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C'est en lisant ce résumé que j'ai eu envie de découvrir ce roman :
Ce premier roman, inspiré de faits réels, plonge le lecteur dans l'histoire d'une vengeance, celle d'un fils, atteint de schizophrénie, prêt à tout pour détruire sa famille. Un redoutable drame en huis clos. Que fait-on lorsqu'on a hérité d'un « paquet de génétique avariée », d'une tête pourrie au « sous-gène » de la psychose ? Faut-il mettre ses parents au tribunal ? Faut-il se maudire ou accepter sans mot dire la condamnation sociale et générale pour « péché de différence » ? Diagnostiqué schizophrène, Manuel s'y refuse et promet d'avoir sa revanche : il sèmera tant qu'il en aura la force la discorde et transformera son foyer et celui des autres en un « âtre de guerre ».
Le sujet m'intrigant beaucoup, j'ai eu envie d'en savoir plus...
Je vous avoue que c'est une maladie qui me fait peur et les personnes touchées m'effraient.
J'avais lu récemment des chiffres édifiants sur le nombre de personnes touchées en France.
La schizophrénie concerne environ 0,7% de la population mondiale et touche près d'une personne sur cent en France. Face à ce chiffre et à la recrudescence des maladies psychiques qui pourraient devenir, selon l’OMS, la première cause de handicap au monde d'ici 2020.
Voilà pourquoi j'ai eu envie de le lire afin de mieux connaitre ce sujet actuel qui fait partie de notre société aujourd'hui.
Pour commencer, ce que j'ai aimé dans cette histoire, ce sont les portraits de Manuel et de Soleda.
Ils m'ont vivement intéressée et j'ai été curieuse d'en connaitre la finalité.
Manuel, diagnostiqué schizophrène que l'on va suivre de son adolescence jusqu'à l'âge adulte.
Une enfance chaotique : des relations conflictuelles avec sa famille, un père qui ne le supporte pas, une mère étouffante, une sœur brillante.
Lui, végétant, exigeant, irresponsable vivant dans ses obsessions, ses crises, ses délires.
Il n'a que haine pour sa propre famille...
Un environnement destructeur et mal sain et une déchéance crescendo..
Sa bouée de sauvetage, sa seule survie est sa nièce !
Un amour sincère et démesuré pour elle...
Il lui sera refusé dû à son comportement instable, l’entraînant encore plus, dans une spirale infernale.
Aussi, il est question dans ce roman de la transmission des gênes.
J'ai trouvé très judicieux et pertinent d'en aborder la question.
Et c'est avec le personnage de Soledad, que l'on va s'immerger dans cette problématique :
Maladies et héritage génétique.
Entre ses souvenirs, les écrits de son oncle et son nouvel état de femme enceinte, Soledad basculera-t-elle à son tour, dans la folie au moment où elle deviendra bientôt mère.
Transmettra-t-elle cette terrible maladie à son enfant ? Ne porte-t-elle pas elle-même ce gêne comme son oncle ?
Même si parfois, j'ai été un peu perdue, dans les différents personnages (Manuel/Anaël), j'ai apprécié cette lecture.
Une maladie grave ayant des répercussions collatérales sur tout son entourage.
L'écriture est percutante, sans langue de bois et d'une grande sincérité.
C'est une histoire bouleversante et j'ai été touchée par cette détresse que l'on ressent dans beaucoup des personnages de ce livre.
