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Antoine de Fourcroy ; savant, franc-maçon, homme politique

Couverture du livre « Antoine de Fourcroy ; savant, franc-maçon, homme politique » de Alain Queruel aux éditions Hermann
  • Date de parution :
  • Editeur : Hermann
  • EAN : 9782705668167
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Si la chimie, quelques années avant la Révolution, est marquée par la théorie générale de Lavoisier, Antoine de Fourcroy est aussi, à la même époque, une des grandes figures de cette science balbutiante.
Après une jeunesse difficile et des diplômes rudements acquis, il fait la connaissance de... Voir plus

Si la chimie, quelques années avant la Révolution, est marquée par la théorie générale de Lavoisier, Antoine de Fourcroy est aussi, à la même époque, une des grandes figures de cette science balbutiante.
Après une jeunesse difficile et des diplômes rudements acquis, il fait la connaissance de Nicolas-Louis Vauquelin qui sera successivement son élève, son collaborateur et surtout son ami. À eux deux, c'est une partition à quatre mains dans le domaine de la chimie qu'ils vont écrire pendant vingt-cinq ans et qui ne cesse qu'avec la mort de Fourcroy en 1809, celui-ci donnant les directives à Nicolas-Louis tout en poursuivant une carrière politique.
Celle-ci, qui avait démarré sous la Révolution, s'éteint avec la chute de Robespierre, Antoine de Fourcroy ayant survécu à la Terreur contrairement au Fermier général qui n'a pas eu cette chance ; tout le reste de son existence, l'exécution de Lavoisier lui sera imputée... à tort ou à raison ? Nous essayons de donner ici les preuves de son attitude exacte dans cette sinistre tragédie.
Sa carrière reprend avec l'ascencion de Bonaparte et il n'est pas exagéré de prétendre que Foucroy est à l'origine de tout le système éducatif français, participant à la création d'écoles (l'École centrale des Travaux publics rebaptisée un peu plus tard sous le nom d'École polytechnique) ou de la réorganisation des études (de santé). Dans ces conditions, il aurait été tout à fait logique qu'il soit appelé à devenir Grand Maître de l'université impériale en 1808.
Napoléon lui préfère Fontanes... Est-ce l'amertume ou une maladie réelle qui le fait passer de vie à trépas l'année suivante ? La question demeure.

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