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Avec cette nouvelle série consacrée à Michel Vaillant, je retrouve les Légendes, comme cette série s’intitule.
Même si mon intérêt pour les courses automobiles est bien réduit aujourd’hui, à cause de l’énorme pollution qu’elles génèrent, je ne peux m’empêcher de retrouver les têtes bien carrées et les cheveux très courts de Michel Vaillant et Steve Warson.
Denis Lapière, scénariste déjà impliqué dans les séries précédentes, s’est, cette fois, associé avec Vincent Dutreuil pour un dessin très réussi. Ils ont donc repris les personnages créés par Jean, Francine et Philippe Graton pour lancer Légendes. Comme le titre de ce numéro 1 l’indique, ce premier opus se déroule sur l’anneau mythique d’Indianapolis (USA) : Dans l’enfer d’Indianapolis.
Ce samedi 30 avril 1966, les 500 miles (804,672 km) d’Indianapolis approchent et nous en sommes à la cinquantième édition.
Au fil des essais et de la course, les auteurs n’hésitent pas à mettre en scène des pilotes célèbres de la Formule 1 comme Jim Clark, Mario Andréotti, Dan Gurney, Graham Hill (vainqueur officiel de l’édition de 1966) ou encore Jackie Stewart.
Le compte à rebours menant au grand jour est patiemment détaillé avec dates et progression des essais indispensables pour réussir sa course.
Tout cela ne pourrait intéresser que les puristes si les auteurs n’avaient pas inclus un volet inquiétant, un suspense haletant autour de la course, menaçant la sérénité de l’écurie Vaillant, comme savait le faire la famille Graton.
En effet, tout se gâte lorsque Michel Vaillant et Steve Warson viennent au secours d’une jeune femme agressée sur un parking. Sans en dévoiler davantage, je peux tout de même citer son prénom : Rhona.
De plus, j’apprends que les pilotes prenant pour la première fois le départ de cette course d’endurance affichant des vitesses allant au-delà des 260 km/h, sont appelés les Rookies.
Réception officielle, grande parade en ville, élection de Miss Motor (oui, oui !) précédant le grand jour, lundi 30 mai. Auparavant, les pilotes qualifiés ont pu se détendre dans une piscine, bien entourés… Qu’ils sont beaux et qu’elles sont belles !
C’est donc parti pour les trente-trois meilleurs pilotes sur les soixante-dix-neuf engagés. Je vous laisse découvrir toutes les péripéties de la course dont une impressionnante double page. Je n’oublie pas de préciser que le fondateur de l’écurie Vaillante, si bien nommée, Henri Vaillant, a traversé l’Atlantique pour venir soutenir ses fils : Jean-Pierre (directeur de course), Michel, et leur grand ami, Steve Warson, tous deux anciens vainqueurs de l’épreuve.
Quant à l’intrigue, je vous laisse tout le suspense en lisant ce magnifique album aux dimensions supérieures à ce qui se fait habituellement en BD, avec une couverture montrant un carambolage impressionnant.
Je n’oublie pas de remercier Vincent qui, avec Michel Vaillant, me ramène de nombreuses années en arrière et me permet d’entretenir les Légendes.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Qui a volé OL-Bot est une belle histoire, très bien dessinée, qui met surtout en valeur les actions menées par OL-Fondation en faveur des enfants malades, de l’insertion par le sport et l’éducation.
François Maingoval pour le scénario et Vincent Dutreuil pour les dessins racontent donc une histoire palpitante qui commence dans la joie au Groupama Stadium de Décines, près de Lyon, et cet enfant hospitalisé qui pilote OL-Bot par la parole et le geste.
À la mi-temps du match, soudain, tout bascule. Plus de robot ! C’est la stupeur ! Aucune solution. Au même moment, à Paris, le rédacteur en chef d’un grand magazine féminin décide d’envoyer une journaliste en reportage sur l’Olympique Lyonnais. Complètement néophyte sur le football, elle va se prendre peu à peu de passion pour le football, le club et son environnement.
C’est un vieux supporter qui suit le club depuis 1950, l’année de sa création et surtout son petit-fils, Quentin, membre de l’OL-Academy qui vont l’aider dans son enquête.
Petit à petit, toutes les structures de l’OL sont visitées ou découvertes au fil d’une enquête mouvementée. Le président Jean-Michel Aulas lance ses fameux tweets et même les joueurs professionnels s’impliquent. Cela donne une course poursuite digne des plus belles cascades vues au cinéma.
Je n’en dis pas plus pour ne pas divulgâcher mais je souligne à nouveau la grande qualité des dessins bien mis en couleur par Christian Lerolle. La recherche d’OL-Bot dans Lyon donne lieu à des pages splendides comme cette vue sur la cathédrale Saint-Jean, le vieux Lyon, la Saône, la place Bellecour et le Rhône.
Lisez Qui a volé OL-Bot ! Vous passerez un bon moment et vous trouverez la clé du mystère tout en saluant la grande générosité de Rafael, joueur qui a financé lui-même OL-Bot pour permettre aux enfants malades, immobilisés sur un lit d’hôpital, de se distraire. Comme précisé à la fin de la BD, depuis 2016, plus de soixante jeunes hospitalisés ont bénéficié de cette expérience unique.
Merci à Albin, mon petit-fils, pour m’avoir permis de découvrir cette BD qui aura une suite puisque deux autres tomes sont prévus.
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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