"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce livre est une exofiction. Personnellement, je ne connaissais pas le terme, qui, par opposition à l’autofiction, désigne une catégorie de livres inspirés de la vie d’un personnage réel (différent de l’auteur), mais s’autorisant des inventions, notamment sur les périodes mal connues (merci Wikipédia). Pourquoi pas ? Ce qui peut me déranger dans le genre, c’est que l’on ne distingue pas toujours ce qui est vrai de ce qui est inventé.
Mais bon, passons, ce qui n’a pas fonctionné avec moi, c’est que malgré un personnage à la vie tumultueuse, aux nombreuses facettes, jamais l’auteur ne parvient à m’intéresser. Son récit est plat et fade. On se retrouve face à un garçon terne qui avoue tout même probablement ce qu'il n'a pas fait tout seul. Peut-être était-ce le cas, mais il aurait sans doute fallu raconter selon un angle différent pour intriguer ou titiller les lecteurs habitués à lire des choses terribles et haletantes dans les thrillers ou les polars, ou un je-ne-sais-quoi qui fasse que le lecteur soit accroché. Il y a pourtant le personnage, le contexte politique, la montée du nazisme, la guerre imminente, même la piste de l'espion qui n'est que peu évoquée, tout cela aurait pu, aurait dû faire un bouquin passionnant. On s'ennuie et on a peine à croire qu'un type ayant commis de tels actes fût aussi terne et passe-partout, aussi prompt à tout avouer. Le juge français qui s'occupe de son cas ne semble pas plus dynamique, si bien que l'on croirait ouïr une conversation de salon entre gens de bonnes mœurs et de bonnes familles. Un comble tout de même !
Philippe Randa se contente d'aligner les faits de la vie de Weidmann sans les inclure dans ce contexte si fort, si particulier, un peu comme si son histoire se déroulait dans une période tranquille de paix et d'insouciance. C'est quand même fort dommage de passer à côté des troubles -c'est un euphémisme- de ce début des années 1930.
Le seul intérêt de ce bouquin est de parler d'un type oublié qui dans son temps fut connu, mais finalement est-ce une bonne idée de remettre à la une des personnages aussi ignobles ?
WEIDMANN LE TUEUR AUX YEUX DE VELOURS DE L’AUTEUR PHILIPPE RANDA 235 PAGES EDITIIONS FRENCH PULP 16 JANVIER 2017
Résumé :
Dernier guillotiné en place publique, Eugène Weidman fut aussi une énigme. Dandy meurtrier, escroc assoiffé de célébrité ou même espion nazi, le livre de Philippe Randa explore toute les pistes et livre le portrait d'un jeune homme désabusé à la trajectoire aussi violente que moderne.
Il a un charme fou, des yeux de velours et une étrange maladie : pour de maigres sommes, Eugène tue et dépouille ceux qui ont le malheur de croiser son chemin.
Meurtrier sans émotions, uniquement attiré par l'appât du gain ? Ou agent nazi, envoyé en France pour d'obscures raisons politiques ?
Alors que l'Europe s'apprête à s'embraser, le destin de cet assassin singulier va cristalliser les tensions et donner lieu à d'innombrables fantasmes... au point qu'aujourd'hui encore la vie de celui qui fut le dernier guillotiné en place publique continue de susciter les passions.
Mon avis :
Un sujet très intéressant qui m’a attiré : le dernier guillotiné en place publique le 17 juin 1939 à Versailles.
Ma curiosité, ma soif de savoir… Car je ne connaissais pas cet individu, je ne m’étais jamais penchée sur ce sujet qui est, je l’avoue, historique mais combien de gens le savent-ils ?
Suis-je une ignorante ? Je ne pense pas… Alors, personne ne s’est arrêté pour étudier vraiment cette actualité.
Cette lecture vous racontera l’histoire de cet assassin, sa personnalité, ses méfaits et sa fin !
Je suis allée voir sur « you tube, son exécution ». J’en ai encore des frissons…
Je le conseille car c’est vraiment notre histoire de France ces décisions de justice !
" …. Le véritable combat, contre l’apathie avancée et pour la joie d’un vouloir vivre faute duquel L’Europe ne sera bientôt plus qu’une ZOA (Zone d’Occupation Amricaine) et les français des gallo-ricains. » Henri Gobard la guerre culturel, ed copernic.
C'est la citation d'accroche de ce livre.
Le ton est donné, de la S.F. souverainiste pour ne pas dire réactionnaire... Philippe Randa est un auteur bien connu du bd voltaire ou il publie régulièrement.
Pour faire court, nous ne sommes pas loin des film de résistants qui se déroulent durant la seconde guerre mondiale. Les méchants américains nous ont envahit et veulent nous imposer leur Coca-cola (je plaisante). Vive la France du saucisson.
Ce livre qui réemploi les thèmes éculés de la S.F est loin d'être bon, le style est pauvre, les descriptions et les caractères sont stéréotypés au possible. ce livre que vous lirez en deux heures ne vous donnera qu'une légère satisfaction.
Pour moi qui était habitué à une science fiction humaniste et universaliste, le ton de ce livre m'a surpris par son fond nationaliste.
http://sfsarthe.blog.free.fr
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