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Sureau Francois

Sureau Francois
François Sureau est né en 1957 à Paris. Ancien membre du conseil d'État, il est aujourd'hui avocat à Paris. Écrivain, il a notamment publié dernièrement aux Éditions Gallimard L'obéissance (collection blanche, 2007, Folio n° 4805), adapté en BD par Franck Bourgeron (Futuropolis, 2009), Inigo (... Voir plus
François Sureau est né en 1957 à Paris. Ancien membre du conseil d'État, il est aujourd'hui avocat à Paris. Écrivain, il a notamment publié dernièrement aux Éditions Gallimard L'obéissance (collection blanche, 2007, Folio n° 4805), adapté en BD par Franck Bourgeron (Futuropolis, 2009), Inigo (collection blanche, 2010, Folio n° 5345), Le chemin des morts (collection blanche, 2013).

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « S'en aller » de Sureau Francois aux éditions Gallimard

    Regine Zephirine sur S'en aller de Sureau Francois

    Ce sont des voyages multiples et très différents auxquels nous convie François Sureau, des voyages dans ses souvenirs et d’autres pour partager sa passion de la lecture. Sans bouger de notre fauteuil, il nous fait partager les voyages d’hommes illustres ou bien tombés dans l’oubli.
    François...
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    Ce sont des voyages multiples et très différents auxquels nous convie François Sureau, des voyages dans ses souvenirs et d’autres pour partager sa passion de la lecture. Sans bouger de notre fauteuil, il nous fait partager les voyages d’hommes illustres ou bien tombés dans l’oubli.
    François Sureau est un grand lecteur. Admirateur de Victor Hugo, il nous entraîne sur les pas du grand écrivain pendant son exil à Guernesey et à Jersey.
    L’auteur raconte avoir longtemps vécu dans la familiarité d’écrivains voyageurs comme Conrad ou Kessel. C’est par le biais de ce dernier qu’il rencontrera Saint-John Philby qui est à la fois espion britannique, écrivain et explorateur, un homme qui a de quoi nous fasciner. Également ornithologue, l’auteur nous enseigne que : « Une perdrix endémique du sud-ouest de l’Arabie, Alectoris philbyi, fait seule vivre son nom là où il a vécu et où l’oubli a recouvert ses traces. »
    Il nous fait rencontrer aussi des voyageurs atypiques comme ce Henry J.- M. Levet, qui, à défaut de voyager autour du monde, se contenta de sa chambre.
    Parmi ses souvenirs d’enfance, François Sureau évoque Jules Verne ou Stevenson avec « L’île au trésor » qui l’a tant marqué. On croise aussi Tintin, pourquoi pas !
    « Qui n’a pas lu « l’île au trésor » dans un placard, aux environs de treize ans, n’a pas connu le bonheur de vivre. »
    Et, pour se remettre de tous ces départs, un p’tit tour dans un monastère pour un épisode de vie monacale. Nous voilà à la grande Chartreuse ou bien chez les chartreux à Saint-Wandrille
    En compagnie de Leigh Fermor dit Paddy.
    Oui, ce pourrait être un beau, un grand voyage en compagnie de François Sureau, mais gâché par un verbiage et une érudition trop appuyée qui nous mènent sur des chemins de traverse qu’on n’avait pas forcément envie d’emprunter.
    Cette culture immense qui envahit trop le récit oublie trop souvent le lecteur qui peine à suive avec son bagage modeste. Je suis souvent restée au bord du chemin, lassée par cette avalanche de connaissance et agacée lorsque l’auteur ne se donne pas la peine de nous donner la traduction de la devise des chartreux en latin : « Stat crux dum volvitur orbis » que l’on retrouve sur les bouteilles de chartreuse. N’étant familière ni des chartreux ni de leur liqueur, j’ai donc cherché la traduction que voici :
    « La croix demeure dressée tandis que le monde va sa course »

    Ce récit exige une lecture attentive, je ne m’y suis pas attardé et l’ai trouvé parfois très ennuyeux. Sans doute n’ai-je pas pris suffisamment de temps pour découvrir ce texte qui méritait d’être lu sans précipitation, en l’alternant avec d’autres lectures.
    En tout cas, une découverte mais également une déception pour moi.

