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Ariel Sharon Et Ses Batailles Politiques

Couverture du livre « Ariel Sharon Et Ses Batailles Politiques » de Assaraf R aux éditions Jean-claude Gawsewitch
Résumé:

Jusqu'à fin 2003, Ariel Sharon passait pour l'un des faucons de la vie politique israélienne et pour le symbole de l'idéologie du Grand Israël.
Beaucoup voyaient en lui le seul responsable du déclenchement de la seconde Intifada, du fait de sa visite controversée sur l'esplanade des Mosquées en... Voir plus

Jusqu'à fin 2003, Ariel Sharon passait pour l'un des faucons de la vie politique israélienne et pour le symbole de l'idéologie du Grand Israël.
Beaucoup voyaient en lui le seul responsable du déclenchement de la seconde Intifada, du fait de sa visite controversée sur l'esplanade des Mosquées en septembre 2001. Encore étaient-ce là ses péchés les moins graves. Ils ne faisaient pas oublier la tache indélébile attachée à son nom : sa responsabilité morale dans les massacres de Sabra et Chatila en septembre 1982. En 2004, l'annonce qu'il fait du retrait unilatéral israélien de Gaza et de l'évacuation de toutes les implantations juives montre que l'homme, devenu Premier ministre en 2001, a radicalement modifié ses positions.
Son ralliement à l'idée de la création d'un Etat palestinien indépendant, à côté d'Israël, et à la nécessité d'autres retraits territoriaux en Cisjordanie le range désormais dans le camp des colombes. La révolution sharonienne est telle qu'il rompt, en novembre 2005, avec son parti, le Likoud, pour former un parti centriste, Kadima. A l'apogée de sa popularité, Ariel Sharon fut frappé d'une première attaque cérébrale, le 18 décembre 2005, puis d'une seconde attaque, le 4 janvier 2006, d'une extrême gravité, qui contraignit les médecins à le plonger dans un coma profond, dont l'issue ne fait guère de doute.
Ariel Sharon est-il un " caméléon ", un " traître " ou, plus prosaïquement, un militaire et un politique, peu féru de théorie, dont les évolutions sinueuses obéissaient à un sens aigu de l'adaptation aux nouvelles réalités ? De simple politicien s'était-il élevé au rang d'homme d'Etat ? Cette dernière hypothèse est celle défendue par Robert Assaraf, au terme d'une analyse détaillée de l'histoire politico-diplomatico-militaire d'Israël et de la carrière d'Ariel Sharon.

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