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Richard Russo

Richard Russo

Né en 1949 aux États-Unis, Richard Russo a longtemps enseigné la littérature à l'université.

Il se consacre désormais à l'écriture de scénarios et de romans dans sa maison du Maine.

Ailleurs est son neuvième livre publié à Quai Voltaire après Un homme presque parfait (1995), Un rôle qui me conv...

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Né en 1949 aux États-Unis, Richard Russo a longtemps enseigné la littérature à l'université.

Il se consacre désormais à l'écriture de scénarios et de romans dans sa maison du Maine.

Ailleurs est son neuvième livre publié à Quai Voltaire après Un homme presque parfait (1995), Un rôle qui me convient (1998), Le Déclin de l'empire Whiting (2002, Prix Pulitzer), Le Phare de Monhegan (2004), Quatre saisons à Mohawk (2005), Le Pont des Soupirs (2008), Les sortilèges du Cap Cod (2010) et Mohawk (2011).

Articles en lien avec Richard Russo (3)

Avis sur cet auteur (46)

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    Couverture du livre « Le déclin de l'empire Whiting » de Richard Russo aux éditions 10/18

    Alex-Mot-à-Mots sur Le déclin de l'empire Whiting de Richard Russo

    Je découvre Richard RUSSO avec ce roman qui a été plébiscité par les blogs que je suis il y a quelques mois. J’ai profité d’un long week-end de mai pour me lancer dans la lecture de ce pavé.

    Ce fut une lecture lente, à l’image de cette bourgade du Maine qui ne regorge pas d’activités depuis...
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    Je découvre Richard RUSSO avec ce roman qui a été plébiscité par les blogs que je suis il y a quelques mois. J’ai profité d’un long week-end de mai pour me lancer dans la lecture de ce pavé.

    Ce fut une lecture lente, à l’image de cette bourgade du Maine qui ne regorge pas d’activités depuis que les usines textiles ont fermées.

    J’ai aimé le personnage de Miles, coincé entre son père qui lui réclame sans-cesse de l’argent ; sa fille Tick ; son ex-femme ; son frère qui a perdu l’usage d’un bras ; et le souvenir de sa mère.

    J’ai eu de la peine pour cet homme qui ne veut blesser personne, qui tente toujours d’arranger ses proches sauf son père à qui il refuse de donner le moindre dollar.

    J’ai aimé le père Mark qui tente de s’occuper du sénile père Paul.

    J’ai eu de la peine pour John Voss, et ai été horrifié de découvrir son enfance.

    J’ai eu de la peine pour Candace, l’amie de Tick, que sa mère appelle « pouffiasse » : charmant petit nom.

    J’ai eu de la peine pour Cindy Whithing, renversée petite fille par une voiture, et j’ai été horrifié de découvrir qui l’avait percuté.

    J’ai aimé l’humour et les quelques situations drôles du récit.

    J’ai aimé les leitmotivs : le lave-vaisselle Hobart qui tombe souvent en panne ; le Silver Fox, surnom donné au futur mari de Janine (l’ex-femme de Miles) ; le chat griffant de Mme Whithing ; la joliette sous laquelle Mme Whithing mère reçoit loin des oreilles de sa fille.

    Il y a tant de personnages attachant que je ne peux les citer tous, pourquoi je les ai aimé ou détesté.

    Bref, l’auteur m’a donné à voir un coin de l’Amérique comme il doit tant en exister. J’ai aimé suivre Miles pendant quelques mois.

    Quelques citations :

    Pourquoi le monde était-il tombé dans les mains de vieilles femmes folles de pouvoir ? (p.264)

    Seulement Dieu, pour des raisons qui lui appartiennent, aime autant quelquefois brancher le répondeur. (p.434)

    L’image que je retiendrai :

    Celle du pont-de-fer que la mère de Miles traversera chaque jour pour aller travailler chez Mme Whithing, pont qui sépare la ville entre les riches et les pauvres.

    https://alexmotamots.fr/le-declin-de-lempire-whithing-richard-russo/

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    Couverture du livre « Un homme presque parfait » de Richard Russo aux éditions 10/18

    Christlbouquine sur Un homme presque parfait de Richard Russo

    Donald Sullivan, dit Sully, la soixantaine, habitant de North Bath, est au chômage à la suite d’un accident du travail qui lui a laissé un genou en très mauvais état. Il n'en continue pas moins de travailler au gré des chantiers qu’on veut bien lui confier car il est aussi, chroniquement, à...
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    Donald Sullivan, dit Sully, la soixantaine, habitant de North Bath, est au chômage à la suite d’un accident du travail qui lui a laissé un genou en très mauvais état. Il n'en continue pas moins de travailler au gré des chantiers qu’on veut bien lui confier car il est aussi, chroniquement, à cours d’argent. Divorcé, père d’un fils qu’il ne voit pour ainsi dire jamais et avec lequel il entretient des relations plus que distantes, Sully semble concentrer sur lui un bon nombre de problèmes ! Le retour de son fils, Peter, à North Bath est peut-être pour Sully l’occasion d’un nouveau départ.

