Lycéenne en décrochage scolaire, Akari n’a qu’une seule passion : Masaki, membre d’un groupe de J-Pop. Cet idol est sa seule raison de vivre. Elle tient un blog qui lui est consacré, elle collectionne les articles de journaux le concernant, assiste à tous ses concerts et accumule tous les objets à son effigie. Sa famille ne comprend pas son engouement et la tance sans cesse au sujet de ses études délaissées. Mais Akari n’en a cure et finit par abandonner le lycée pour se consacrer exclusivement à sa passion.
Pourtant, un jour tout bascule. Masaki a frappé l’une de ses fans ! Sous la pression, le jeune chanteur a craqué et ce geste va sonner le glas de sa carrière. Malgré l’acharnement de ses fans, Akari en tête, à le réhabiliter, Masaki décide de se retirer de la scène. Comment Akari va-t-elle réagir ?
Etrange petit roman qui effleure son sujet sans jamais le creuser. Quel est le propos de l’autrice ? Qu’a-t-elle voulu souligner ou dénoncer ? Qu’une certaine jeunesse japonaise est si perdue qu’elle se raccroche à n’importe quoi pour ne pas sombrer ? Qu’être fan, c’est souvent être dans l’excès ? Que le système scolaire japonais, à l’instar des parents, ne sait pas gérer les enfants différents ? Jamais nommé, le trouble dont souffre Masaki l’empêche de se concentrer, de retenir et de tracer les idéogrammes. Mais loin de chercher à l’aider, ses parents la dénigrent et la comparent sans cesse avec sa sœur très douée en classe. Elle a donc créé une bulle où elle peut s’exprimer et être elle-même. Oui, mais l’autrice ne pousse pas l’analyse et se contente d’un récit factuel qui ne mène nulle part. Il en résulte un roman très court et sans véritable intérêt. Dispensable.
Akari est une jeune fille qui va au lycée et qui est fan d'un chanteur qui est plus qu'un chanteur : c'est une idole. Toute sa vie tourne autour du chanteur. Elle passe son temps sur les réseaux sociaux, achète tout ce qui le concerne, va à tous les concerts. Elle travaille dans un restaurant en parallèle de ses études mais fini par être licenciée car elle ne donne plus satisfaction. Elle s'en fiche, toute sa vie tourne autour de l'idole. Elle déçoit ses parents, rate ses études, ne pense à rien d'autre que son idole. Sa grand-mère décède... Et elle est la tête baissée sur son smartphone a discuter avec les autres fans sur l'avenir de l'idole. Le père d'Akari décide de l'envoyer vivre seule dans la maison de sa grand-mère et de lui couper peu à peu les vivres. Elle s'en fiche. Tant qu'il y a l'idole. L'idole qui connaît une descente aux enfers après avoir frappé une fan. Malgré la mobilisation et le soutien des fans la réalité le rattrape. Le groupe dans lequel il chante se sépare. Il renonce à la musique et décide d'avoir une vie normale, comme le commun des mortels. Akari a raté ses études, n'a pas de travail, vit dans un taudis sale, mange au minimum et a perdu son idole. Elle a gâché sa jeunesse. Un livre terrible sur la jeunesse et le culte des idoles au Japon.
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