mystery qui se déroule dans l'Angleterre des Swinging Sixties, où l'hôtel Savoy, institution nationale à son apogée, accueille les familles les plus fortunées, les personnalités les plus célèbres, les aristocrates les plus décadents dans son monde de perfection raffinée et, il faut bien le dire, un tantinet surannée.
Mettant en scène des personnages drôles et attachants, patibulaires et mystérieux: l'espion séduisant, la princesse rebelle, la belle-mère délurée, l'attachée de presse romanesque, le flic soupçonneux et le journaliste fouineur se croisent dans une sarabande effrénée pour notre plus grand bonheur. Ce premier tome est une telle réussite que nous attendons le second avec impatience.
Prudence Emery a longtemps été l'attachée de presse de l'hôtel Savoy, à Londres. Associée à Ron Base elle nous fournit un roman pseudo policier
Une héroïne, sans doute copie de l'auteur, se démène pour fournir assistance à la jet set qui se presse à l'hôtel Savoy, dans les Swinging 60s, qui essaie d'échapper aux mains baladeuses de stars de cinéma tout en collectionnant les cadavres !
J'ai été un peu saoulée par l'énumération des gens célèbres qui faisaient un apparition dans le roman tout autant que par les invraisemblables assassinats, rivalités d'espions et autres agents doubles.
Un roman que j'ai eu du mal à lire, tant l'écriture était laborieuse. Dommage !
Un roman que je vais oublier très vite ...
Je remercie NetGalley et les Editions de la Martinière qui m'avaient habituée à mieux !
#BienvenueàlHôtelSavoy #NetGalleyFrance
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