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Édimbourg, 1817.
Hazel est une jeune aristocrate à l'avenir tout tracé. Promise à un cousin, son rôle est de se préparer à devenir une épouse dévouée et soumise. Pourtant, Hazel rejette cette fatalité. Passionnée de médecine et aspirante chirurgienne, elle décide de braver les interdits liés à son sexe et à sa classe sociale pour suivre en secret des cours d'anatomie.C'est alors qu'elle fait la rencontre de Jack, un voleur de cadavres travaillant pour le compte de l'université où elle étudie. À ses côtés, elle se sent plus libre et audacieuse que jamais. Et quand elle découvre que certains grands chirurgiens et membres de l'aristocratie réalisent d'étranges expériences sur les cadavres, elle décide de mener l'enquête...À partir de 13 ans
Pour ceux qui connaissent mes goûts littéraires, ce roman avait tout pour me plaire : il se déroule en Ecosse au début du 19ème siècle et met en scène une jeune femme noble qui entend devenir médecin. En dépit d'un avenir tout tracé qui lui ferait épouser son cousin. En dépit aussi de l'impossibilité pour les femmes d'exercer à cette époque la médecine.
Parfois, malgré tous ces ingrédients annoncés par le résumé, la magie ne prend pas. Parfois, comme ici, je me retrouve happée par une intrigue.
Il est question donc d' Hazel, une héroïne qui profite de l'indépendance provoquée par le départ de ses parents et de son frère pour tenter de réaliser ce rêve nourri depuis l'enfance. Le rêve de devenir médecin. Le rêve de trouver un remède également contre la fièvre romaine qui a emporté son frère aîné quelques années auparavant.
Il est question également de Jack, un adolescent des rues qui, pour survivre, s'est fait « résurrectionniste » Ainsi, à la nuit tombée, il déterre les cadavres, les dépouille de leurs oripeaux et les revend à des médecins en quête de sujets d'études.
Il est question d'avancées médicales, notamment en termes d'anésthésie ou de greffes.
Il est question d'Edimbourg, entre ors et misère. Une ville que nous arpentons en compagnie d'Hazel qui par son milieu et par la fonction qu'elle ambitionne constitue un guide idéal. Secondé de temps en temps par Jack.
Il est question également en vrac de mystères, de disparitions soudaines, de guérisons, d'amour, de promesses brisées, de vengeance.
Autant d'éléments qui font évoluer l'intrigue et ne ménagent aucun temps mort. Autant d'éléments qui m'ont fait apprécier ce récit.
Même si j'en ai regretté la fin. Comme si à développer tant de fils narratifs, l'autrice avait eu du mal à tous les résoudre en si peu de pages. De même, j'ai eu du mal à croire aux secrets d'un des protagonistes.
Dommage car ce roman gothique, découvert dans le cadre d'un club de lecture pour adolescent, m'avait vraiment accroché jusqu'aux derniers chapitres de conclusion.
Comment aimer au delà de la mort?
Ici nous faisons la connaissance de Hazel qui n'a qu'un rêve, celui de devenir chirurgienne. Sauf en 1817 la place de la femme de noble famille n'est pas dans un hôpital mais chez elle, à recevoir du monde, à tenir sa maison et à faire des enfants.
Elle va tout de même réussir à intégrer les cours de l'éminent Dr Bercham, le maître de la chirurgie et tout cela au nez et à la barbe de ces hommes qui se croient supérieurs.
Jack lui est un résurrectionniste à ses heures perdues, c'est à dire qu'il déterre les corps fraîchement enterrés pour les vendre au plus offrants.
Le destin va les réunir mais bon nombre d'obstacles vont se mêler à leur histoire et surtout le futur mari d'Hazel, le Lord Almond.
Une petite déception avec cette romance gothique, qui n'a de romance que la fin. L'intrigue finale n'arrive réellement qu'au trois quart du roman et c'est vraiment dommage. L'action ne démarre qu'a la fin et malgré les bases posées ici je n'ai pas plus accroché que cela. Même les personnages ne m'ont pas touché malgré le destin tragique de leur histoire qui a à peine commencé.
Quelques mystères mais que l'on voit arriver à des kilomètres.
Ici nous avons les codes de l'aristocratie anglaise, et notre héroïne s'évertue à les casser et j'ai beaucoup aimé ce côté ci.
L'autrice démontre la condition de la femme au XIXème siècle à savoir une société masculine qui la rabaisse sans arrêt, qui lui casse ses rêves et malgré une épidémie qui laisse des marques, personne n'en tire des conclusions.
La plume est magnifique, il y a un côté poétique à celle ci qui apporte une belle touche à la romance qui elle, ne m'a pas touchée. Quelques scènes macabres mais rien de bien méchant, au vu de l'engouement autour de ce roman j'aurai aimé plus de macabre et une romance gothique tragique.
En bref, un engouement que je n'ai pas compris pour un roman qui pose les bases sans trop d'action.
Edimbourg dans les années 1800, qui subit une grosse pandémie de fièvre. Les chirurgiens sont encore considérés comme des bouchers, et doivent voler des corps dans les cimetières pour s'exercer.
SAUF QUE notre héroïne, Hazel, n'est pas trop du genre à être la bonne-petite-épouse que la société (et sa mère) rêve qu'elle soit, elle est plutôt du genre à se travestir pour suivre des cours de chirurgie qui sont alors interdits aux femmes.
ça ne nous épargne rien sur la description de cadavres, de blessures, d'opérations... très très glauque et un peu gore ? Mais fun . Ca parle aussi évidemment de médecine, et la société, la place des femmes et tout... Une belle découverte donc ! Bon juste me serai passée de l'histoire d'amour mais ok, on accepte.
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