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Le phénomène du thriller chinois.
18 avril 1984. Une série de meurtres inexpliqués dans la ville de Chengdu, incite la police à mettre sur pied une unité spéciale, la 4/18. Parmi ses membres, Zheng Haoming, un flic d'élite et Pei Tao, major de l'académie de police. Échouant à trouver le coupable, l'unité est dissoute.
Vingt-deux ans plus tard, Zheng Haoming est toujours obsédé par cette affaire. Mais au moment où il pense enfin tenir un indice majeur, il est assassiné. L'Unité 4/18 renaît alors de ses cendres. C'est le début d'un jeu du chat et de la souris avec un tueur aussi intelligent qu'insaisissable.
Ce premier tome d'une trilogie consacrée à la police de Chengdu est un véritable phénomène éditorial et à sa lecture, on comprend vite pourquoi. Une ambiance à la Seven, un tueur digne de Keyser Soze dans Usual Suspect... Si Zhou Haohui emprunte toutes les figures traditionnelles du thriller dans le premier tome de sa trilogie, c'est pour mieux les subvertir et déjouer les conclusions trop hâtives du lecteur. Il nous offre, en outre, un portrait de la société chinoise contemporaine inattendu et passionnant.
Le policier Zheng, qui mène une étrange enquête dans les cybercafés de Chengdu, est retrouvé assassiné dans son appartement.
L'assassinat paraît lié à une affaire vieille de 18 ans, sur laquelle Zheng avait travaillé. Il semble que Euménide, un justicier autoproclamé, ait décidé de reprendre du service...
L'intrigue est rondement menée, avec pas mal d'hémoglobine et de nombreux rebondissements. Cela suffit à retenir l'attention.
Les personnages sont contrastés, presque tous avec leurs zones d'ombres et leurs fissures cachées.
C'est plutôt bien écrit, et donc traduit. L'auteur n'est pas tombé dans le travers de chapitres courts pour dynamiser la lecture. Au contraire, ils prend le temps de bien décrire ou commenter les situations.
Finalement, quand on referme le livre, on a le sentiment d'avoir été baladé dans une histoire invraisemblable, mais on y a pris du plaisir et on a envie de lire la suite. Preuve qu'on n'a pas affaire à un si mauvais polar...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/09/07/avis-de-deces-zhou-haohui-sonatine-thriller-chinois-haletant/
Comme certains le savent je traverse une petite dépression littéraire post Utoya.
Du coup après ce livre il me fallait lire quelque chose de complètement différent.
Mon choix s’est donc porté sur un thriller chinois.
S’il y a de très bonnes choses dans ce thriller, je reste assez mitigée sur le ressenti final de ma lecture pour quelques petits trucs qui m’ont quelque peu perturbé.
Je vous parle aujourd’hui de Avis de décès de Zhou Haohui aux éditions Sonatine.
En vérité ça fait des jours, des semaines que je me triture les méninges à savoir ce que je vais en dire, à expliquer pourquoi j’en ressors aussi indécise.
Au-delà du fait qu’il est passé juste après Utoya, c’est la construction du récit qui m’a un peu gêné où j’ai eu quelques difficultés à rester concentrer sur ce qu’il se passait. Si le début donne un certain rythme, je trouve qu’on finit un peu par tourner en rond.
Ou plutôt ça commence à partir un peu dans tous les sens avec des pistes à suivre, des révélations à n’en plus finir et des retours dans le passé qui ont fini par me parasiter un peu.
Mais surtout, je pense que la longueur des chapitres a eu raison de ma lecture.
S’il y a bien une chose avec laquelle j’ai du mal ce sont les chapitres interminables qui font 20 pages. A chaque fois j’ai l’impression de ne jamais en voir le bout et j’avoue avoir développer une certaine aversion pour ce côté-là des livres. Je crois que rare sont les livres que j’apprécie, qui deviennent un véritable coup de cœur malgré la longueur des chapitres.
Et en rédigeant petit à petit mon avis (vous n’imaginez pas le nombre de cheveu que je me suis arrachée pour l’écrire…) je me rends compte que je me suis sûrement focalisée sur ça.
Et ce qui pourrait être de petits défauts comme les changements de points de vue pas forcément très clair, fréquents et entraînant des retours dans le passé, finissent par devenir omniprésents à mes yeux.
Et c’est dommage.
Parce que l’idée principale de l’intrigue est intéressante.
Un cold case déterré par la force des choses et une course contre la montre derrière un véritable fantôme, insaisissable qui répond au doux nom de Euménide.
Cela débute sur les chapeaux de roues. Après tout des avis de décès qui tombe pour prévenir de la future victime ce n’est pas vraiment commun comme méthode et ça a de quoi intriguer dès le départ. L’envie était là de savoir le pourquoi du comment et de démêler toute cette histoire au clair.
Et Euménide, le serial killer est pour le coup charismatique même si on ne le rencontre jamais vraiment.
A travers ses Avis de décès et ses meurtres, il en devient fascinant parce qu’il est agit de manière méthodique et précise. Aucun faux pas, le rendant plus inaccessible et cassant la tête à ce groupe d’enquêteurs réunis pour lui faire de nouveau face, des années après. Il est toujours abordé avec une certaine forme de respect et de fascination qui a fini par me séduire souhaitant presque qu’il ne soit jamais appréhendé et qu’il continue à répandre ses avis de décès à travers la Chine.
Alors vous le voyez le dilemme intérieur qui m’habite depuis presque trois semaines ?
Il faut le dire, il y a de très bons côtés et c’est ce qui fait que je n’ai pas lâché la lecture parce que j’avais envie de connaître le fin mot de l’histoire. Mais j’ai eu énormément de mal à accrocher à l’ambiance générale de l’intrigue et ça a pêché sur mon ressenti final.
En bref,
Les bons éléments qui constituent ce thriller n’auront pas suffit à ce que j’apprécie à sa juste valeur ce thriller.
C’est le deuxième thriller chinois que je lis, le deuxième qui me laisse dans cet état où sur le fond j’ai beaucoup apprécie, mais dans la forme c’est autre chose.
Evidemment je vous laisse faire votre propre avis dessus, surtout que les avis de Angie – culturez-moi ou de Stelphique sont positifs et très intéressants à lire.
Je vous invite d’ailleurs à les lire si jamais vous voulez d’autres avis.
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