    Ce récit fait près de 800 pages et pourtant, à aucun moment on ne sent de lassitude ou l’envie de passer des pages ! Un tour de force dont Richard Russo est coutumier et qui ne nous surprend plus. Cet auteur possède une rare habileté à maintenir l’intérêt grâce à un savant mélange d’humour, de personnages attachants et de rebondissements judicieusement distillés.

    Rien de trop, donc, dans ce récit qui met en scène un sexagénaire un brin blasé, pas très doué dans ses relations mais chez qui l’on sent rapidement poindre une profonde humanité et une certaine empathie qui ne demanderait pas grand-chose pour s’épanouir.

    Aux côtés de Sully, Richard Russo donne vie à une galerie de personnages un poil déjantés, atypiques, surprenants mais qui forment une communauté solide. On fera ainsi la connaissance de Beryl Peoples, ancienne institutrice, chez qui loge Sully, à l’esprit caustique et qui entretient des conversations avec son défunt mari et un masque africain qui trône dans son salon. Clive, le fils de Beryl, qui fonde tous ses espoirs sur un projet de parc d’attractions qui devrait voir le jour à North Bath. Rub, acolyte inséparable et souffre-douleur de Sully. Carl Roebuck, entrepreneur moyennement honnête et époux volage avec qui Sully cultive un rapport amitié-haine ancien.

    Et encore bien d’autres personnages qui constituent la population disparate de cette ville américaine perdue au fin fond du New Jersey.

    C’est un récit plein d’un humour caustique, d’une véritable tendresse pour les personnages qu’il met en scène, d’une envie de les rendre meilleurs ou de leur donner une seconde chance malgré les difficultés et les désillusions. Cela parle à chacun d’entre nous dans ce que cela raconte des relations amicales, amoureuses, familiales et dans ce que cela met en exergue de l’importance des choix que l’on fait.

    Si on a aimé North Bath et ses habitants, on les retrouvera avec plaisir dans cet autre titre de Richard Russo, A malin, malin et demi, qui prend place une dizaine d’années après Un homme presque parfait (mais, petite précision, on peut lire les deux ouvrages indépendamment l’un de l’autre).

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    Couverture du livre « À malin, malin et demi » de Richard Russo aux éditions Table Ronde

    Sevlipp sur À malin, malin et demi de Richard Russo

    Quel roman délicieusement déjanté.
    L'ambiance d'une petite ville des États-Unis est parfaitement dépeinte.
    Les dialogues sont savoureux, intelligents, caustiques ; on a l'impression d'être assis dans un bar et d'écouter les conversations souvent loufoques des habitants.
    Les personnages avec...
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    Quel roman délicieusement déjanté.
    L'ambiance d'une petite ville des États-Unis est parfaitement dépeinte.
    Les dialogues sont savoureux, intelligents, caustiques ; on a l'impression d'être assis dans un bar et d'écouter les conversations souvent loufoques des habitants.
    Les personnages avec Sully le Magnifique, le chef de la police Raymer, Charice, Ruth, Gus et les autres sont attachants, réels, losers, courageux et font la force de cette histoire.
    On sourit, on rit, il y a de l'émotion.
    Bref l'année commence bien avec cette première lecture.

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    Couverture du livre « Retour à Martha's Vineyard » de Richard Russo aux éditions Table Ronde

    Sevlipp sur Retour à Martha's Vineyard de Richard Russo

    C'est l'histoire de trois amis. Ils ont fait leurs études ensemble.
    Ils ont maintenant 66 ans et se retrouvent dans la maison de l'un d'entre eux ; celle dans laquelle ils ont passé leur dernier week-end après la remise de leur diplôme.
    Jacy, leur meilleure amie, celle dont ils étaient tous...
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    C'est l'histoire de trois amis. Ils ont fait leurs études ensemble.
    Ils ont maintenant 66 ans et se retrouvent dans la maison de l'un d'entre eux ; celle dans laquelle ils ont passé leur dernier week-end après la remise de leur diplôme.
    Jacy, leur meilleure amie, celle dont ils étaient tous les trois follement amoureux, à totalement disparu à la fin de ce week-end. Ils ne l'ont jamais oublié. Saura t'on ce qui lui est arrivé ?
    Le roman tisse le présent et le passé.
    Il y a du suspense, des secrets, de l'amitié et de l'amour.
    Richard Russo décrit parfaitement les personnages et les relations humaines complexes.
    L'écriture est élégante, teintée d'un léger humour et empreinte de nostalgie.
    Un lecture formidable, un peu hors du temps.