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Romain Gary

Romain Gary

Romain Gary, né Roman Kacew le 8 mai 1914 à Vilnius, en Lituanie, et mort le 2 décembre 1980 à Paris, est un diplomate et écrivain français.

 

Elevé par sa mère francophile à Vilnius puis à Varsovie, Romain Gary arrive en France en 1928 et s'installe à Nice à l'âge de 14 ans ; il est naturalisé...

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Romain Gary, né Roman Kacew le 8 mai 1914 à Vilnius, en Lituanie, et mort le 2 décembre 1980 à Paris, est un diplomate et écrivain français.

 

Elevé par sa mère francophile à Vilnius puis à Varsovie, Romain Gary arrive en France en 1928 et s'installe à Nice à l'âge de 14 ans ; il est naturalisé français en 1935. Il monte ensuite à Paris pour finir ses études de droit et obtient sa licence en 1938. Il est appelé au service militaire dans l'aviation la même année et devient, en 1939, instructeur de tir à l'école de l'air d'Avord. L'année suivante, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et sert principalement au Moyen-Orient. En 1943, il est rattaché au Groupe de bombardement Lorraine et est affecté à la destruction de bases de lancement. Il est fait compagnon de la Libération et nommé capitaine de réserve après la guerre.

 

Romain Gary entame ensuite une carrière de diplomate au service de la France : il séjourne en Bulgarie, à Paris, en Suisse, à New-York, à Londres, puis à Los Angeles en qualité de consul général de France de 1956 à 1960. 

 

Il publie son premier roman, Education européenne, aux éditions Calmann-Lévy en 1945 ; à partir de 1960, avec la publication de La promesse de l'aube, Romain Gary se consacre de plus en plus à l'écriture. Il obtient une première fois le Prix Goncourt en 1956 pour Les Racines du ciel, et une seconde fois en 1975 pour La Vie devant soi publié sous le pseudonyme d'Emile Ajar.

 

Plusieurs de ses romans sont adaptés au cinéma, dont La vie devant soi par Moshé Mizrahi en 1977 et Clair de femme par Costa-Gavras en 1979.

 

Il se suicide le 2 décembre 1980 à Paris.

 

Crédit photo : akg-images/Ullstein Bild

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Avis sur cet auteur (139)

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    Couverture du livre « La vie devant soi » de Romain Gary aux éditions Folio
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    Couverture du livre « La vie devant soi » de Romain Gary aux éditions Folio

    augustin sur La vie devant soi de Romain Gary

    Drôle, émouvant, un bijou d'humanité que j'avais lu il y a bien longtemps et que je viens de redécouvrir avec un immense bonheur.

    Drôle, émouvant, un bijou d'humanité que j'avais lu il y a bien longtemps et que je viens de redécouvrir avec un immense bonheur.

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    Couverture du livre « Clair de femme » de Romain Gary aux éditions Folio

    voyages au fil des pages sur Clair de femme de Romain Gary

    Michel aime sa femme Yannick d’un amour fou, mais celle-ci se meurt d’un cancer. Lydia aimait sa petite fille et son mari, mais les a perdus dans un accident de voiture : sa fille est morte, son mari garde des séquelles neurologiques irréversibles.
    Michel et Lydia se rencontrent, se percutent...
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    Michel aime sa femme Yannick d’un amour fou, mais celle-ci se meurt d’un cancer. Lydia aimait sa petite fille et son mari, mais les a perdus dans un accident de voiture : sa fille est morte, son mari garde des séquelles neurologiques irréversibles.
    Michel et Lydia se rencontrent, se percutent même, sur un trottoir, et d’un seul coup d’œil Michel comprend que c’est Lydia qu’il va, qu’il doit aimer, pour continuer, ne pas oublier l’amour de Yannick, l’amour avec Yannick. Yannick qui a formulé ainsi ses dernières volontés : « Je suis obligée de te quitter. Je te serai une autre femme. Va vers elle, trouve-là, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure. La plus cruelle façon de m’oublier, ce serait de ne plus aimer ».
    Michel et Lydia, deux profondes blessures d’amour, deux détresses qui, le temps d’une nuit, se raccrochent l’une à l’autre et tentent de (se) maintenir la tête hors de l’eau glaciale de la solitude et du désespoir. Mais suffit-il « d’être malheureux séparément pour être heureux ensemble » ?

    C’est une histoire d’amour, de vie, de mort, de couple, de survie, de fidélité à l’autre et de trahison à soi-même, peut-être, ou l’inverse. Parce que ici: qui aime qui? Michel aime-t-il déjà Lydia, ou toujours Yannick, ou bien est-ce l’idée de l’amour qu’il aime? Et Lydia, croit-elle à ce coup de foudre?

    Une histoire douce, amère, lumineuse et désespérée, tragique et loufoque (grâce aux personnages secondaires farfelus). De la pureté, de la sensibilité, de la douleur, une touche d’humour exubérant qui m’a fait penser à Gros-Câlin. Des dialogues poignants, des pensées fulgurantes.
    De belles formules et phrases, un peu trop peut-être. En tout cas un petit quelque chose, inexplicable, en trop ou en trop peu, qui fait que je n’ai pas tout à fait accroché à cette histoire d’amour improbable.

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    Couverture du livre « La promesse de l'aube » de Romain Gary aux éditions Folio

    Bagus35 sur La promesse de l'aube de Romain Gary

    Quel bel hommage à sa mère .
    L'auteur retrace la vie de sa mère qui a toujours tout donné pour son fils dont elle était persuadée. qu 'il aurait un destin hors norme .Elle va se battre seule pour élever son enfant en fuyant la Pologne alors qu'Hitler a de grandes ambitions .Difficile pour lui...
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    Quel bel hommage à sa mère .
    L'auteur retrace la vie de sa mère qui a toujours tout donné pour son fils dont elle était persuadée. qu 'il aurait un destin hors norme .Elle va se battre seule pour élever son enfant en fuyant la Pologne alors qu'Hitler a de grandes ambitions .Difficile pour lui de déplaire à sa mère même si parfois elle lui fait un peu honte et par amour ,il va réaliser les vœux de sa mère ,parfois malgré lui .
    Un grand roman à lire et relire .

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