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Dans ce petit village de montagne perdu au milieu des Apennins, la vie passe sans qu’il ne se passe rien. Un vieux curé, quelques bergers, des femmes qui font la cuisine, des enfants, des chèvres. « Ce qu’ils font, ici à Montelice ? dis-je. Eh bien, ils vivent, voilà. Ils vivent et c’est tout, il me semble ». Et puis un jour, une vieille lavandière s’installe à la limite du village. Elle a manifestement une question à poser au prêtre. Une question simple, mais grave et douloureuse. Alors elle tergiverse, fait des détours, écrit une lettre au curé mais la récupère avant qu’il l’ait lue, puis finit par lui poser sa question au crépuscule d’un soir d’automne. Le prêtre, totalement pris au dépourvu, ne lui répond que phrases bibliques et sermons, là où la vieille femme, qui avait pourtant pressenti cette réaction, attendait de l’authenticité et une aide réelle…
Maison des autres est un tout petit livre, un chef-d’œuvre de concision et de minimalisme. Sa prose épurée oscille entre poésie et réalisme, entre mystère des choses humaines et évidence de la nature. Il donne à voir, au bout d’un certain suspense, comment une rencontre hors du commun transforme un quotidien banal et archaïque en drame intemporel. Un texte aussi court que marquant.
Ce court roman, plutôt une longue poésie en prose nous promène dans les Apenins, région de montagnes où il ne se passe rien. La vie s’écoule au rythme des saisons, du passage des chèvres. Pourtant… le curé va rencontrer une vieille femme, aucune parole n’est échangée, ils se guettent pendant plusieurs semaines et un jour, Zelinda, tel est son prénom, finira pas poser Sa question : « Est-ce que, dans un cas spécial, tout à fait différent des autres, sans faire de mal à personne, quelqu’un pourrait avoir la permission de finir un peu plus tôt ? ». Le prêtre ne saura lui répondre que la sauce convenue de l’Eglise et ne saura pas aider et rejoindre Zelinda. Il se retrouve face à son inutilité et part.
Ce livre si beau est un chant mélancolique sur la solitude, le silence uniquement rompu par le bruit des clarines. C’est une ode à la beauté de cette région que Silvio D'Arzo décrit tel un peintre. Je me permets de rajouter une phrase fort connue : Et Dieu dans tout ça !
Ce petit livre est un vrai bijou à lire, relire encore et encore. Je dois le rendre à la bibliothèque, mais une chose est certaine : je vais me l’acheter pour me repaître de cette poésie. Il n’y a pas besoin d’action, de circonvolution pour faire un beau livre. Silvio d’Arzo nous en fait une démonstration magistrale.
Avis très mitige, je n ai pas trop aime l ambiance de ce livre que j ai trouvee tres creuse.
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