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Pendant la Seconde Guerre mondiale, des enfants d'une maison de correction fuient les bombardements et se réfugient dans un village de montagne. Leur éducateur les place sous l'autorité d'un maire convaincu qu'un mauvais enfant doit être supprimé «dès le bourgeon». Le jeune narrateur et son petit frère font partie de ce groupe de délinquants bientôt à la merci des villageois haineux, qui les contraignent à enterrer des animaux victimes d'une épidémie. Quand trois personnes meurent, contaminées, les villageois, pris de panique, abandonnent le village en y enfermant les enfants, qui prennent possession des maisons désertées et esquissent même les règles d'une vie en société. Temps suspendu, unique dans cette histoire de bruit et de fureur, où s'expriment les douceurs de la fraternité et les joies d'un premier amour.Cette impressionnante fable sociale écrite en 1958 appartient à la grande veine de Kenzaburô Oé. Densité, richesse d'analyse, foisonnement de l'imagination, violence, émotion : toutes les qualités du Prix Nobel se trouvent réunies.
J’ai choisi ce livre de Kenzaburô Ôé pour le résumé en quatrième de couverture, pas pour le titre tout à fait effrayant, énigmatique, incitation bizarre que ce : « Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants ». Quelques recherches m’ont permis de relativiser l’emploi de l’impératif. Les mots provocateurs sont ceux de la fiction, d’un imaginaire très riche s’attaquant à un tabou : la violence envers des enfants. Quand un auteur japonais s’empare d’un tel sujet, sûr que cela ne va pas être un roman feel-good… Âmes sensibles bienvenues mais il faudra en passer par un réalisme de la violence d’une force inhabituelle, un cri à la Edvard Munch, d’un artiste hanté par la souffrance, la maladie, la mort, potentialisé par l’expression directe des enfants.
Derrière la pudeur cachée sous les mots crus de Kenzaburô Ôé, il faut lire la force du message, l’injonction à respecter et protéger les enfants, à honorer la nature aussi et la vie naissante sous toutes ses formes. Vénérer l’espoir toujours présent en l’homme en dépit de la barbarie, ou du désintérêt, ce qui est proche, dont il fait souvent preuve. Continuer de lire celui qui manie les mots avec tant de maestria et d’élégance, contant l’Histoire, le temps, la vie du monde.
Kenzaburô Ôé, lauréat du prix Nobel de littérature 1994, est certainement un des plus grands auteurs du XXème siècle. Une lecture essentielle, à lire absolument !
Nous ne savons pas en quelle année se déroule le récit, ni où exactement. Quelques vagues indications : pendant la guerre, au Japon.
Nous devinons seulement qu’un groupe d’enfants issus d’une maison de correction se retrouve en montagne en plein hiver.
Une mystérieuse épidémie sévis dans les lieux.
Je n’ai pas aimé le climat de suspicion qui règne dans le livre. Je n’ai ressenti aucun attachement au personnage principal et les références à son zizi ont fini par me lasser.
Le récit reste ua niveau de la compréhension des enfants : faible. Même si le personnage principla fait preuve de courage en contournant le barrage.
Une lecture terminée en avance rapide, malgré ma bonne volonté de lire un ouvrage du Prix Nobel de littérature 1994, décédé le 3 mars 2023.
Un livre d'une puissance d'évocation extrême, magnifique par la pureté de son écriture et terrible par son thème et la dureté sans fard de certains passages. Cet auteur a écrit d'autres oeuvres (Une existence tranquille, Dites nous comment survivre à notre folie, Le jeu du siècle...) également très intéressantes. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1994.
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