Mais je reste perplexe et apeurée, sur la question des maladies psychiques qu'il faut sans aucun doute, prendre en compte autour de nous.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/06/tete-de-tambour.html
La schizophrénie vue par le malade lui même, par ses proches, ses parents, sa sœur et sa jeune nièce. Un texte choc, "fou", qui aborde d'une manière labyrinthique les maladies mentales, la façon qu'elles sont gérées par le milieu médical, scolaire, par la famille et par le malade lui même. Ce premier roman aborde un sujet délicat avec une écriture à plusieurs voix. On s'y perd, on entend la voix de Manuel, ce jeune homme qui ne correspond pas à la norme et qui est déclaré schizo par le milieu médical. La famille va alors essayer de l'accompagner ou pas dans sa folie. La famille ne le lâchera jamais d'ailleurs même quand il prend la fuite. Plus tard, on va rencontrer sa nièce, la mère de celle-ci était la sœur de Manuel. Elle lui envoie des cartons remplis de petits papiers, ce sont des mots que Manuel a collecté pendant toute sa vie et souhaitait que sa jeune nièce, Soledad, qu'il a connu bébé, s'en occupe et pourquoi pas une publication. Cette jeune femme, enceinte, nous parle alors de sa peur de l'hérédité, des gènes dans des familles. Un texte puissant, troublant. Ce premier roman interpelle notre comportement que l'on aurait ou pourrait avoir face à des maladies mentales. Un puissant premier roman. Merci beaucoup aux fées des 68premiéresfois de m'avoir permis de lire ce texte.
Ce roman confus et dérangeant raconte la schizophrénie, schizophrénie elle-même confuse et dérangeante. J’ai commencé cette lecture pleine de compassion pour cet oncle Manuel/Anaël à la tête toute cassée. Mais je suis bien obligée d’avouer qu’au fil des pages n’avoir plus ressenti aucune empathie et, ça aussi, ça m’a dérangé.
La famille décrite par Sol Elias m’a glacée. C’est dans les années 1970 que s’est déclaré la maladie de Manuel. A cette époque on en parlait moins et son entourage semblait refuser de l’admettre. Il était intelligent, beau, brillant, il avait tout pour lui. L’attitude de la mère à la fois victime et manipulatrice est terrible, elle qui n’appelle jamais Manuel par son prénom mais Fils ou Mon Fils comme pour mieux renforcer son instinct de possession.
C’est un récit qui ne peut pas laisser indifférent et j’ai très bien compris la sorte de folie qui s’est emparée de la nièce. Elle était certainement latente chez elle mais n’est ressortie qu’au moment où elle s’apprêtait à enfanter. Les problèmes d’hérédité sont passionnants. N’a-t-on pas toujours peur de transmettre nos tares familiales à nos enfants ?
Sol Elias, par la voix de Manuel, semble accuser la société de ne pas être faite pour le schizophrène. A qui la faute? Pour tous la vie n’est pas facile, il faut faire des efforts et l’attitude de Manuel peut sembler inadmissible tant il ne fait jamais rien pour les autres, vit en véritable parasite et étale une certaine perversité dans les écrits qu’il a laissé.
Et que penser de cette autre mère qui prend la peine d’expédier des cartons remplis des petits papiers de Manuel à sa fille au lieu de les garder pour la préserver? Il m’ a été difficile de lire sans juger et ensuite sans me demander et moi, à la place de chacun de ces personnages, qu’aurais-je fait?
https://ffloladilettante.wordpress.com/2019/05/21/tete-de-tambour-de-sol-elias/
Manuel est schizophrène. Quand le diagnostic tombe, sa vie est déjà compliquée. Ses relations avec son entourage sont difficiles, tendues et parfois violentes. D'hôpital psychiatrique en institut spécialisé, Manuel va suivre un parcours chaotique et sa haine pour sa famille ne sera que grandissante...
Ma chronique sera brève.... J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'univers de Sol Elias. Non que son écriture m'ait gênée, mais la construction du roman m'a parfois paru floue, les idées mélangées et les liens entre les personnages compliquées.
Il est certes difficile d'aborder un tel sujet. Sol Elias l'attaque de front et nous fait partager le long chemin de Manuel. Ses pensées, ses obsessions, ses sentiments violents... Tout est à vif dans ce roman !
J'ai apprécié de découvrir ce roman grâce aux 68 premières fois mais j'ai bien peur qu'il ne me marque pas...
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