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« Je ne fais que raviver une envie de bonheur depuis longtemps renoncé, nous sommes un et nous sommes mille, et des millions, nous sommes un et tous et seuls. Rien ne permet plus de communiquer avec ceux que nous avons quittés. Toujours, dans ce trou qu'on nous a fait, restera notre silence. » Otto, Simon, Heinrich et Nathan, quatre jeunes Allemands de vingt ans, partent découvrir le monde, portés par le train de l'Histoire. Quand ils quittent le bourg bavarois où ils sont nés, leurs désirs affleurent à peine et ils ne connaissent de la vie que leur belle amitié. À leur arrivée, ils comprennent vite vers quoi on les a envoyés. Nous sommes en 1915, en Lorraine.
Après les charges terrifiantes en première ligne, il faut tant bien que mal s'accommoder à la catastrophe. Simon, d'une voix douce, choisit de consigner dans ses carnets ce qui subsiste de vie dans les tranchées. Au détour d'un boyau, chacun rêve à ce qu'il a laissé là-bas : Anke, la jeune fille restée au pays, l'enfant à naître, les mères en douleur. Et les vestiges de l'enfance, les parfums des pâtisseries joyeuses et le paysage qui les a vus grandir, remplacés maintenant par le tapis des bombes.
Un poème en prose.
Nous sommes en 1915, quatre jeunes allemands, Otto, Simon, Heinrich et Nathan, quittent leur Bavière pour venir combattre, en Lorraine, les français. Ils sont amis et ne comprennent pas bien ce qu’ils vont faire en France, ils n’ont rien à reprocher aux habitants de ce pays.
Devant l’horreur qui les attends, Simon, le poète écrit tout ce qui se passe, c’est avec douceur, sans haine qu’il décrit les horreurs qui les entourent un peu comme s’il planait au-dessus de la terrible réalité.
Ils sont dans les tranchées, sous les bombes, les obus, ils voient tomber leurs compagnons d’infortune mais Simon conte ce qui se passe comme si tout n’était que douceur. C’est à peine si on entrevoit la triste réalité. Il écrit ses pensées comme elles lui viennent, c’est son journal, mais quel journal.
Il s’agit d’un récit très poétique, ce n’est pas un roman, c’est une suite de faits, d’événements, d’horreurs, de drames. Mais on ne retrouve pas une histoire, juste des mots qui s’alignent et forment des phrases parfois tarabiscotées, de petites histoires dans l’histoire.
Les chapitres sont courts.
Elle a une écriture particulière, très sophistiquée, originale et belle Lilyane Beauquel. Tout n’est que poésie dans ce livre.
Mon ressenti est paradoxal, j’ai trouvé l’écriture originale et très belle, elle mériterait d’être lue à haute voix. Mais malgré tout je me suis lassée et j’avoue avoir sauté pas mal de passages, trouvant le temps long. Et j’ai triché pour en connaître la fin. Mais j’y reviendrai pour lire des passages qui se lisent comme on lit certains extraits d’un recueil de poèmes.
Une belle expérience littéraire. Ce livre mériterait d’être classé en littérature parmi les grands classiques, ceux qu’on étudie à l’école.
Nous sommes en pleine première guerre mondiale côté allemand. Quatre jeunes amis n'auront d'autres choix que d'aller combattre sur le front, et livrer une guerre dont ils ne comprennent pas le sens. Leur quotidien misérable et et violent nous est décrit dans un style magnifique. Liliane Beaucquel nous peint des tableaux impressionnistes avec les mots, nous dévoilant la guerre autrement, dans un quotidien où la folie peut à tout moment s'immiscer.
Un premier roman incomparable.
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