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Une enquête sur fond de cyberharcèlement, un duo attachant face au meurtre de féministe qui dénonce les harcèlement du quotidien comme sur les préjugés de l’homosexualité et sur la cause féministe. L’enquête et le déroulé n’est pas surprenante malgré les rebondissements et le suspenses.
"Elle lui avait lancé un regard assassin, d’un air à la fois incrédule et furieux. Il ne savait pas ce qui la mettait le plus en colère : arrêter l’alcool ou l’avoir dans les pattes pendant tout ce temps."
Le docteur Tony Hill, psychologue clinicien qui travaillait jusqu’alors comme profileur pour le ministère d’intérieur et fréquemment pour la police de Bradfield , se retrouve à purger une peine de prison, tandis que la commandante de la BREP ( Brigade Régionale des Enquêtes Prioritaires), Carol Jordan, est mise à pied.
Sans les talents de Tony et de Carol, les membres de la brigade ont du mal à continuer, d’autant plus que le commandant Rutherford, qui remplace Carol est ouvertement carriériste et se méfie de chacun d’entre eux. De plus, la capitaine Sophie Valente, nouvellement nommée et sans réelles compétences, entre en confrontation avec la capitaine Paula Mac Intyre dont les compétences et le professionnalisme ne sont plus à prouver.
Aussi, quand une quarantaine de corps de jeunes filles sont découverts sur le terrain de l’ancien couvent de Bradesten qui servait de foyer pour jeunes filles sans famille géré par les bonnes sœurs, et que huit autres corps, masculins ceux-là, la tête recouverte d’un sac plastique, sont exhumés de sous le potager de l’ancien gardien du couvent, la brigade va devoir relever le défi de faire parler les morts. Les membres les plus anciens vont devoir, sans les compétences de Tony et Carol, résoudre cette enquête en utilisant leurs talents, chacun dans leur domaine, malgré un commandant qui leur met, avec sadisme, des bâtons dans les roues.
Nous allons suivre alternativement Tony Hill qui s’organise dans sa prison en usant de ses compétences pour survivre dans l’impitoyable univers carcéral et Carol Jordan qui rejoint une association d’avocats lutte contre les erreurs judiciaires.
Malgré ses 508 pages, cette enquête de la reine du polar Ecossais, se lit très vite. Le récit part dans trois directions distinctes, toutes reliées par un membre de la brigade. Le suspense est savamment entretenu jusqu’au final par de petites découvertes, qui au fil des chapitres, nous amèneront vers le coupable. Les rebondissements sont multiples. En effet, la dislocation de l’équipe initiale de la BREP ajoutée au manque d’organisation du nouveau commandant lui font perdre toute son efficacité car les intérêts personnels des nouveaux membres priment sur l’avancée de l’enquête et détruisent la cohésion du groupe.
Cette enquête policière fait partie de la série des « Enquêtes de Carol Jordan et Tony Hill » mais peut être lue indépendamment des autres tomes. Elle m’a personnellement donné envie d’en découvrir davantage.
J'avais tellement hâte de retrouver l'un de mes duos préférés : Carol Jordan et Tony Hill! Avec cette fin incroyable du "tome précédent"!
Et bien quelle déception.. J'attendais sans doute trop de ce livre, des réponses à mes questions, des retours de folie.. Mais il n'en fut rien.
Alors certes, l'enquête menée par Paula ne manque pas de certains rebondissements et dispose donc d'un intérêt livresque mais mon duo est pratiquement "effacé" de l'histoire. Ils en deviennent presque des personnages secondaires.. Même si chacun a des choses à régler bien évidemment.
J'apprécie toujours la plume de Val McDermid mais j'espère que la suite, si suite il y a, me permettra de retrouver ce duo que j'aime tant..
-Quatre garçons dans la nuit- est le premier roman de la série d’un des personnages récurrents de Val Mcdermid, Karen Pirie (qui n’apparaît d’ailleurs que très peu dans cet opus). Sans surprise, Val McDermid y démontre comme toujours sa maitrise de l’intrigue, son art de la psychologie des personnages et son talent sans pareil pour prendre le pouls de la société et de ses travers, peu importe la décennie (ce roman se déroule sur plus de 25 ans) ou l’endroit (ici principalement en Ecosse). Presque 500 pages d’un régal absolu. D’ailleurs, je n’attendrai pas longtemps avant de m’en offrir une nouvelle tranche, sa suite, -Sans laisser de traces- attend déjà sur les étagères :)
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