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Ce qui n'" appartient pas " à l'Europe est aussi, d'une façon ou d'une autre, " venu " à elle - et donc lui " appartient ", au moins en partie ; ce dont on fait le propre de l'Europe existe aussi en dehors d'elle - et donc ne lui appartient pas (ou plus) en propre.
De ces deux propositions, il est nécessaire de faire les prémisses de toute réflexion sur l'Europe et sur son identité, faute de quoi on s'expose à deux écueils qui sont, en même temps, des formes de violence récurrentes : désigner, marquer (quand ce n'est pas dénoncer ou condamner) dans l'Europe (à l'intérieur de ses frontières) ce qui ne serait pas européen (ce qu'on refuse à tout prix de reconnaître comme tel) et, dans un geste qui n'est pas symétrique, réserver à l'Europe tel ou tel trait supposé de son identité (la raison, le progrès, la science, les droits de l'homme, etc.).
L'Europe, ainsi, ne se définit pas autrement que par un double réseau de relations : celles, sans doute, que les " nations européennes " ont entretenues les unes avec les autres (leurs échanges, leurs importations réciproques, leurs traductions), mais celles, aussi, que les " Européens " ont construites avec ce qu'ils ont rêvé, imaginé ou fictionné comme leurs altérités. Interrogeant la pluralité des langues et des mémoires qui font l'Europe, c'est la signification de ce double réseau qu'Altérités de l'Europe entend interroger.
La réflexion y croise et sollicite quelques-unes des voix qui auront aidé à le penser : Herder, Mandelstam, Husserl, Patocka et Derrida.
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