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Stuart Palmer

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Coups tordus a hollywood » de Stuart Palmer aux éditions 10/18

    Claude Stas sur Coups tordus a hollywood de Stuart Palmer

    En 1932, Stuart Palmer créa le personnage d’une institutrice, quadragénaire, à l’esprit acéré, ayant u mauvais goût vestimentaire, mais présentant une certaine aptitude pour l’écriture. Non, je ne vous parle pas de Jessica Fletcher, héroïne de la série « Arabesque » (Murder She Wrote), mais bien...
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    En 1932, Stuart Palmer créa le personnage d’une institutrice, quadragénaire, à l’esprit acéré, ayant u mauvais goût vestimentaire, mais présentant une certaine aptitude pour l’écriture. Non, je ne vous parle pas de Jessica Fletcher, héroïne de la série « Arabesque » (Murder She Wrote), mais bien de Hildegarde Withers. Elle est souvent secondée par l’inspecteur Oscar Piper – et non le contraire !
    Voilà qu’Hildegarde est engagée comme consultante technique sur le tournage d’une superproduction cinématographique inspirée d’un fait divers. A peine arrivée (mais n’est-ce pas le propre de tous les détectives ? Hercule Poirot, Miss Marple, Sherlock Holmes), un meurtre est commis dans le bureau jouxtant le sien. En butte au déni de tous ceux qui l’entourent, elle se jette à corps perdu dans une enquête jonchée de cadavres (dont le sien !)
    Hollywood a souvent été le sujet de divers romans. Le meilleur et le plus drôle reste « Je hais les Acteurs » du scénariste Ben Hecht. Mais « Coups tordus à Hollywood » présente quelques moments de bravoure. Ainsi lors d’une réunion des auteurs, l’histoire servant de base au scénario subit tant de transformations et d’ajouts que le résultat est plus proche de la science-fiction que du fait divers. Ou alors les rapports hiérarchiques génèrent des attitudes de roquet totalitaire. Mais dès que des profits sont envisageables, tout le monde retourne sa veste. Le directeur de studio tyrannise tout son personnel, mais il tremble dès que le président de la compagnie cinématographique, la Mammouth, lui téléphone. Bien entendu, l’enquête est plaisante mais ne casse pas une patte à un canard. L’humour plutôt bon enfant de l’ensemble reste sa plus grande qualité.

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