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Rouge-Terre est une contrée sauvage dont les habitants sont considérés comme des impies. La guerre semble imminente. Alexian est alors envoyé en Hélderion pour confirmer ces craintes.
Arrivé à destination, le jeune homme parvient à se faire embaucher par la puissante famille Manerian en mentant sur ses origines et sa formation. Il peut ainsi partager le quotidien de ses hôtes et de l'une de leurs trois filles : Noony, qui le renseigne sur leur curieuse religion. Tout vole en éclats lorsque la cadette est assassinée.
Noony et sa jeune soeur Aileen sont anéanties. Cette dernière n´a plus qu´une idée en tête : trouver le meurtrier et assouvir sa vengeance.
Lorsque leur père leur annonce l´invasion prochaine de Rouge-Terre, c´en est trop pour Noony qui décide de quitter cette cité qu´elle ne reconnaît plus. Une chance pour le jeune espion qui doit à tout prix avertir son peuple des derniers évènements.
Au milieu de l´indifférence générale - la mort est une généreuse source de revenu - ils vont tenter de stopper les conflits et de révéler au grand jour les manipulations de leurs dirigeants.
Roman en 2 parties.
Prix Imaginales des lycéens 2011 Prix jeunesse Marais Page 2011 Prix Lire en Choeur - sélection adulte Le roman a également été nominé au prix Merlin 2010, et au prix Elbakin.net catégorie roman fantasy jeunesse
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--- Je m'attendais à… mieux ? ---
Après avoir lu Métamorphoses, spin-off de la saga Oraisons, il y a presque un an, je me suis dit qu'il était grand temps de me plonger dans le premier tome de cette duologie, d'autant plus que je conservais un très bon souvenir de l'univers créé par Samantha Bailly. Toutefois, je déplorais son intrigue décousue, comme s'il manquait des éléments-clefs. Et, en fin de compte, c'était bien le cas. le problème, c'est que j'ai eu la même sensation avec La Langue du silence et cela, je ne me l'explique pas.
Concrètement, l'histoire manque de transitions, le scénario de liens logiques. J'avais parfois l'impression de devoir compléter les zones d'ombres laissées à l'abandon par l'auteure, de nourrir moi-même le récit de quelques détails, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. En outre, quelques heureuses coïncidences m'ont fait tiquer à plusieurs reprises.
--- Quand simplicité rime avec efficacité… ---
Là où certains auteurs en font trop, je trouve que Samantha Bailly maîtrise habilement son écriture. Elle énonce les faits, utilise des mots simples et ne s'encombre pas de fioritures pour décrire l'action et les émotions de ses personnages. Résultat : le texte se laisse lire sans difficultés, ce que j'ai particulièrement apprécié !
La manière dont l'histoire est construite contribue également à sa fluidité. Pour commencer, les chapitres sont très courts, l'auteure ne s'étalant pas inutilement sur des pages et des pages, et débutent par de petites explications sur l'univers ou des témoignages, ce qui accentue notre compréhension du livre. de plus, chaque chapitre est entrecoupé d'un interlude auréolé de mystères, et ce sont ces passages que j'ai préférés !
En bref, j'adhère totalement aux choix de l'auteure sur la forme de son récit, qui s'est révélé plein de surprises. Elle a créé une véritable dynamique, qui permet de retenir l'attention du lecteur sans faiblir.
--- …au détriment de la subtilité ! ---
Et oui, cette qualité est à double tranchant, car l'auteure est parfois tombée dans la facilité. Je vous donne un exemple : à un moment donné, l'histoire décrit un meurtre en trois lignes, nos héros découvrent l'identité du responsable en un paragraphe et retrouvent ce dernier deux pages plus loin. Un peu rapide, non ?
Alors qu'il y avait matière à développer, Samantha Bailly se contente de survoler les événements, leur enlevant ainsi toute importance. J'étais terriblement frustrée d'assister à ces maladresses, moi qui désirais m'imprégner encore plus de cet univers original où la mort est devenue un commerce pour certains et une source de pouvoir pour d'autres !
Il en va de même pour les personnages, assez pauvres en relief. Leurs décisions semblent souvent précipitées, leurs motivations nébuleuses, leurs sentiments excessifs. Je ne prétends pas être restée indifférente à leur sort, mais… ils n'étaient pas totalement convaincants. Je pense notamment à Murmure dont le potentiel n'a pas été entièrement exploité, selon moi. Ç'aurait pu être un personnage vraiment essentiel si son rôle ne s'était pas limité aux multiples sauvetages d'Aileen.
--- De la fantasy jeunesse déguisée ? ---
Certains lecteurs classent en effet Oraisons au rayon jeunesse et je dois dire que je comprends leur point de vue ; l'action est toujours au rendez-vous et l'intrigue, ainsi que les personnages, ne sont pas assez creusés. Seul l'univers me paraît suffisamment fouillé, suffisamment abouti. Néanmoins, le livre n'est pas vendu comme tel. Rien ne pouvait donc me mettre la puce à l'oreille, à part peut-être la mention Prix des lycéens aux Imaginales 2011, au dos du livre.
Quoi qu'il en soit, La langue du silence souffre de quelques défauts qui, pour moi, sont propres à l'écriture d'un premier roman. Entre les lignes cependant, on entrevoit beaucoup de talent, talent confirmé dans Métamorphoses. Il ne me reste donc plus qu'à lire le tome 2 pour me faire une idée globale d'Oraisons.
Comment ne pas tomber amoureux de cet ouvrage ? Un premier tome qui touche la perfection.
On aime les personnages, tous les personnages même les plus détestables, on découvre un univers que l'auteur connait sur le bout des doigts et veux nous faire découvrir. Il n'y a ni temps mort ni fausse note.
J'ai aimé ce livre, et mon seul regret fut de ne pas avoir acheté le second tome en même temps !
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