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Et voici mon premier manga de l’année !
Et en plus, c’est une nouvelle série qui débarque chez Kurokawa, une série courte composée de deux tomes dont le dernier est sorti ce mois-ci en France.
Alors que renferme ce premier opus ?
Dans « Secret Innocent World », nous allons faire la connaissance de Ritsu. Cette jeune femme est employée en tant que comptable dans une grande entreprise. Au travail, elle est dévouée, un peu trop à cheval sur les règles, mais surtout transparente.
Sa seule passion dans la vie est le cosplay. En effet, lorsqu’elle rentre chez elle, elle se donne corps et âme à son idole favorite : elle coud ses vêtement et participe à des rencontres en cosplay.
Seulement un jour, alors qu’elle est déguisée en son héroïne préférée, elle va par hasard rencontrer Kazami, un autre employé de bureau de son travail.
Il décide de garder cette rencontre secrète, mais à une seule condition qui risque bien de surprendre Ritsu.
J’adore les mangas, c’est un petit peu mon péché mignon entre de grosses lectures.
Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce premier tome et dans cette série en général est la thématique de « l’idole ».
La mangaka écrit d’ailleurs sur la jaquette « Quand je vois tout l’amour que portent les fans à certaines ‘idoles’, j’aimerais créer un personnage qui en recevrait autant un jour… d’une manière ou d’une autre… » ; et je trouve que cette phrase résume parfaitement l’ambiance de ce premier opus.
Pour être allée au Japon, le monde des animés, des mangas et des idoles qu’elles soient réelles ou non ont une place très importante, peu importe la catégorie d’âge et c’est d’ailleurs assez surprenant.
Ici, Shiori HAMAKO a voulu montrer cette relation particulière que peut avoir un adulte avec son idole. Tout d’abord à travers Ritsu, cette jeune femme timide et réservée dans la vraie vie qui a toujours admiré sa justicière d’animé et qui trouve le courage de se mêler aux autres en se « transformant » en elle.
Elle a voulu nous montrer également cette relation à travers les yeux de Kazami, ce trentenaire qui est également fan de cette justicière.
Alors oui, ce trio Ritsu-Justicière-Kazami est très spécial et mène à des situations impossibles. C’est amusant, mais assez improbable, surtout parce qu’on est moins concerné par cette thématique, nous les Européens.
Concernant les dessins, je les trouve vraiment très beaux. Les traits sont délicats et mettent l’accent sur les sentiments des personnages. Alors oui, ce sont des dessins typiques que l’on retrouve dans les shojos, mais c’est ce que j’aime.
On n’échappe malheureusement pas à de nombreux clichés que l’on retrouve dans les shojos : l’héroïne timide qui va se révéler, le héros bel homme qui fait fondre toutes les femmes, les meilleures amies qui sont très protectrices mais qui cachent également des secrets,…
J’avoue que j’ai trouvé qu’il y en avait un petit peu trop, mais ça ne m’a pas empêchée d’apprécier globalement ma lecture.
En conclusion, « Secret Innocent World, tome 1 » est une jolie surprise. Shiori HAMAKO nous plonge dans un univers plutôt acidulé, plein d’innocence qui s’oppose à la difficulté de la vie d’adulte.
On y aborde le sujet des « idoles » sous plusieurs points de vue et j’ai beaucoup apprécié que cette thématique soit abordée pour en apprendre un peu plus dessus du point de vue des japonais.
Les dessins sont très beaux, même si on y retrouve les principales caractéristiques des dessins de shojo. Il y a des clichés qui font lever les yeux au ciel, mais qui mène à des situations plutôt rigolotes.
Il n’y a que deux tomes et j’ai déjà acheté le second pour connaître le fin mot de l’histoire et me faire un avis global sur cette courte série.
( http://lectrice-lambda.blogspot.com/2021/01/secret-innocent-world-tome-1-shiori.html )
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