Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Il y a quelques années j'ai lu Malavita, sans doute le roman de cet auteur le plus connu et j'ai bien aimé, à tel point que j'ai acheté la suite dans le but de lire les deux prochainement.
J'ai eu "Quelqu'un d'autre" par hasard et la 4e de couv' m'a intriguée.
Le récit a été à la hauteur de mon attente : un style vif et agréable à lire, un suspense qui donne envie de tourner les pages, une imagination débordante. Une histoire originale et pourtant rendue crédible par le talent de l'auteur.
A découvrir, sans hésitation.
Ils sont quatre scénaristes, avec une histoire particulière. Certains sont plutôt "has been", un autre s'est fait avoir par sa naïveté et un dernier fait ses débuts dans le métier. Ils sont recrutés car disponibles... pour écrire une sage, un feuilleton télévisé dont tout le monde se fout. Il passera à 4 heures du matin et c'est seulement pour répondre aux quotas obligatoires de séries françaises diffusées sur les chaînes...
On apprend donc à connaître chacun d'eux petit à petit et on voit comment l'équipe se forme, car une certaine solidarité prend forme entre eux. Les épisodes de la série sont racontés eux-aussi progressivement. Chacun y met un peu de sa personnalité ce qui rend la série un peu loufoque mais voilà, ça plait...
C'est bien écrit et plein d'humour et on se demande vraiment jusqu'où va ainsi nous emmener l'auteur.
Les parents de Tonino Benacquista, Cesare et Elena, ont quitté l’Italie pour s’installer en France. Mais pour eux, ce n’est peut-être pas la vie dont ils avaient rêvé. Pendant que Cesare sombre dans l’alcoolisme, Elena s’enfonce dans une profonde mélancolie. Tonino nait en 1961, en France, contrairement à ses quatre aînés. Il reçoit la langue française en héritage. Malgré cela, il éprouve une certaine retenue face aux auteurs étudiés à l’école, voire de l’incompréhension. Et pourtant il est aujourd’hui lui-même écrivain.
Tonino Benacquista nous invite dans l’intimité de sa famille mais aussi à explorer avec lui la relation qu’il entretient avec la littérature. C’est l’histoire d’un enfant partagé entre une italianité familiale et une francité venue dès la naissance. Un enfant qui n’a pas connu le déracinement, contrairement à ses sœurs et à son frère, mais qui est confronté à ses origines dans le regard des autres. Un enfant pour qui l’école, et surtout l’étude des textes classiques, est un véritable calvaire et pour qui le déclic ne viendra que tardivement.
Et pourtant, Tonino est fasciné par les mots et la fiction. Au point de répondre parfois par de petites fictions lors des examens quand les réelles réponses lui échappent. L’écriture est pour lui vitale, contrairement à la lecture.
C’est Une vie, de Maupassant, lue à quinze ans qui se chargera de débloquer la situation. Puis Tonino découvrira la Série Noire et son obsession deviendra certitude : il sera écrivain. Ce qui adviendra avec ses premiers romans noirs puis La Commedia des ratés, couronné par trois prix littéraires. Et si Tonino Benacquista est aujourd’hui une valeur sûre de la littérature (et du cinéma), il nous avoue ici une longue période d’agoraphobie durant laquelle, nous dit-il, il a « soigné la pathologie de ma mère par l’addiction de mon père. »
Ce récit autobiographique est très émouvant car on sent chez Tonino Benacquista une très grande sincérité. C’est aussi un très bel hommage au pouvoir des mots, qu’ils soient écrits ou lus.
Notre narrateur accroche le jour des tableaux dans une galerie d'art et la nuit, joue au billard. C'est un expert dans ce domaine et il pourrait devenir bientôt le prochain champion français. Un jour, tout bascule.
Un homme vient à la galerie pour dérober l'un des tableaux, d'ailleurs emblématique de l'exposition. Notre héros se jette sur l'homme en question. Bien mal lui en prend : le voleur lui sectionne le poignet. Fini pour lui le billard, il sera handicapé jusque la fin de ses jours. Il lui faut réapprendre à vivre, devenir gaucher et il veut savoir. Pourquoi ce tableau ? Il semblerait que l'histoire de ce tableau remonte aux années 60, à un groupe nommé les "obscurantistes". Par contre, plus notre personnage avance dans son enquête, plus il met sa vie en danger.
Un roman policier qui ne tombe pas dans le mélodramatique mais oh combien bien écrit. J'ai adoré notamment l'amalgame entre la criminalité et la peinture que vous pouvez retrouver en 4ème de couverture. A la fin, on retrouve le style de l'auteur, un peu fou, comme d'habitude.
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