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Michel Zink

Michel Zink
Michel Zink est professeur au Collège de France et secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la littérature du Moyen Âge, ainsi que de romans et de contes.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Trois professeurs à la dérive : Arsène Lupin et le mystère d'Arsonval - Un portefeuille toulousain - Bérets noirs, bérets rouges » de Michel Zink aux éditions Folio

    Alex-Mot-à-Mots sur Trois professeurs à la dérive : Arsène Lupin et le mystère d'Arsonval - Un portefeuille toulousain - Bérets noirs, bérets rouges de Michel Zink

    Pas vraiment 3 nouvelles, pas non plus 3 romans, ce recueil contient 3 histoires de professeurs à la dérive.

    Arsène Lupin et le mystère d’Arsonval, publiée en 2004, mêle le personnage imaginaire Arsène Lupin avec le véritable Arsène d’Arsonval (1851-1940), médecin né dans la Haute-Vienne....
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    Pas vraiment 3 nouvelles, pas non plus 3 romans, ce recueil contient 3 histoires de professeurs à la dérive.

    Arsène Lupin et le mystère d’Arsonval, publiée en 2004, mêle le personnage imaginaire Arsène Lupin avec le véritable Arsène d’Arsonval (1851-1940), médecin né dans la Haute-Vienne. Génial touche-à-tout, il voit son nom associé à de multiples découvertes et appareils scientifiques.

    J’ai ainsi découvert la darsonvalisation qui fait appel à des courants électriques pour soigner différentes parties du corps.

    Un portefeuille toulousain, publié en 2007, la plus longue des 3 histoires. J’ai aimé les rappels de l’histoire précédentes (l’arrêt du train à La Porcherie, par exemple).

    J’ai eu de la peine pour le pauvre professeur Emilien Rébeyrol, tellement happé par sa thèse sur le cor de Roland qu’il ne voit pas ce qu’il se passe sous ses yeux.

    Une histoire qui se déroule en 1954 et qui prend racine sur la Seconde Guerre Mondiale.

    J’ai découvert l’Académie des Jeux Floraux, dans laquelle veut absolument entrer le professeur, créée en 1323, à Toulouse, par sept troubadours pour maintenir le lyrisme courtois.

    Bérets noirs, bérets rouges, publié en 2018, se déroule à Lyon pendant les événements d’Algérie.

    J’ai aimé le professeur Bruno Wolf, le petit vieux monsieur, qui fait appel à un expert comptable pour retrouver la trace de ses deux amis d’enfance Zoé et Felix.

    J’ai aimé la bouteille d’Armagnac que sort le comptable chaque fois qu’il reçoit Bruno Wolf pour l’aider à faire passer la soirée plus vite.

    Une histoire qui se fonde également sur les répercussions de la Seconde Guerre Mondiale.

    Le suspens n’est pas intense dans ces 3 histoires, elles tirent même parfois en longueur, pourtant j’avais hâte de connaître la suite du récit et le devenir des personnages.

    J’ai aimé que les personnages qui se veulent au-dessus du lot et adoptent une attitude dédaigneuse soient ceux qui passent à côté de l’Histoire.

    J’ai aimé suivre les personnages dans les rues de Toulouse et de Lyon comme si j’y étais.

    Un auteur avant tout spécialiste de la littérature française médiévale, professeur lui-même, et écrivant peu de fiction.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de ces professeurs des années 50 chahutés par leur classe mais ne vivant que pour leur science, ce qui les éloignent aussi de leurs enfants.

    https://www.alexmotamots.fr/trois-professeurs-a-la-derive-michel-zink/

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    Couverture du livre « Seuls les enfants savent lire » de Michel Zink aux éditions Tallandier

    Nathalie Palayret sur Seuls les enfants savent lire de Michel Zink

    Cette expérience faite par Michel Zink, chacun peut la faire à son tour.
    Il n'est pas si difficile de retrouver le souvenir, même fragile et incomplet, des livres qui ont marqué notre enfance. Avec un un peu d'effort, il est même possible de préciser ce qui nous avait le plus impressionné : les...
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    Cette expérience faite par Michel Zink, chacun peut la faire à son tour.
    Il n'est pas si difficile de retrouver le souvenir, même fragile et incomplet, des livres qui ont marqué notre enfance. Avec un un peu d'effort, il est même possible de préciser ce qui nous avait le plus impressionné : les personnages, le style, les aventures vécues par les protagonistes, les décors ou la période historique, les traits de caractère du héros...
    De cette plongée dans les lectures de notre enfance, on remontera des souvenirs d'un bonheur qui ne demande qu'à se vivre encore.

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    Couverture du livre « Bienvenue au Moyen Age » de Michel Zink aux éditions Le Livre De Poche

    Florel sur Bienvenue au Moyen Age de Michel Zink

    J’aime beaucoup écouter ces très vieux textes du moyen-âge ou pas, que peuvent être certaines chansons comme « Le roi Renaud », « Le prince d’Orange » ou « Ô fortuna » que l’on attribue aux goliards. J’aime beaucoup les écouter, mais soyons honnête, je n’en connais pas des masses non plus ; et...
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    J’aime beaucoup écouter ces très vieux textes du moyen-âge ou pas, que peuvent être certaines chansons comme « Le roi Renaud », « Le prince d’Orange » ou « Ô fortuna » que l’on attribue aux goliards. J’aime beaucoup les écouter, mais soyons honnête, je n’en connais pas des masses non plus ; et bien que je ne dirais pas qu’après lecture de ce livre j’en connais un rayon (comme le précise l’auteur ce livre est une introduction à la poésie du moyen-âge non une encyclopédie) je peux quand même affirmer que j’ai découvert un tas d’informations intéressantes sur cette dernière.
    D’une part parce que j’ai découvert divers auteurs, divers courants, et donc une variété de textes, de légendes et d’images, et d’autre part parce que j’ai aussi découvert tous ces à côté qui donnent une autre approche de ces derniers mais aussi de l’époque, comme avec la différence entre ménestrel et troubadour ou encore la position de l’église sur les poésies féminines par exemple.

    Tout cela est certes très bien, mais pourtant l’avantage de ce livre ne réside pas que dans cette présentation de la poésie, puisque qu’il donne aussi une autre approche de la vie intellectuelle au moyen-âge, et montre ainsi que ce dernier n’a pas été la période stupide et sans raffinement que les fausses idées ont imposé. D’ailleurs, ces textes sont remplis d’images, de poésie, de courtoisie, de passion… qui aujourd’hui font bien souvent cruellement défaut, et pourrait limite faire penser que les plus bêtes ne sont pas ceux que l’on imagine…

    Bref, c’était une petite lecture rapide mais très enrichissante, je conseille à tous les curieux.

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