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Pour tout dire, j'ai ouvert cet ouvrage et ne l'ai pas refermé avant de l'avoir terminé. Je l'ai ADORE.
L'auteur a réussi l'exploit de faire de cette histoire horrible un récit dans le quel se côtoient les pires horreurs, puisque l'on touche à des enfants, mais aussi une grande humanité. La galerie des personnages est impressionnante avec certain peu sympathiques et pourtant décrits sans agressivité excessive et d'autres, nombreux, qui dégagent l'amour, le respect et l'attention aux autres.
Min, policière, est une femme délicieuse, pleine de délicatesse, attentive, à l'écoute. Elle est d'une grande rigueur professionnelle, d'une persévérance à toute épreuve mais aussi doté de chaleur humaine et de don de soi hors du commun. On l'imagine la voix douce, le sourire chaleureux, compréhensive, à la fois faible et forte. Suzan, la maman d'Owen, médecin hors pair, est, elle aussi, fragile, marquée par le drame vécu dix ans auparavant. Elle a perdu la confiance et a du mal à communiquer. Nick décrit comme un homme peu fiable, fait pourtant preuve de gentillesse envers les autres, de tendresse envers les enfants. Après une première réaction de fuite à la suite de la disparition de son fils, c'est lui qui, au bout de dix ans relance l'enquête car il ne plus vivre avec ce manque, cette méconnaissance des événements. Il veut savoir, faire son deuil.
La trame de l'histoire est bien menée, les paragraphes et chapitres correctement distribués entretiennent le suspens sans faillir. Le sujet de la pédophilie est traité sans voyeurisme, mais au contraire avec une immense compassion. L'accélération finale qui mène au dénouement donne du rythme au récit et l'épilogue qui laisse planer le doute s'agissant de la sentence sur le sort de Nick et la réalité de la mort de Roisin modère la côté "sucré" qu'elle aurait pu avoir. L'équilibre est parfait.
Inconstant Voilà un terme qui qualifie idéalement ce roman !
Le premier quartier du livre obéit à un tempo extrêmement lent. Évidemment, Julie Parsons l’a voulu ainsi afin que le lecteur saisisse tout le mental de cette pauvre Rachel Beckett incarcérée pour un crime qu’elle n’a pas commis et purgeant perpette.
Le décor enfin posé, le rythme s’accélère et on accroche. L’histoire devient sincèrement passionnante et on regrette à peine que l’auteur ait loupé son entrée en matière.
Cependant, l’intrigue s’effrite et n’est plus aussi captivante. Le lecteur reste dubitatif devant la perméabilité des frontières anglo-irlandaises et devant une infinité d’autres détails ténus qui coïncident si mal.
Ce roman nous laisse l’impression de ne pas avoir été assez travaillé, assez fouillé ! C’est fâcheux, car de l’idée il y en avait à revendre !
Bonne intrigue mais un peu longue à commencer, dur de rentrer dans l'histoire, mais une fois dedans on en sort plus.
a lire
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