Le coeur est en attente. Un désir qui ne vient pas. Retrouver linnocence, la peur des ombres, les fantômes inconnus. La nuit s'aventure et s'éteint. Les étoiles des morts sont figées. La mer et le ciel, le feu et le sang, on en revient toujours là. Ne plus danser sur les vestiges anciens, imaginer sa fin : l'asphyxie bleutée, les lèvres carmin, un cadavre clown Chronique de lieux dont on s'imprègne, d'une innocence qu'on perd, de corps qui se fondent, de souvenirs qui ne s'effacent jamais, 25, rue Jean Roque est ce « lieu ultime » qu'on cherche, qu'on fuit et où l'on revient sans cesse : un monde intime et torturé, à la noirceur aussi inconfortable qu'envoûtante, où l'auteur des Crépuscules d'or pâle et des Saisons de l'après dévoile une nouvelle facette de son talent.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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