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Bestiaire ornithorynque

Couverture du livre « Bestiaire ornithorynque » de Aubevert Jean-Michel aux éditions Le Coudrier
Résumé:

A l'origine de ce recueil, un projet bibliophile de L'Âne Qui Butine, éditeur basé à Mouscron, d'après une idée de Christoph Bruneel : il fut demandé à Jean-Michel Aubevert de composer des textes à partir d'une série de gravures authentiques du 19ème siècle, coloriées à la main. Il en est... Voir plus

A l'origine de ce recueil, un projet bibliophile de L'Âne Qui Butine, éditeur basé à Mouscron, d'après une idée de Christoph Bruneel : il fut demandé à Jean-Michel Aubevert de composer des textes à partir d'une série de gravures authentiques du 19ème siècle, coloriées à la main. Il en est résulté 22 exemplaires uniques regroupant chacun 3 gravures et les textes correspondants, manuscrits par Jean-Michel Aubevert et signés. Séduite par cette démarche, l'éditrice du Coudrier a souhaité réunir l'ensemble des textes et, suivant une voie inverse, a demandé au collagiste Philippe Lemaire de se laisser inspirer par eux et de donner libre cours à sa fantaisie.
« Qu'est-ce qu'un bestiaire ? Je ne répondrai pas à cette question. Je dirai simplement qu'il faut lire ce bestiaire ornithorynque sans idées préconçues, sans vouloir suivre un chemin tracé d'avance. Dans ces quelques pages "succulentes", le lecteur ira de surprise en surprise et perdra son latin.
Jean-Michel Aubevert a l'art d'étonner sans cesse et de ne jamais dormir sur ses lauriers giboyeux. Si toutes les bêtes du monde voulaient se donner la patte, elles feraient une ronde autour de l'univers.
Ici, les histoires de bêtes ne sont jamais des histoires bêtes. L'auteur fait constamment la preuve d'une invention permanente où s'allient anecdotes, récits raisonnés, folies outrancières. L'homme y est souvent dénoncé comme le pire des conquistadors.
Et foin de condors!
Multiples sont les "formules" qui font mouche (c'est le cas de le dire dans un bestiaire à bestioles). Qu'on ne s'y trompe pas cependant : d'une certaine façon, ici, rien n'est gratuit; lisons entre les lignes. Mais, avant tout, savourons cette langue très langagière et qui peut devenir parfois mauvaise langue! Et c'est vrai que ce poète-ci nous livre toujours, et avec malice, le goulu des mots. Vous découvrirez la morale immorale de l'histoire.
Et ne peut que me plaire "un hommage au hérisson inconnu"!
Ou la rouerie malicieuse de certaines questions : "Quelle mouche a piqué l'oiseau-mouche ?".
Loin du bestiaire de La Fontaine, plus proche de celui de Michaux et de celui de Borgès, voici celui d'Aubevert. En toute vivante poésie animale. En toute poésie tout court.» (Extrait de la préface de Jacques Izoard)

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