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Keith Haring, le street art ou la vie, est le second roman graphique de la nouvelle collection de Hugo Publishing que je lis (le premier étant Looking for Banksy). Keith Haring est un artiste connu et je suis certaine que vous connaissez, a minima, ses petits bonhommes colorés, sans visages et en mouvements. Dans ce roman graphique, nous suivons Keith Haring de son enfance jusqu’à la fin de sa vie. L’artiste est né dans une petite ville de Pennsylvanie, à la fin des années 1950. Il a toujours adoré dessiner et l’art, en général. Dans sa jeunesse, il a côtoyé une secte religieuse puis, la drogue, avant de reprendre le « droit chemin » en partant pour New York et son école d’art. Il y fait des rencontres décisives et inspirantes. Keith va multiplier les expositions et les performances et commencer à être connu. A la fin des années 1980, il est frappé par une maladie qui explose aux Etats-Unis : le SIDA. Il décède en 1990, des complications liées à la maladie, à l’âge de 31 ans. Keith Haring a eu une carrière aussi courte que foisonnante. Paolo Parisi lui rend un très bel hommage à travers un roman graphique ultra coloré. L’univers graphique de l’auteur colle parfaitement avec l’univers de l’artiste. Un titre à découvrir !
Keith Haring naît à Kutztown en Pennsylvanie, en 1958. Il est initié au dessin par son père, très tôt. Pas très féru d'école, il quitte la Pennsylvanie pour New York à 20 ans et découvre la ville de Basquiat, Warhol... Une ville en pleine cure d'austérité pour tenter d'éviter la faillite, et une ville où la création est omniprésente. Les années 80, les années Reagan sont riches en contestations et le street art commence à fleurir. Mais ce sont aussi les années sida, maladie de laquelle Keith Haring décède en 1990.
On connaît tous les dessins de Keith Haring, ses bonshommes aux simples contours et très colorés qui dansent et son radiant baby, sa signature. Ça paraît facile, simple et très mercantile tant on les voit sur tous les supports. Cet album biographique reprend tout depuis le début, et laisse la parole à l'artiste qui s'est exprimé sur les murs et sur divers supports toujours dans l'idée que l'art soit le plus accessible possible au plus grand nombre. Pour lui, les produits dérivés, T-shirts, tasses, ... ne sont que des moyens de transmettre son art le plus largement possible.
Ce roman graphique de Paolo Parisi est explosif de couleurs : uniquement du rose, du jaune, du bleu, du noir et du blanc. Il montre les artistes au travail, la vie dans le New York des années 80, dans le monde homosexuel et la difficulté de s'exprimer sur les murs dans l'Amérique puritaine et réactionnaire de Reagan. Très bien fait, comme le précédent sur Banksy ; une série intelligente pour tous qui permet de mieux connaître les artistes du street art.
Keith Haring est né le 4 mai 1958 à Reading, il décède du sida à l’âge de 31 ans le 16 février 1990, de cette terrible maladie alors trop méconnue et si longtemps injustement cataloguée et cantonnée au milieu homosexuel.
Il y a quelques années, la Tour Keith Haring, une grande fresque qu’il avait dessinée à l’hôpital Necker de Paris pour illuminer la vie des enfants malades a été rénovée. Je l’avais découverte à cette occasion. Mais bien sûr qui ne connaît pas ses personnages et surtout son « radiant baby » aussi célèbre que copié. Uniclo a d’ailleurs fait quelques belles reproductions de ses personnages colorés sur des vêtements destinés à tous les âges.
De la même génération que Jean Michel Basquiat, dans la mouvance d’Andy Warhol et des artistes des années 80, qui était réellement Keith Haring et d’où venait il ? Issu d’une famille de Pennsylvanie, frère aîné de trois sœurs, le jeune Keith a eu très tôt la frénésie de dessiner encore et encore, sur tous les supports, à tout moment.
L’ennui étant l’animation la plus répandue dans son village, on comprend vite que l’enfant, puis l’adolescent, a cherché dans l’art un échappatoire et un moyen de développer sa créativité naissante. Avec une seule idée en tête, devenir un artiste. C’est un adolescent qui se cherche et qui va trouver dans la religion, puis dans la drogue, mais surtout dans l’art qu’il explore sous toute ses formes et avec la plus grande diversité de matériaux, un moyen de s’épanouir. Arrivé à New-York en 1978, il développe sa créativité, et prend pleinement conscience de son homosexualité.
Le roman graphique de Paolo Parisi nous explique son parcours, ses rencontres, sa passion pour l’art quels que soient les supports sur lesquels il s’exprime. Métro, fresques géantes, graffitis, toiles, performances, tout est adapté à l’expression, au langage, au message qu’il veut faire passer. Et que celui-ci parle au plus grand nombre possible de spectateurs. Les années noires des nombreux décès du sida sont bien montrées, ce cataclysme qui frappe la jeunesse et les artistes des années 80. Les couleurs flashies à dominante rose, jaune et bleu restituent l’univers à la fois singulier et emblématique de l’œuvre de Keith Haring.
https://domiclire.wordpress.com/2022/09/16/keith-haring-le-street-art-ou-la-vie-paolo-parisi/
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