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Auguste Béchaud ; photographe-soldat en Afrique centrale

Couverture du livre « Auguste Béchaud ; photographe-soldat en Afrique centrale » de Didier Carite aux éditions Francois Baudez
Résumé:

Le sergent clairon Auguste Béchaud s'impose comme l'un des plus talentueux photographes de l'Afrique au début du XXe siècle, incorporé caporal dans la troisième compagnie du bataillon de l'Oubangui-Chari, il arrive à Mobaye, au coeur du vieux continent, vers 1909 : cent ans déjà ! Le capitaine... Voir plus

Le sergent clairon Auguste Béchaud s'impose comme l'un des plus talentueux photographes de l'Afrique au début du XXe siècle, incorporé caporal dans la troisième compagnie du bataillon de l'Oubangui-Chari, il arrive à Mobaye, au coeur du vieux continent, vers 1909 : cent ans déjà ! Le capitaine Devaux, son supérieur hiérarchique, dit de lui : " C'était un garçon très dévoué, qui occupait ses loisirs à la photographie où il excellait.
Grâce à lui, la collection des photographies de l'AEF a été remarquablement enrichie. " réaliser des clichés de qualité dans des conditions climatiques tropicales extrêmement difficiles constitue à l'époque un exploit technique, mais il faut avant tout souligner le regard de l'artiste Béchaud dont les superbes photographies sur les populations ont permis de sauvegarder certaines traditions centrafricaines aujourd'hui disparues.
C'est dans une publication suivie d'un numéro spécial du bulletin de l'association images et Mémoires (2006) que Didier Carité a sauvé Auguste Béchaud de l'oubli. Dans le présent livre, il tente une reconstitution du voyage de l'artiste depuis Brazzaville jusqu'à Mobaye, pour terminer au Tchad où il meurt du paludisme en 1912, au cours de son second séjour africain. il ne s'agit pas ici d'une apologie de la colonisation, mais d'un hommage au photographe ainsi qu'aux Centrafricains qui sont alors durement éprouvés par l'esclavage, le régime des sociétés concessionnaires, les maladies ; la résistance du grand chef Baram-Bakié n'est pas occultée.
Ces images font naître en nous tous, Africains et européens, des sentiments variés, allant de l'enthousiasme à l'indignation. Quoi qu'il en soit, elles ne peuvent être interprétées sans considérer le contexte de leur époque : dans cette optique, elles constituent un précieux patrimoine commun pluridisciplinaire.

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