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Sarah Koskievic

Sarah Koskievic
Sarah Koskievic a 35 ans, elle est journaliste et collabore avec Slate, Les Inrock, Vice, Causette, Le monde.fr, Glamour, Cheek mag, Uzbek&Rica. Elle est aussi documentariste. La Meute est son premier roman.

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « Hazel » de Sarah Koskievic aux éditions La Martiniere

    catherine a sur Hazel de Sarah Koskievic

    La rencontre avec une sacrée personnage : Hazel est une jeune femme, désabusée, sombre, qui vit la nuit dans les boîtes de nuit. Nous rencontrons aussi Romain son meilleur ami, Niel, un récent amant...
    Dès les premières pages, nous savons qu'Hazel va se marier, mais avec qui ??
    Les récits...
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    La rencontre avec une sacrée personnage : Hazel est une jeune femme, désabusée, sombre, qui vit la nuit dans les boîtes de nuit. Nous rencontrons aussi Romain son meilleur ami, Niel, un récent amant...
    Dès les premières pages, nous savons qu'Hazel va se marier, mais avec qui ??
    Les récits alternent les points de vue sur Hazel et ces choix de vie.
    Un texte sur la vie actuelle, sur les rapports entre les êtres, sur le mal être..
    Nous déambulons avec les personnages dans les rues de Paris, dans les nuits de Paris, dans les boîtes de nuit, dans les toilettes des boîtes de nuit, dans les appartements parisiens.
    l'auteure nous parle des relations amoureuses et en particulier, avec aucune concession, des amours toxiques, car malgré son sacré caractère et sa carapace, Hazel va "succomber" au "charme" dévorant de Ian.
    Un texte dans l'air du temps, qui donne voix aux amours des jeunes gens d'aujourd'hui. Qui décrit très bien le monde glauque de la nuit, de la désespérance de certains individus.
    Ce texte m'incite à enfin lire Vernon Subutex de Virginie Despentes, qui fait écho à ce texte.
    #Hazel #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Hazel » de Sarah Koskievic aux éditions La Martiniere

    Yael sur Hazel de Sarah Koskievic

    Ce roman est hors norme, des personnages atypiques, une ambiance anxiogène.
    Hazel est une jeune femme, trentenaire, en perdition totale de sa vie, elle s’auto-flagelle, se mutile,, tentative de suicide, des cicatrices marquées à vie sur son corps, une preuve de son existence . Une jeune femme...
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    Ce roman est hors norme, des personnages atypiques, une ambiance anxiogène.
    Hazel est une jeune femme, trentenaire, en perdition totale de sa vie, elle s’auto-flagelle, se mutile,, tentative de suicide, des cicatrices marquées à vie sur son corps, une preuve de son existence . Une jeune femme dépressive, une vie dépravée, sexe alcool, drogue, des éléments existentiels , pour décrire Hazel, Elle sombre de plus en plus dans les méandres de l'enfer, de la folie. Sa rencontre avec Ian, pourrait-être un échappatoire, une renaissance, se prouver qu'elle peut mener une vie normale, Ce rêve devient vite en cauchemar, une relation toxique s'installe, il la manipule, il se joue d'elle .Hazel est sous l'emprise de Ian, elle à beaucoup de mal à se recentrer sur elle même et quitter cet être nauséabond, Elle est enchaînée avec elle même, Pourra t'-elle reprendre le contrôle de sa vie? Il a également Romain ,son ami de longue date, toujours présent, un homme à femme , des relations d'un soir,, aucun états d’âme pour la gente féminine, Il y a elle, il y a lui, il y a Romain,il y a tous les personnages rencontrés au fil de l'histoire, L'auteur commence son roman , en mettant en avant Hazel ,au bras de Romain, pour célébrer son mariage, un questionnement qui s'installe , qui a réussi à apprivoiser et donner du bonheur à Hazel, Quel est l'heureux élu?
    L'auteure m'a totalement chamboulé par son récit, Elle traite avec beaucoup de réalisme son sujet, monde où la fiction n'a plus sa place. Une histoire cruelle dure , où rien est épargné à Hazel, Un langage cru donnant plus de véracité, et je dirai même que c'est existentiel. La lecture est dérangeante, percutante, bouleversante, L'univers est d'une extrême noirceur, un univers glauque, un univers oppressant, Mon empathie pour Hazel c'est intensifiée au fil de la lecture,
    L'auteure nous entraîne , avec dextérité dans son monde, du début jusqu’au twist final, Une histoire qui m' a pris aux tripes , scotchée, on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, un roman que j'ai dévoré, Un roman court mais intense en émotion, Il reste pour un public averti vu le langage utilisé,
    Je vous le recommande.

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    Couverture du livre « Hazel » de Sarah Koskievic aux éditions La Martiniere

