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Deux vieux Cubains, Arsenio, un exilé proche de Batista, et son ami Elbio, qui n'a jamais quitté sa campagne cubaine, se retrouvent après de longues années de séparation. Alors qu'Arsenio a commencé à recueillir des témoignages pour étayer la thèse de sa petite-fille, consacrée à l'histoire de l'île, il vient chez Elbio continuer ce travail de mémoire collective.
Les deux amis, tout en évoquant leurs propres souvenirs, s'en vont à la rencontre des Cubains, les écouter, leur rendre la parole, dans la campagne environnante, puis, poursuivant leur voyage intérieur par un périple géographique, jusqu'à La Havane.
À travers ces destins et au fil des dialogues, c'est toute la mémoire cubaine que fait revivre ce livre.
Quand on parle de Cuba, immédiatement, on pense aux cigares, à la villa Hemingway. Aux vieilles bagnoles américaines. Aux plages paradisiaques. La musique. La fête.
Fidel Castro.
Et si on brisait les clichés ? Bien jolis, tout ça, pittoresques, folkloriques. Mais pas la réalité. Si on laissait Zoé Valdes nous raconter Cuba. Son histoire. Sa vérité.
Arsenio, exilé aux Etats-Unis, decide de rendre visite à son ami Elbio resté au pays. Non sans raison. Dans ses valises, une partie de la thèse de sa petite-fille. Consacrée à l'histoire de l'île. Plus particulièrement à celle qui a précédée Castro.
Au rythme de témoignages, de souvenirs, se peint devant nos yeux le portrait d'un homme méconnu. Oublié. Volontairement. Cet homme, l'Homme, c'est Batista.
Celui qui a contribué à la Constitution de Cuba. Qui fut Président pendant quatre ans. Qui s'est battu pour l'éducation et la santé de tous. En ouvrant des écoles et des centres de soins dans les campagnes reculées.
Jusqu'à être chassé du pouvoir. Exilé.
"Batista n'a pas perdu Cuba, comme on ne l'a que trop répété ; c'est Cuba qui a perdu Batista"
Certains lieux vous fascinent, sans que vous ne sachiez l'expliquer. C'est le cas avec Cuba pour moi. J'en aime la musique, la littérature, une certaine désespérance également, peut-être en partie à cause de cette politique toujours en déséquilibre.
Et j'ai pour la plume de Zoé Valdes le même engouement. J'aime sa façon de raconter, de ne pas tergiverser, d'être brut. Elle qui a connu l'exil, qui a eu la force de continuer à crier pour son pays.
Ce livre m'a appris énormément sur Cuba, sur ce qui a animé ce peuple, sur ce qui l'a asservi aussi. C'était passionnant, intriguant, ça réveille inévitablement le révolutionnaire en nous.
Et vous ? Y a-t-il des lieux, des pays, qui vous incite à choisir un livre sitôt que l'histoire s'y déroule ?
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