Ecrivain et psychanalyste, Philippe Grimbert est l'auteur du livre à succès, Un secret, adapté au cinéma en 2011 par Claude Miller.
Ecrivain et psychanalyste, Philippe Grimbert est l'auteur du livre à succès, Un secret, Prix Goncourt des lycéens en 2004 et adapté au cinéma en 2011 par Claude Miller. Avec "Rudik, l'autre Noureev" (Plon, coll Miroir), il nous offre une passionnante...
Ecrivain et psychanalyste, Philippe Grimbert est l'auteur du livre à succès, Un secret, adapté au cinéma en 2011 par Claude Miller.
Une histoire bouleversante qui m'a prise au trip tout le long de la lecture.
Une amitié passionnelle entre deux garçons dès le plus jeune âge. On y découvre toute l'histoire de Loup, avec les personnages qui ont fait sa vie, mais bien sûr, ce Mando en personnage central dans sa vie, partageant tous ses instants, ses moments forts dans la vie, ses trahisons etc…
Oui mais la vie fait aussi son œuvre, chacun fait ses choix, et au bout d'un moment, vient l'inéluctable, le temps passé ensemble est bien moindre et les intérêts divergent quelque peu.
Et cela mènera à une révélation qui remettra tout en question.
Un beau roman sur l'amitié, sur la psychologie, sur les relations humaines.
C'est assez fort, passionnant, on se laisse plonger dans cette histoire qui au final, se lit assez rapidement et on en ressort un peu groggy ..
La phrase fétiche de ce livre est sans aucun doute :
« Tous les tabourets n’ont pas quatre pieds, il y en a qui tiennent debout avec trois. Mais alors il n’est plus question qu’il en manque un, sinon ça va très mal ! »
15.05.2022 57eme
Je ne sais pas comment je suis tombée sur cette autobiographie mais je ne savais pas qu’elle allait réveiller une douleur pour un prénom : Simon…
L’auteur, Philippe Grimbert, s’appelait, il y a encore quelques années, GriNberG, deux lettres changées subrepticement dans un contexte de France occupée, de régime de Vichy, de juifs exilés … Il est Parisien, né quelques années après la seconde guerre mondiale, et il nous raconte tout d’abord la rencontre idyllique de ses parents, telle qu’il se l’imagine en fait.
Lui Maxime entretient son corps de sportif au stade et en s’aménageant une petite salle de sport à la maison, elle Tania nageuse, magnifique naïade. Comment ces deux êtres parfaits ont pu produire ce petit être chétif ?
Philippe s’invente un grand frère, qui l’accompagne et l’aide dans les adversités de la vie. Plus grand plus beau plus fort…
Mais quel secret peuvent renfermer ces valises dans une des pièces où l’on ne va jamais dans l’appartement au dessus du magasin de vêtements de sport qu’ils occupent ? Quel est ce chien en peluche aux yeux de Bakélite qu’il a aperçu et envie ?
Vu la gêne de sa mère quand il a voulu s’en emparer, les non dits concernant cette période où ils ont trouvé refuge en famille dans un petit village en zone libre, il se rend bien compte qu’on lui cache des choses et il est bien difficile de s’imaginer ce que leur voisine et amie Louise va pourtant lui révéler…
Philippe réécrit donc cette première partie du livre avec les éléments nouveaux en sa possession et au fil des années, les langues se délient, il approfondit ses recherches, toujours avec pudeur, pas de honte non mais une douleur qui fuse progressivement…
Comment lutter contre un intense et évident amour ? Comment faire sa place sans effacer les fantômes ? Une très belle
écriture manifestement adapter au cinéma mais que je n’ai pas vu.
Prix Goncourt des Lycéens 2004 & Grand prix des Lectrices de Elle 2005
Cette lecture nous présente un sujet courant dans la littérature, à savoir le douloureux deuil d'un être cher mais traité sous un angle original. L'histoire est belle avec beaucoup de tendresse, la narration de Philippe Grimbert toujours de qualité mais l'angle choisi m'a moins convaincu même si cela peut interroger de pouvoir échanger de nouveau avec ses chers disparus.
J'ai aimé ce thème du deuil notamment certaines actions précisent qui l'accompagne comme devoir vivre une seconde disparition de l'être cher ou encore maintenir une forme de dialogue par l'au-delà.
Philippe Grimbert parle également à juste titre du baume du temps qui apaise les choses même si pour certains cela fonctionne moins bien ou met plus de temps à agir.
J'ai trouvé la partie "surnaturelle" à la fois intéressante, troublante, un peu gênante, mais avec une réelle portée philosophique sur la possibilité de renouer le dialogue avec les morts. A la fin de la lecture, j'ai mieux saisi le titre du livre et pour finalement me dire que les morts ne nous aiment plus mais que nous de notre côté nous les aimons toujours.
A découvrir pour son originalité.
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