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Lire L'ENFANT DANS LA TAMISE de Richard Hoskins,c'est accepter de voir une réalité qu'on aimerait ignorer pour ce qu'elle a de troublant et dérangeant .
Dans un récit sans pathos exubérant ,l'auteur nous emmène à la rencontre des rituels africains ancestraux mais déviés de leur concept et de leur principe . C'est une fois de plus ,une croyance qu'on déforme,un rituel qu'on perverti où puissance et profit se côtoient où l'enfant ,dernier maillon d'une chaîne,forcement victime quand elle se brise ,se retrouve au cœur d'un trafic de pratiques effroyables .
Lire L'ENFANT DANS LA TAMISE ,c'est aussi rendre hommage à cet auteur courageux qui ose faire de ses connaissances une arme de défense face à cette force obscures aux multiples visages .
On pense à ces enfants et on se demandent bien évidement quels adultes ils seront plus tard. On met plusieurs jours à penser à ce livre qui reste un magnifique témoignage malgré tout .
Je suis bluffée…
Jamais je n’aurais pensé, en lisant cet ouvrage, être aussi touchée et intéressée par le sujet qu’il traite.
Au premier abord, nous nous attendons à quelque chose de très académique, de très scientifique et surtout de très éloigné de nos vies et de nos préoccupations quotidiennes. En effet, qui, à part quelques spécialistes du sujet trouveraient un quelconque écho à ce type de document ?
Et puis dès les premières pages, nous nous apercevons que nous nous sommes trompés sur toute la ligne. Ce récit documentaire est écrit avec beaucoup d’empathie et de simplicité tout en expliquant de façon précise et abordable pour des novices ce phénomène si présent et pourtant la plupart du temps caché.
L’auteur est un humaniste comme il en existe peu, quelqu’un de profondément sain, honnête, humble, avec son histoire, ses chagrins, ses contradictions mais aussi un érudit capable de transmettre au plus ignorant le fruit de ses recherches et la passion qui l’habite depuis des décennies pour l’Afrique, ses cultures, ses beautés et ses zones obscures.
Il a le mérite de mettre en lumière des atrocités dont nous ne soupçonnions pas l’ampleur, si près de nous. Tout au long du livre, c’est ce désir de vouloir porter à la connaissance du plus grand nombre l’existence de ces horreurs subies qui transparaît. Le but est atteint, incontestablement, puisqu’il a réussi le tour de force de populariser un sujet peu attractif voire inconnu et à sensibiliser, à mon sens, ceux qui ont la chance de le lire. Car s’il y a un bémol à mettre, c’est le peu de médiatisation et de publicité autour de cet ouvrage qui aurait dû avoir la chance d’être découvert et plus reconnu.
« L’enfant dans la Tamise » est sous-titré « Meurtres rituels et sorcelleries au cœur de Londres aujourd’hui » ce qui annonce bien le contenu difficile du livre. Il s’agit du témoignage de Richard Hoskins, professeur de théologie à l’université de Bath, appelé à collaborer avec Scotland Yard en 2001 suite à la découverte du torse d’un petit garçon noir dans la Tamise. Des éléments découverts sur le corps de l’enfant semblent indiquer qu’il s’agit d’un meurtre à caractère rituel, d’un sacrifice. Déboussolés par cette affaire, les policiers s’en remettent au professeur et à ses connaissances des sectes africaines. Si Richard est en effet l’homme de la situation, l’enquête ne l’épargnera pas, et le renverra à sa propre expérience intime du continent africain, et plus précisément du Congo. Ce livre est en effet le témoignage d’un homme qui se débat entre sa propre histoire personnelle, sa difficulté à mettre de la distance avec les enquêtes auxquelles il collabore, son intégrité professionnelle qui le pousse à tenter d’aider si ses compétences sont requises, et sa vie familiale qu’il tente de protéger comme il peut. L’auteur se dévoile, exposant son parcours de manière honnête et sincère, ne cachant pas ses erreurs et ses tentatives pour s’épargner lui et ses proches. Les enquêtes qu’il expose dans le livre sont extrêmement difficiles et franchement glauques. Le malaise est là, on est confronté aux pires dérives liées à la perversion d’anciennes croyances et à l’émergence de gourous hystériques. Il faut souligner que jamais l’exposé des faits ne glisse dans le voyeurisme, la description est sobre et n’en rajoute pas, mais suffit à faire saisir l’horreur de la situation.
On pourrait dire un peu facilement « cœur sensible s’abstenir », mais il ne serait pas juste selon moins de se dérober à cette lecture. Il faut savoir que ces actes existent, aujourd’hui, autour de nous, dans nos sociétés actuelles, et c’est pourquoi il est nécessaire d’entendre le témoignage de Richard Hoskins.
https://lorenaisreadingabook.wordpress.com/
C'est un drôle de livre que celui ci, il se lit comme un roman policier alors qu'en fait il s'agit d'un livre « classé » autrement dit d'un document.
Le tronc d'un enfant noir trouvé dans la Tamise est le point de départ d'une enquête menée par un spécialiste des affaires religieuses et en particulier des rites africains.
Cet expert collabore maintenant avec la police britannique en particulier.
C'est lui qui raconte d'abord sa propre histoire d'un temps passé en Afrique noire avec sa première épouse, la naissance de ses jumelles, leur mort, troublante pour l'une d'elle, leur retour en Angleterre, la naissance de deux autres enfants, le divorce, et ensuite on ne parlera plus jamais de cette première famille.
Puis vient l'énigme de la Tamise, une nouvelle vie,d'autres enfants, plusieurs séjours au Cameroun, et petit à petit l'histoire du jeune Adam ainsi nommé lors de la découverte du « corps » se forme et l'on découvre avec horreur que des rituels bannis en Afrique font leur apparition en Angleterre, suivant les mouvements de migrations.
J'avoue avec une certaine lâcheté avoir lu ce livre insoutenable parfois en me faisant croire qu'il s'agissait d'un roman tel qu'on en lit parfois chez Mô Hayder par exemple.
Mais la vérité revient vite ; à la fin du livre une phrase laisse dubitatif : en France ,il ne se passe rien de ce genre, dixit la police. Tant mieux, et il faut le souhaiter parce que les tortures infligées aux enfants , pour leur bien, et ce souvent jusqu'à leur mort laisse pantois et donne surtout à réfléchir quant au « Village global » que certaines bonnes âmes voudraient faire de notre planète. Ce n'est hélas pas pour demain !
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