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A People and a Nation and Vampires
Mon titre ci-dessus fait référence à 2 ouvrages pour vous en présenter un : Abraham Lincoln, Vampire Hunter, de Seth Grahame-Smith, aux éditions Grand Central Publishing.
Seth Grahame-Smith a écrit, auparavant, un autre roman, intitulé Pride and Prejudice and Zombies (Orgueil et préjugés et zombies), roman reprenant Orgueil et préjugés de Jane Austen, en y incluant des zombies, entre autres.
Abraham Lincoln, Vampire Hunter nous montre en quelque sorte l'histoire des États-Unis (et bien sûr surtout la période de la vie de Lincoln), mais à la sauce vampires... d'où mon titre, car A People and a Nation est un célèbre livre d'histoire américaine.
Dans ce roman, basé sur son journal intime secret, Lincoln décide d'éradiquer les vampires des États-Unis à la mort de sa mère, qui a contracté une maladie mortelle inoculée par un vampire.
On apprend que les vampires sont nombreux et qu'ils cachent assez bien leur existence, ils prônent l'esclavage, car c'est un moyen pour eux d'avoir du sang à volonté.
On apprend aussi que si les Natifs ont été pris pour des sauvages, c'est aussi à cause des vampires...
Bref, toute la période de la vie de Lincoln, plus quelques anecdotes la précédant et lui succédant, est revue et corrigée. C'est très intelligemment fait, comme une biographie, alternant récit du narrateur, parties du journal et autres lettres et discours.
Apparemment, il est sorti en français aussi, sous le nom de Abraham Lincoln, chasseur de vampires, chez Eclipse.
Je l'ai acheté récemment sous format poche : Je ne regrette pas d'avoir attendu car ce livre ne mérite pas que je dépense une vingtaine d'euro pour le lire. Tout d'abord, cette adaptation n'apporte rien à l'œuvre originale dans la mesure où elle se contente de calquer le récit de Jane Austen. Les zombies sont peu présents. J'ai trouvé plus que grotesque l'insertion des arts martiaux dans le texte et toutes les allusions pouvant se faire autour de cette thématique. Elizabeth y perd tout son intérêt car, au lieu d'avoir une jeune fille en avance sur son époque et à la tête bien faite, on se retrouve avec une guerrière belliqueuse, un peu trop soupe au lait à mon goût.
Reprendre ce genre de chef d’œuvre est toujours périlleux ! Il faut du courage et une dose de folie pour oser et un talent ou une singularité vraiment forte pour que ça marche. Ici, nous pouvons dire que folie et singularité sont au rendez-vous.
Je ne parlerais pas ou peu du roman de Jane Austen bien qu’il est servi de base à ce roman où l’auteur à greffer des zombies dans une époque victorienne où la seule inquiétude était le mariage des soeurs Bennet. Je ne trouve pas qu’il y ai matière à comparer mais plutôt à apprécier différemment. Le but est clairement différent dans les deux cas.
Ici Seth Grahame-Smith reprend les codes classiques de l’époque victorienne avec les froufrous, les robes, les ombrelles et tout ce qu’une femme doit avoir. Il y a les voitures à chevaux, la campagne anglaise, Londres, les bonnes manières … Bref tout le terreau d’un roman classique du 19e siècle est là. Le soucis du mariage des filles avec des hommes de bonnes familles, intelligent, riche et possédant (le cas échéant) un domaine, le libre choix de s’épouser par amour qui n’est normalement pas possible. Toutes les questions de l’amour et de la bienséance du mariage sont abordé dans ce roman. C’est d’ailleurs le coeur de l’histoire comme dans le roman de Austen ! L’aînée des Bennet voit l’homme qu’elle aime s’éloigner d’elle et cherche à se résigner. Elisabeth, la seconde chercher quand à elle à comprendre sa soeur, le sentiment amoureux et déteste M. Darcy plus que tout. Elle aime sa liberté et ne comprend pas comment les femmes puissent autoriser de la perdre sous le joug d’un homme qui a une trop grande opinion de lui-même. Il reprend des morceaux du livre de Austen pour les ajuster à sa sauce, normal d’y voir des similitudes.
Je ne vous refais pas l’histoire, car je pense qu’on connait tous un peu Orgueils et Préjugés et si ce n’est pas le cas, je vous conseille de le lire et même de le voir (le film est sympa et bien fait).
Mais dans ce monde-ci l’amour est une chose que l’on obtient si l’on peut rester en vie assez longtemps. En effet, l’Angleterre subit une épidémie ravageuse qui change les gens en zombies. Il devient donc important d’être formé aux arts meurtriers ! C’est le cas de nos cinq jeunes Bennet qui au détriment de la bonne conduite et des bonne manières ont appris à être des tueuses hors normes. Avant de se rendre à un bal, il faut être plusieurs pour être certaines de pouvoir se battre et d’arriver au point de rendez-vous. Chaque instant est une lutte contre cette épidémie.
J’ai bien aimé ce roman même si ce n’est pas la lecture de l’année. Le roman est un peu simple, les zombies sont là mais sont plus un prétexte pour tout le reste, pour armer les femmes, que vraiment pour faire un livre de zombies. On ne voit pas vraiment de gens qui deviennent des zombies, le seul moment où cela pourrait arriver, nous n’allons pas jusqu’à la transformation. On en combat un peu mais toujours avec une extrême simplicité quand Elizabeth ou Darcy sont là. Il aurait été bon de décrire un peu plus les scènes. Mais en même temps, il s’agit d’un roman d’amour alors les zombies sont là mais ne sont pas le sujet de l’histoire.
Alors avouons le à présent, ce roman est vraiment sympa parce qu’il nous permet de retrouver des personnages que l’on aime, Seth Grahame-Smith rend l’histoire vraiment drôle et le côté survival est juste badass. Vous imagninez des donzels en crinolines en plein combat avec des katanas ?
j'ai trouvé çà bien ce melange d'histoire et de fantastique .il fallait un sacré culot pour faire çà.
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