Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Roman SF et d'anticipation qui reprend les codes du genre horreur et de la peur d'une pandémie. Un récit survival, tranche de vie, chroniques, la solitude et la quête d'un remède parsemé de flasbacks. Une ambiance du témoignage de Robert Neville, il garde une part d'espoir après avoir vécu le déclin de l'humanité. Dans la dernière partie du livre le rythme s'accélère, des twist plot et des révélations.
Atmosphère oppressante, Créature mort vivant, Place de l'humain dans ce monde, une lecture surprenante.
"La vie était-elle donc une force plus puissante que les mots, une loi naturelle supérieure à toutes les autres ?"
"Neville s’immobilisa un moment, parcourant la salle du regard. Tant de livres, vestiges abandonnés du savoir d’un monde, pauvres simulacres, impuissants à sauver l’homme de la destruction."
"Neville se pencha, prit un peu de terre dans sa main et la regarda s'effriter entre ses doigts. Combien d'entre eux dormaient dans la terre, se demanda-t-il - s'il fallait en croire la légende ? Et comment interpréter la chose ?
Y avait-il même une réponse à cette nouvelle question ? Si seulement il avait pu se rappeler exactement ce que la légende disait ? "
"Le monde est absurde, pensa-t-il, les morts s'y promènent en liberté et je ne m'en étonne même plus."
Dernière adaptation en 2007 par Francis Lawrence avec Will Smith, Alice Braga, Willow Smith et Charlie Tahan. Une suite de ce film est prévu écrit par Akiva Goldsman avec Will Smith et Michael B Jordan.
Mais saviez vous qu'avant le film de 2007 qu'Ubaldo B. Ragona et Sidney Salkow ont réalisé la première adaptation en 1964 avec Vincent Price, Franca Bettoia, Emma Danieli, Giacomo Rossi-Stuart, Umberto Raho, Christi Courtland, Tony Corevi, Hector Ribotta.
Roman SF de Richard Matheson facile à découvrir, dans un cheminement impitoyable on retrouve réflexion et critique, frustration, émigration, condition et nature humaine, libido. Une lecture captivante parfois sombres, parfois drôle, des flashbacks. La narration est bien construite, le ton du personnage et le point de vue juste, du romanesque, un final étonnant.
Déjà adapté en 1957 par le réalisateur Jack Arnold avec Grant Williams, Randy Stuart, April Kent et Raymond Bailey.
Le remake réalisé par Jan Kounen avec Jean Dujardin et Marie Josée Croze vient d'être fini d'être tourné, une sortie est prévu pour le 22 octobre 2025 sous réserve.
A savoir qu'une version adaptant l'intrigue a vu le jours en 1981 mais dans une version féminine "La Femme qui rétrécit" réalisé par Joel Schumacher avec Lily Tomlin, Charles Grodin, Ned Beatty et Justin Dana (
L'histoire commence en janvier 1976. Robert Neville semble seul au monde, cloîtré dans sa maison dès la nuit tombée pour échapper aux vampires qui le harcèlent pour qu'il sorte. Sa solitude est terrifiante et il se demande parfois pourquoi lutter. Car le monde a basculé dans le néant, il n'y a plus de futur pour l'humanité. Il n'y a pour ainsi dire plus d'humanité. Il est le dernier d'une civilisation éteinte, barricadé chez lui dans une hideuse claustration désespérée. Il lui reste ses souvenirs, et sa rage de vivre sans bien savoir pourquoi car, à quoi sert de vivre quand on est le dernier de son espèce ? Mais il cherche. Il voudrait comprendre la raison de ce qui est arrivé au monde. Et pourquoi, d'un point de vue cartésien, l'ail et les crucifix éloignent les vampires ?
C'est l'isolement et l'absence totale de perspectives d'avenir qui m'ont parues abominables, bien plus que les prédateurs qui le guettent. Mais bien sûr on espère qu'il trouvera d'autres humains non contaminés. L'espoir est indispensable au désir de vivre. Enfin, je crois... Entre ivrognerie solitaire, expéditions de destruction des monstres, et quête de son Graal, il avance pas à pas.
C'est agréable à lire mais souvent lent. Sauf que des révélations arrivent. D'abord comme des petites lumières de conscience dans l'obscurité, qui ouvrent des portes de compréhension, des petits cailloux sur un chemin ou des pièces d'un puzzle qui se mettent en place. Néanmoins je reste un peu dubitative ! Comment fait-on pour se muer en scientifique doublé d'un laborantin quand on n'a aucune formation dans ce domaine et qu'on est seul au monde, à une époque où le monde s'est arrêté.
Cependant je n'ai pas compris à quel moment on apprend qu'il y a des vampires vivants et des morts.
Et surtout ça n'a rien à voir avec le film avec Will Smith.
Écrit en 1954 ce roman parle de choses que certains ne comprendraient pas, comme par exemple une montre arrêtée parce qu'elle n'a pas été remontée. Moi ça m'a fait remonter le temps.
Échos, Richard Matheson, Rivages/noir (traduit par Jean-Paul Gratias)
Tom Wallace vit avec sa femme Anne et leur très jeune fils Richard dans un lotissement tranquille. Ils entretiennent des relations avec leurs voisins, Ron et Elsie et Elizabeth et Franck, collège de Tom. Un soir, une séance d’hypnose se déroule sans souci, mais laisse des traces à Tom qui commence à "voir" et ressentir des choses étranges.
Happé totalement, je fus. Au point d’en parler comme maître Yoda. Pas de temps mort, un suspense incroyable et diablement maîtrisé qui m’a tenu en haleine jusqu’aux toutes dernières pages. Et pourtant, je ne suis pas fan des histoires ésotériques.
Écrit en 1958, ce roman noir est très moderne, même si l’on peut imaginer qu’écrit maintenant, il y aurait force technologie pour venir à la rescousse de Tom et Anne, ce qui serait gâcher. Gâcher l’ambiance tendue, parce que liée à la lenteur des moyens de communication entre autres.
En filigrane, ce roman est aussi une critique de la société et du rêve américains. Le joli quartier fait de belles maisons abrite des individus qui ont tous quelque chose à cacher, qui conservent les apparences parce qu’il le faut en public. Le rêve américain, à quel prix ? La maison, la voiture, les belles tenues, le paraître… tout cela se paye. Et dans cette société des années cinquante, seul l’homme travaille, la femme s’occupe de la maison et des enfants lorsqu’il y en a . D’où des frustrations des uns et des unes, parce qu’il ne gagne pas assez et qu’elle dépense trop, parce que la vie sociale se limite au voisinage…
Et si l’on rajoute à cela, la description fine et profonde des personnages et de leurs relations, l’histoire tendue, le rythme parfait avec rebondissements et surprises, eh bien, voici un excellent roman à partager
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