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Arthur, Max et Félicien sont trois jeunes amis qui vont devenir adultes. Au coeur de la nouvelle France subvertie par les réseaux sociaux et la téléréalité, ils évoluent de la vie d'artiste à la vie « raisonnable », chacun à sa manière. Miroir acide des ravages d'Internet sur notre jeunesse, À côté est un roman nécessaire qui met en lumière la marginalité du monde de l'Art et les plaies du présent. Benjamin Rosenberg dessine avec sensibilité les contours d'un territoire déchiré par la solitude et les clivages idéologiques.
Arthur, Max, Félicien, Alex, John et bien d'autres ; une collection de jeunes hommes, pas encore tout à fait adultes, à la recherche de leur avenir. En attendant une éventuelle réussite professionnelle ou un hypothétique succès artistique, ils entretiennent leur instabilité dans des sorties festives où drogues et alcools, dont ils pensent maîtriser leur consommation, circulent à foison.
Jeux vidéo, séries télévisées et réseaux sociaux les occupent entre deux soirées de fête.
Cette introduction, volontairement très partiale, montre mon irritation à la lecture de ce roman. Ce serait ça la génération Y : des fêtards sans limites, égoïstes et imbus d'eux-mêmes, avides d'une réussite qu'ils voudraient facile car ne se donnant pas les moyens de l'atteindre, et franchement très machistes (à part Teresa, la pianiste qui émeut "le jeune homme", où sont les femmes dans ce roman ?) ? Voilà qui ne fait pas rêver, et qui heureusement me paraît fortement en écart avec ce, et ceux, que j'ai pu rencontrer...
Certes, j'admet que cela puisse être représentatif d'une part des jeunes actuels, ceux qui ont perdu, volontairement ou non, leurs repères. Mais cela ne représente ni la majorité de la jeunesse, ni la part de celle-ci qui n'a jamais eu de repères, ou très peu, et dont le sort me paraît autrement plus dramatique.
Alors quand je lis en quatrième de couverture que ce roman "met en lumière la marginalité du monde de l'Art et les plaies du présent", j'ai envie de crier au foutage de gueule ! Quelques exemples pris dans une minorité ou une marginalité ne feront jamais une généralité... Quelle prétention à vouloir montrer le contraire !
Dommage, car l'écriture est originale et intéressante. Mise au service d'une autre ambition, par exemple un roman sur la marginalité de jeunes bobos qui ont largué les amarres, cela aurait pu produire un ouvrage très intéressant. Là, le résultat m'apparaît seulement désolant...
Je remercie Lecteurs.com de m'avoir fait découvrir l'auteur et le roman.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/07/02/a-cote-benjamin-rosenberg-lharmatan-desolant/
Ils sont la génération Y. Les millenials. On les dit dynamiques et ouverts d’esprit, égocentriques, parfois narcissiques. Habitués des claviers et des écrans, ils prennent vite leurs marques. Ils sont aussi attachés à leurs ambitions qu’à leur vie privée. Ils aiment les sorties, l’alcool, la drogue, le sexe sans engagement. Ils profitent de l’instant présent comme bon leur semble et supportent assez mal la critique.
Hormis les excès, je n’ai pas trouvé grand-chose de la génération Y dans les personnages. Trop nombrilistes, sans réels projets d’avenir, leurs vagues questionnements sur leur quête (tout aussi vague) du sens de la vie m’ont laissée de marbre. Devait-on se reconnaître dans ces profils parfois indistincts ?
L’écriture froide m’a tenue à distance et le résumé m’a semblé plus parlant que le roman en lui-même. Rien d’extraordinaire au fait de se confronter à la vie, au monde du travail, et la fragilité évidente des protagonistes ne m’a pas touchée. Point de rencontre avec les (anti)héros, comme je l’espérais.
Disons que je suis passée… à côté.
Roman pour le moins atypique.
J’ai aimé son originalité aussi bien sur le fond que sur la forme.
Au sujet du fond : les ravages de la drogue chez les jeunes, le vide abyssal laissé par l’absence de culture, l’excentricité des réseaux sociaux sont des thèmes abordés avec un cynisme qui paraît réel.
Quant à la forme, elle revêt l’aspect du roman que j’ai le plus aimé. Il n’y a pas vraiment d’histoire (hormis le passage à l’âge adulte de trois jeunes), ce qui est intéressant est que l’écriture n’est pas centrée, comme souvent, sur les émotions, mais sur les mots et les rythmes. Cette écriture précise m’a fait penser à Faire mouche de Vincent Almendros.
Enfin, les personnages m’ont convaincue par leur banalité : ce ne sont ni des héros ni des ratés, des gens normaux.
Un roman qui étonne par sa forme atypique, mais qui rafraîchit : au moins cette histoire n’a pas été écrite à maintes reprises.
Plutôt une étude sociologique sur la jeunesse actuelle qu'un roman. Si l'auteur connait bien son sujet, pour autant, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire un peu décousue et sans réelle trame.
Les personnages ne m'ont pas, non plus, séduit et je n'ai pas réussi à accrocher vraiment avec eux.
Dommage, le sujet pouvait donner lieu à une belle histoire et prêter à un roman intéressant.
Un roman sur la jeunesse d'aujourd'hui, incarnée par trois personnages, Arthur, Max et Félicien, qui sont directement ou indirectement en lien avec le milieu artistique parisien. On nous présente une jeunesse qui souhaite profiter de la vie, parfois avec excès, musique et boîtes de nuit, drogue, sexe, et qui cherche aussi un sens à celle-ci.
Le livre montre également bien cette hyper-connexion aux écrans et aux réseaux sociaux que l'on peut reprocher à la jeunesse actuelle. On y dépeint une vision assez pessimiste de celle-ci face à l'avenir et à l'absence d'idéaux, au point de simplement profiter de l'instant présent.
J'ai toutefois eu du mal à être embarqué complètement dans cette lecture, ne trouvant pas toujours de fil conducteur, et ayant parfois l'impression de lire des paragraphes sur la sociologie de la jeunesse d'aujourd'hui. Entre un contenu intéressant mais avec une narration saccadée quand il s'agit de raconter les aventures de ces jeunes, ma lecture m'a laissé un petit goût d'inachevé, l'impression d'avoir survolé l'ensemble.
Un livre qui demeure intéressant, mais plutôt pour le côté sociologique.
Ce roman raconte des moments de vie d'un groupe de jeunes adultes, certains artistes, d'autres fraîchement diplômés. Entre sorties en boîte de nuit et consommation de drogues plus ou moins douces, ils cherchent un sens à la vie.
On y trouve quelques réflexions intéressantes, notamment sur la nécessité d'être heureux ou sur la place de l'art dans notre société. Mais je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. Les personnages sont restés pour moi très distants et ne m'ont pas émue. Et j'avoue ne pas avoir parfaitement compris au départ qui étaient les personnages.
C'est un roman bien dans son époque, et sans doute intéressant à relire, avec le regard différent sur les personnages qu'apporte le livre au fil des pages...
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