    Florence Mur sur Hazel de Sarah Koskievic

    « Je le quittais pour de bon cette fois. Mais peut on quitter ce que l’on ne possède pas »
    Le roman s’ouvre sur un mariage. Romain, le meilleur ami d’Hazel la conduit à l’autel, un peu jaloux, un peu incrédule aussi. Romain dont la voix alternera avec celle d’Hazel pour nous raconter cette...
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    « Je le quittais pour de bon cette fois. Mais peut on quitter ce que l’on ne possède pas »
    Le roman s’ouvre sur un mariage. Romain, le meilleur ami d’Hazel la conduit à l’autel, un peu jaloux, un peu incrédule aussi. Romain dont la voix alternera avec celle d’Hazel pour nous raconter cette trentenaire, à la fois flamboyante et dévastée. Depuis l’adolescence elle traîne une dépression chronique qui lui fera enchaîner tentatives de suicides, lacérations et scarifications diverses. Elle subit son existence et pour arriver plus vite à son terme elle fait le choix de la bruler par les deux bouts, multipliant les aventures et les excès en tout genre, jusqu’au jour où elle rencontre Ian. Une rencontre qui fera basculer sa vie de manière inattendue.
    .
    Coup de cœur pour ce roman aussi addictif que surprenant. La vie d’Hazel c’est la chronique intense et désabusée d’une trentenaire parisienne. Récit de vie d’une parisienne qui cache sa fragilité derrière une armure de provocation. Elle est incroyable Hazel. Battante et abattue, féministe et dissolue, fière et forte et pourtant vulnérable et fragile quand elle succombe à l’amour pour le mauvais numéro. Elle est attachante cette écorchée vive qui se jette a corps perdu dans tous les excès mais que l’amour mettra à terre.
    Hazel c’est l’archétype et le reflet d’une génération qui tangue entre euphorie et dépression, qui prône un féminisme décomplexé et qui se débat entre besoin d’amour et peur de l’engagement. Des jeunes qui ont du mal à devenir adulte et qui en même temps rêvent de conformisme dans leurs relations amoureuses.
    Un conformisme mis à mal pour Hazel par une relation toxique décrite de façon éclairante, et mettant un coup de projecteur intéressant sur ce fléau insidieux.
    La plume de @sarahkoskievic est vive, acérée, crue aussi, et incisive. Le récit est haletant et la construction qui alterne les prises de parole d’Hazel et Romain, mais aussi d’inconnus ou de proches qui croisent leur chemin, permet de décentrer les points de vue et de donner du rythme au récit. Mention particulière pour la fin, totalement imprévue et particulièrement réussie.
    Un livre à qui je souhaite de trouver sa place dans cette rentrée foisonnante. Il le mérite!

    « Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée, s’écoulait , elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs. »

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    Couverture du livre « Hazel » de Sarah Koskievic aux éditions La Martiniere

    Henri-Charles Dahlem sur Hazel de Sarah Koskievic

    «Elle vivait sa vie comme une éphéméride»

    Dans un second roman haletant, Sarah Koskievic raconte la vie dissolue d’une Parisienne qui, entre la drogue, l’alcool et le sexe, rêve d’une improbable histoire d’amour. Ian sera-t-il l’homme qui réussira à lui faire renoncer à ses principes ?

    Les...
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    «Elle vivait sa vie comme une éphéméride»

    Dans un second roman haletant, Sarah Koskievic raconte la vie dissolue d’une Parisienne qui, entre la drogue, l’alcool et le sexe, rêve d’une improbable histoire d’amour. Ian sera-t-il l’homme qui réussira à lui faire renoncer à ses principes ?

    Les scientifiques ont bien essayé d’expliquer ce qui se passait au moment d’une rencontre, quand deux êtres se trouvent. Les manifestations physiologiques, la chimie du «coup de foudre». Pourtant le mystère reste entier. Ainsi quand Ian croise le regard de Hazel, il ne sait pas encore qu’il est sur le point de faire basculer sa vie. Tout juste peut-il constater qu’il n’avait encore jamais rencontré une telle fille: «Elle avait dans le fond de son regard un minuscule éclat jaune, qui laissait transparaître sa folie. Elle était de celles qui ne reculent devant rien. Elle ne disait jamais non, trop contente de prouver qu'elle pouvait relever n'importe quel défi. Elle voyait la vie comme une succession de moments chiants et longs, un fléau dont elle voulait désespérément s’échapper sans bien savoir comment faire. Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée s’écoulait, elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs.»
    On se doute bien que cette fille incandescente n’est pas faite pour la vie de couple. Peut-être pas non plus pour le bonheur. Pourtant, elle a envie d’y croire, elle qui noie son mal-être dans la vodka, dans des soirées qui ne sont plus vraiment joyeuses, mais plutôt faites pour oublier, pour sombrer dans des nuages de tabac, dans des lignes de coke, dans des vapeurs d’alcool, dans des relations aussi éphémères qu’insatisfaisantes. Elle se donne pour avoir l’impression de vivre. Et se retrouve au petit matin encore plus malheureuse que la veille.
    C’est sur le rythme syncopé d’une playlist qui donne aux chapitres leur titre que l’on suit ces errances dans le Paris des bobos qui, s’ils n’ont guère de problèmes d’argent, sont tous plus ou moins mal dans leur peau.
    En leur donnant successivement la parole, Sarah Koskievic nous permet de détailler ces malaises existentiels, ces quêtes désespérées vers un avenir plus serein. Et comme il est plus facile de juger les autres que soi-même, les avis sont souvent tranchés, excessifs, assassins. Ainsi, Romain qui est l’ami d’Hazel, ne peut s’empêcher de penser que son féminisme est excessif, qu’elle devrait s’amender un peu. L’occasion de souligner que la galerie de personnages proposée ici montre combien l’époque est dramatiquement instable. Chacun se veut fort et affiche ses faiblesses, chacun se veut libre et se perd dans des principes destructeurs. Chacun veut profiter de la vie en oubliant que le bonheur ne se trouve pas dans des addictions plus ou moins puissantes. Cette Meute, pour reprendre le titre du premier roman de l’autrice, a sans doute écouté No Future en boucle.
    On pense au Vernon Subutex de Virginie Despentes, mais dans un style plus frénétique, plus décapant, qui colle parfaitement au propos. Jusqu’à l’ultime chapitre qui ne reprend pas pour rien le titre du premier, Sympathy For The Devil, bouclant une boucle qui pourrait vous surprendre.
    https://urlz.fr/ogOM

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