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    Couverture du livre « Le chemin des morts » de Sureau Francois aux éditions Gallimard

    MARTINE VALLAT sur Le chemin des morts de Sureau Francois

    Quand la décision peut entrainer la mort d'autrui; Un livre bouleversant

    Quand la décision peut entrainer la mort d'autrui; Un livre bouleversant

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    Couverture du livre « Un an dans la forêt » de Sureau Francois aux éditions Gallimard

    Pascal TOURRES sur Un an dans la forêt de Sureau Francois

    Le 4ème de couverture avait titillé l’intérêt pour ce court texte affichant l’éclairage de la réactivation créative d’un Blaise Cendrars (51 ans - « triste et qui n’arrive plus à écrire) à l’occasion de sa rencontre avec Elisabeth Prévost, une jeune (27 ans), riche et belle aventurière. De cette...
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    Le 4ème de couverture avait titillé l’intérêt pour ce court texte affichant l’éclairage de la réactivation créative d’un Blaise Cendrars (51 ans - « triste et qui n’arrive plus à écrire) à l’occasion de sa rencontre avec Elisabeth Prévost, une jeune (27 ans), riche et belle aventurière. De cette année de vie commune, en étant isolés dans la forêt des Ardennes, et en se rapprochant de la nature (elle élèvera des chevaux), naitra une relation forte et un Cendrars se remettant à l’ouvrage avant de tout quitter pour repartir à la guerre.

    On connait la singularité de Cendrars, poète, romancier et reporter, bourlingueur, engagé dans les conflits (au point d’être amputé d’un bras en 1915), etc … François Sureau (FS) donne d’ailleurs, avec parcimonie quelques éléments de la vie de Cendrars.

    Le texte de FS est qualifié de « Récit » ; donc plutôt du vrai … Mais aussi du vrai de la vie de FS avant que d’aborder celle de Blaise (et de ses relations affectives) et d’Elisabeth. Certes leurs pas se superposent dans les Ardennes, et une certaine écriture poétique vise à encore plus rapprocher les deux hommes.
    Mais du coup le lecteur peut être un peu frustré de cette toile parsemée d’images, de moments, de références, mais un peu trouée … Comme quoi il ne faut pas attendre trop et privilégier la (seule) découverte.

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    Couverture du livre « Un an dans la forêt » de Sureau Francois aux éditions Gallimard

    Yves Lambert sur Un an dans la forêt de Sureau Francois

    Un an dans la forêt – François SUREAU

    Dès le début du livre, nous sommes happés par une forme poétique avec une description d’une forêt des Ardennes, puis un court passage de la forêt de l’Oise – une forêt qui très tôt est devenue un port comme le souligne l’auteur sur des lignes...
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    Un an dans la forêt – François SUREAU

    Dès le début du livre, nous sommes happés par une forme poétique avec une description d’une forêt des Ardennes, puis un court passage de la forêt de l’Oise – une forêt qui très tôt est devenue un port comme le souligne l’auteur sur des lignes oxygénées.

    L’image d’une forêt silencieuse dans son énigmatique immobilité qui porte le souvenir du présent dévoile un Blaise Cendras à l’âge de 24 ans qui s’engage dans la Grande Guerre et qui explique que cette guerre est une délivrance pour accoucher de la liberté ; il est alors en proie déjà à un mal-être.

    La rencontre de Blaise Cendras et d’Elisabeth Prévost est baignée dans l’ombre ; lui a alors 51 ans et reste un homme malheureux. Il est fait mention par l’auteur que c’est une héroïne invisible de cette existence.

    En réalité, c’est un récit qui ne dévoile rien de sensationnel sur un Blaise Cendras de même que sur Elisabeth Prévost. François SUREAU perd par la forme du récit le lecteur dans les méandres des paragraphes courts comme celui du livre qui ne fait que 92 pages.