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Un polar qui se déroule dans les années 50, à Bruxelles, capitale défigurée par les travaux de L'Exposition Universelle. Un polar existentiel entre un maquereau citant Camus et un héros cherchant à trouver coûte que coûte sa place dans un monde trop moderne pour lui. Un polar où il sera question de prostitution estudiantine, de vieilles bourgeoises, de pieds humains congelés et de jolies indics...
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je dois bien admettre que j’avais un apriori très positif avant même d’ouvrir cette BD. En effet, ses deux auteurs ne sont autres que ceux du très sympathique MAGRITTE, Ceci n’est pas une biographie que je chroniquai jadis sur ce même vénérable blog.
Vous serez peut-être content d’apprendre que mon apriori s’est vite transformé en un avis effectivement très positif. Il faut dire que le dessin de Thomas Campi, tout en finesse, et ses magnifiques couleurs, ont de quoi ravir l’œil du bédéphile le plus exigeant. Il y a certes un contraste entre la manière de dessiner les personnages, et notamment leurs visages, plutôt caricaturale, et l’application avec laquelle sont travaillés les décors, mais je pense que c’est voulu et totalement assumé et que cela participe vraiment à l’ambiance que les auteurs souhaitent imprimer à leur histoire.
Et quelle histoire ! Si le thème de l’ascension sociale contrariée par une sorte d’assignation à résidence héréditaire et locale n’est pas trop souvent abordé en BD, il trouve clairement ici un très bon véhicule avec cette autopsie d’un imposteur. J’aurais peut-être apprécié qu’on nous explicite un peu plus les raisons qui font du protagoniste un éternel étranger au monde qu’il souhaite intégrer, mais bon, le message passe tout de même : on ne rentre pas comme ça dans le milieu très fermé des élites d’une société, fût-elle belge…
En bref, une lecture très agréable d’un bon roman graphique magnifiquement illustré.
J’attendais avec impatience cet album, conquis que j’avais été par le dessin de Thomas Campi découvert dans « les larmes du seigneur afghan ».
Une ambiance totalement différente ici. Chronique sociale, faux polar, expérience littéraire… ‘Autopsie d’un imposteur » est tout ça à la fois.
Le récit est original, sous forme de dialogue entre le narrateur et le héros, Louis, en quête d’affranchissement, d’ascenseur social dans la Belgique des années 50. Louis fait des études, il veut devenir avocat mais tout semble le ramener à sa condition sociale d’en bas… Comment quitter ce masque d’imposteur ?
L’ambiance graphique est magnifique… les couleurs, les atmosphères, les personnages, tout démontre le talent de Thomas Campi. Cette couv splendide et forte donne le ton d’un album impressionnant !
Au final, c’est un superbe album, une chronique noire et puissante portée par un dessin que je ne me lasse pas d’admirer !
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