"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nous retrouvons Charlie l'héroïne d'Alice Pol dans cette seconde parution.
Avec Charlie la flic la plus torturée de l'hexagone qui connait les noirceurs de l'âme humaine nous plongeons dans une histoire aussi obscure.
Charlie est touchantes, loufoques et angoissé. Alice Pol à une plume humoristique, l'intrigue va assez vite, quelques passages alambiqué tout de même. Du suspense et de la tension, un thriller efficace.
Premier roman de l'actrice Alice Pol, nous découvrons de ce nouveau personnage de Charlie, jeune capitaine de police obsessionnelle, décalé et singulière mis pris par ses démons du passé, elle est accompagné de Marc, son binôme, d’une mollesse rare. Charlie arrive dans un nouvelle environnement montagneux généralement calme, elle doit prendre ses nouveau repère car une précédente enquête difficile lui a valu cette mutation, de plus elle vient d'adopter un compagnon a 4 pattes. Après une tempête. Le corps sans vie d'un jeune homme est retrouvé devant le portail d'un corps de ferme.
Pour ce premier Thriller d'Alice Pol le rythme est lent, elle joue avec l'humour et l'autodérision avec le personnage de Charlie, une héroïne cabossé en quête de soi. L'autrice ne maîtrise pas encore tout les codes du thriller, l'intimité de ce personnage, les boulets quelle tire, les différentes temporalité et l'enquête sont intéressant, on retrouve du suspense et une tension, cette lecture est agréable mais on reste légèrement sur notre faim. A voir comment la plume d'Alice Pol évolue avec en Eaux Vives qui m'attend dans ma PAL.
"Rien ne lui donnait plus d'espoir en l'être humain que l'amour, le plus immense, le plus sincère possible, le plus courageux, celui qu'on osait vivre jusqu'au bout, elle avait une admiration sans bornes pour ceux qui avaient la capacité de s'y accrocher"
"C'était transcendantal, violent aussi : tout à coup, la vérité surgissait, s'imposait au mépris des vies qui continuaient à se débattre. À chacun de se débrouiller avec son sac, comme un valeureux sherpa."
Le ballet des dameuses, une envie de changement, de la blancheur enthousiaste, une sincère sympathie, une paire de draps dépareillés, des souvenirs anxiogènes et fiévreux, penser toujours au pire, placer la liberté au-dessus de tout, le commissariat le plus haut de France, une affaire effroyable, être considérée comme un prodige, un porte-clés marmotte, être parée à presque toutes les éventualités, une instabilité psychique, un ancien amour, un cri étouffé, un paysage grandiose, un tsunami de questions, de la mélancolie, un énorme chiot, des sensations retrouvées, une tâche d'essence, le regard cafardeux, une tartine de tamara au miel, une flétrissure, des visions angoissantes, un agrégat de pensées absurdes, des atomes d'excitation, une tristesse insondable, un partenaire foutraque, un entretien bucolique, un sourire crispé, fureter en vitesse, un trou dans la poitrine, une nuit sans espérance, une immense ardoise...
Le personnage de Charlie est vraiment très intéressant, il est d'une grande sagacité, il a de multiples facettes, il est obnubilé par la vérité, il arrive à lire les gens. Il se met facilement en colère. Il est insatisfait. Il est angoissé. Il est monomaniaque.Il a besoin d'être utile. Il a un cerveau qui tourne sans cesse. Il doute de tout. Il a besoin de justice. Il a la réputation d'être un animal à sang-froid, mais en fait non. Il a fait une promesse il a bien l'intention de la tenir.
Il a le cœur à vif.
Il m'a fait de la peine, parfois.
Mais il m'a aussi fait rire.
Ce personnage c'est Charlie, une enquêtrice acharnée et tourmentée.
Charlie est Capitaine de police dans le commissariat le plus haut de France. C’est une paranoïaque à la limite du burn-out. Elle reste traumatisée par une ancienne enquête qui la hante jour et nuit.
Même si on adore la narration de Charlie, ses pensées parfois hilarantes, le décor et l’ambiance du roman plantée par l’auteur, qu’est ce que je me suis ennuyée dans ce roman. Des descriptions à n’en plus finir des dialogues inutiles… Je n’ai vraiment pas accroché.
324 pages
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